Rencontre avec Anoï pour la sortie de leur premier single !

Qui fait quoi au sein d’Anoï ?

Jule : Nous agissons à parts égales au sein de notre duo. Nous sommes toutes les deux autant impliquées dans la composition, la production et l’écriture de nos morceaux. En revanche, nous avons chacune nos particularités. Charly est très intéressée par les mélodies, c’est son point fort alors que pour ma part, c’est plus la technique, les ordinateurs, les prods. Nous ne faisons jamais rien l’une sans l’autre, nous travaillons toujours à deux et toutes les décisions se prennent à deux. Nous jouons du piano et de la guitare ; nous composons principalement au piano et avec des Pads mais toujours à parts égales.

Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Charly : Nous nous rencontrées lors d’un concert. Jule est venue me voir ; je sortais de scène à ce moment-là et nous avons instantanément accroché amicalement. J’ai tellement aimé cette soirée d’échanges créatifs que je l’ai rappelée afin de la revoir en tant que pote sans forcément pour faire de la musique.

J : Ce qui est drôle, c’est que c’était pendant l’été 2015, nous sommes parties et l’une et l’autre en vacances et nous nous sommes rendues compte à la rentrée que nous habitions à cinq minutes l’une de l’autre et à partir de là, nous nous sommes vues tout le temps.

Pourquoi avoir choisi Anoï comme nom de scène ?

C :  A l’origine, c’est l’anagramme du mot noyau en référence à notre groupe de potes à Paris. Nous avons la chance d’avoir un noyau artistique très soudé avec qui nous faisons beaucoup de choses mais Avec Jule, nous nous sommes rendues compte que de faire des choses toutes les deux c’était devenu une force et nous avons voulu exprimer ce côté énergie à deux dans notre nom de scène.

J : Sur le projet Anoï, en plus, nous travaillons avec deux personnes qui font partie du noyau. Ce nom qui nous qualifie vraiment tous est aussi en rapport avec notre musique qui parle d’évasion, de voyages et d’échange. Anoï rappelle forcément la capitale Vietnamienne.

Comment présenteriez-vous la musique d’Anoï et donc celle de votre premier single ?

J : C’est une musique solide mais en même temps vaporeuse qui permet de s’évader.

C : Plus particulièrement, en ce qui concerne « La Belleza » notre premier single, je pense que c’est un petit ovni musical idéal pour s’évader.

J : Nous ne pouvons pas clairement le cataloguer car c’est de la Pop, de l’Electro et de la musique du monde. Nous sommes constamment en harmonie et nous voulons donc créer un côté très spatial et très évasif et en même temps, très calme et très reposant.

C : Un peu comme le ressac des vagues.

J : C’est très solaire, très chill, c’est ce que tu écoutes quand tu es sur la plage l’été.

De quoi parle « La Belleza » ?

C : C’est surtout un état d’esprit, une envie d’évasion. La personne qui parle dans « La Belleza » en invite une autre à la suivre dans différents endroits avec un côté vas-y n’aies pas peur.

J : C’est une totale invitation à découvrir des lieux et à partager des souvenirs. Le refrain en Espagnol dit qu’en voyageant, tu trouveras la beauté un peu partout.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le clip l’illustrant ?

J : Le clip a été tourné dans le Sud de la France à côté d’Aix-En-Provence d’où Charly est originaire. Nous avons choisi des endroits qu’elle connaissait pour mettre en images « La Belleza » et Alexia Chardard qui est l’actrice principale est également d’Aix-en-Provence. Nous avions envie de changer de Paris pour notre premier clip et d’aller dans les terres que connait Charly.

C : Cela faisait sens avec le texte de la chanson car nous ne sommes obligés d’aller super loin pour trouver la beauté. Cette chanson est là pour dire que l’on aller tout près et s’évader et la fin du clip le montre bien. Après c’est toujours cool d’aller loin, je n’ai pas dit le contraire (rires) !

« La Belleza » ne ressemble pas à « So Long » que vous aviez présenté il y a quelques mois sur Youtube ; doit-on s’attendre à ce qu’Anoï soit un laboratoire d’exploration pour vous deux ?

J : Non, pas du tout. « So Long » est sorti, à la base, sous un autre nom mais il sera réédité pour notre EP. « So Long » était notre carte de visite sous notre ancien nom et maintenant, c’est « La Belleza » qui a ce rôle sous celui d’Anoï.

C : Au final, « So Long » est un « gros résumé » de l’EP.

Quand envisagez-vous cet EP ?

J : Nous sommes encore en train de le peaufiner. Nous espérons pouvoir vous le présenter d’ici la fin de l’année.

Anoï signifie-t-il que vos carrières en solo sont en standby ?

C : Nous ne renions pas ce que nous avons fait avant mais nous sommes toutes les deux d’accord pour dire que nous n’allons pas aller travailler en solo à côté d’Anoï qui est notre priorité.

J : Je ne dirais pas que nos carrières en solo sont en standby car Anoï est une avancée dans nos carrières ; c’est juste que maintenant, nous avons décidé de les suivre à deux. Nous restons optimistes et nous verrons ce que l’avenir nous réservera.

Présentez-vous déjà vos titres sur scène ?

C : Nous avons interprété « La Belleza » plusieurs fois en live et nous avons eu la chance de faire la première partie d’Arcadian à Bordeaux. Nous allons continuer à faire des concerts mais après la parution de l’EP. Toutes les dates à venir seront annoncées sur nos réseaux sociaux.

Quel mot ou adjectif chacune me donnerait pour résumer l’autre ?

J : Ce serait généreuse car Charly l’est aussi bien dans sa musique que dans la vie de tous les jours. Elle écoute et elle propose beaucoup, elle est dans le partage et c’est très enrichissant.

C : Solaire ! Jule a sa propre vision des choses, elle va jusqu’au bout, elle n’en démord pas et du coup, tu as envie de la suivre au bout du monde.