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Rencontre avec Jérémy Amelin afin d’en apprendre plus sur son actualité et sur ses projets !

Publié le par Steph Musicnation

©️ Chloé Car Photographie

©️ Chloé Car Photographie

Peux-tu nous présenter le spectacle « Moulin Rouge » dans lequel tu vas être à l’affiche en Suisse du 08 au 31 août ?

« Moulin Rouge » est un gala qui a pour thème les comédies musicales françaises. Nous sommes trois chanteurs et trois chanteuses de comédies musicales et nous sommes accompagnés sur scène de six danseurs et de musiciens. Nous reprenons sous la forme de medleys les plus titres des comédies musicales. Le panel est assez large puisque nous interprétons notamment des titres extraits de « Roméo Et Juliette », « Les Misérables », « Autant En Emporte Le Vent », « Le Roi Soleil », « Mozart », « Ali Baba »…Il y a également une parenthèse plus cabaret pour l’identité française avec le Moulin Rouge. Il y a des costumes, une mise en scène et c’est une scène en plein air à flanc de montagnes en Suisse. Le décor de scène est la vue sur les montagnes et le jour qui se couche et la nuit qui se lève au fur et à mesure du spectacle.

Par quoi as-tu été séduit dans ce spectacle musical ?

C’est souvent l’inverse, nous devons d’abord séduire les producteurs avant de nous dire si nous aimerions participer ou pas à un spectacle (rires). C’est souvent comme cela dans les comédies musicales. Pour « Moulin Rouge », j’ai été séduit par ce mois d’expérience de galas en Suisse dans les montagnes. J’ai aimé que la scène soit en plein air et le fait de revisiter les plus grands classiques des comédies musicales dans ce contexte-là. Je pense que cette expérience va être assez hors du commun et enrichissante. C’est un défi artistique car il y a beaucoup de chansons puisque c’est un show de 2h non-stop. J’aime tenter de nouvelles expériences dans de nouveaux contextes avec de nouvelles musiques et en faisant de nouvelles rencontres. « Moulin Rouge » est pile poil dans ce que j’aime faire.

 Vas-tu avoir un ou des rôles en particulier ?

Pour le coup, nous sommes ; les six chanteurs ; tous à égalité. Nous avons tous la même importance dans le spectacle et nous sommes tous présents dans chaque medley. Pour te citer un exemple, dans « Roméo Et Juliette », nous allons tous avoir un rôle plus défini dans l’histoire pour permettre des duos. Ce sont des versions courtes des spectacles que nous synthétisons en quinze minutes avec les plus grands tubes ou ceux qui ont le plus de sens dans l’histoire. Dans « Roméo Et Juliette », je vais donc plutôt être Roméo et Thierry plutôt le chef de Vérone. Selon les physiques et les voix, nous avons effectivement plus un personnage qu’un autre pour la compréhension de l’histoire.

©️ Chloé Car Photographie

©️ Chloé Car Photographie

Tu as participé à plusieurs spectacles musicaux dont « Dirty Dancing » et « Notre-Dame de Paris » ; te destinais-tu à ce genre d’art scénique à tes débuts ?

Adolescent, j’ai commencé par cela. J’étais à la naissance de l’association d’une école de chant et d’une école de danse. Nous reprenions des comédies musicales dans des spectacles dont « Roméo Et Juliette » justement, « Notre-Dame De Paris » et « Autant En Emporte Le Vent ». Après ça, j’ai débuté ma carrière solo mais ce n’est pas vraiment mon ambition car finalement, ce qui m’éclate le plus, c’est d’être sur scène et de la partager avec une troupe. J’aime vivre en communauté et la comédie musicale est idéale pour cela. Il y a trois ans, je me suis dit que j’allais réellement reprendre ma carrière musicale mais de cette manière-là. Au moment où j’ai eu l’idée, ça a été une évidence pour moi ; ce qui n’empêche pas que je peux travailler sur des chansons à moi et peut-être avoir un projet personnel. En tout cas, je suis vraiment épanoui dans cet art-là.

Ces derniers mois, tu as proposé des covers d’« Hélène » et de « She’s Like The Wind » ; est-ce un premier pas pour annoncer de nouvelles chansons originales ?

Oui, probablement mais sans engagement envers personne. Si je dois sortir quelque chose, ce sera vraiment parce que ce sera le moment. Je n’ai pas envie de dire que je suis en train de travailler sur un album et cette notion n’est pas même pas forcément nécessaire, cela peut être une chanson ou deux, un EP, juste pour Internet ou distribué…Je n’ai pas envie de me mettre des impératifs car je n’aurais aucune ambition de succès ou de diffusion. Si demain, je dois sortir une quelconque chanson ou un album, ce sera uniquement par plaisir égoïste (rires) et parce que j’aurais quelque chose à dire et qui sera ; je l’espère ; entendu, à la rigueur.

©️ Chloé Car Photographie

©️ Chloé Car Photographie

Comment expliques-tu que « A Contre Sens » et « Dans L’Un L’Une (Fantasize) » tes deux premiers singles étaient si différents ?

Tout d’abord car il y a eu plusieurs années entre les deux mais aussi parce que l’un a été fait dans une major et l’autre où j’ai été libre de le faire.  Je n’ai pas d’univers restrictif ; je peux aimer la Pop, l’Electro, la variété…il y a un panel assez large de musiques que j’aime écouter mais aussi chanter. J’ai aimé « A Contre Sens » mais j’avais des ambitions plus Electro quand je suis sorti de l’émission mais ce n’était pas forcément au goût de ma maison de disques quand je suis sorti de la Star Ac en 2005. Il a fallu trouver un compromis musical entre ce que la maison de disques avait envie de me voir chanter et ce que moi j’avais l’intention de faire dans ma carrière. Ce titre Pop-Rock Fm était très bien pour tout le monde même s’ils auraient préféré clairement quelque chose de plus variété mais je n’en avais pas envie. Durant les années qui ont suivi, j’ai volontairement quitté ma maison de disques, je me suis auto-produit, j’ai créé mon propre label et du coup, j’avais toute la liberté pour faire ce que je souhaitais et « Dans L’Un L’Une » est né un petit peu par hasard. Le titre a été posté sur Internet et très rapidement, il y a eu des centaines de milliers de vues et je me suis dit qu’il fallait le sortir. Quelques autres singles ont suivi de la même manière et ils ont été diffusés en radio et à la télé.

Pourquoi l’album « Blaster » n’est-il finalement jamais sorti ?

Tout simplement car la personne avec qui j’ai fait cet album a arrêté sa carrière et elle a empêché la diffusion de ce disque alors que les chansons qui le composaient étaient de qualité. Cela fait partie des blessures artistiques qui font que demain, je n’ai pas envie de prétendre qu’un album va sortir alors que je n’en ai pas la certitude.

Tu avais réalisé ton premier clip, as-tu développé cette casquette ces dernières années pour toi ou pour d’autres ?

Non, pas forcément car je ne pense pas avoir forcément le goût pour ça. Des images me viennent quand c’est un message que je veux porter moi-même tout comme des paroles de chansons. Dans un processus de création global, des images peuvent s’associer à des paroles et autant exploiter ça. Je suis un peu un touche-à-tout et je dois m’exprimer, je peux le faire par différents biais, j’ai dessiné, j’ai écrit, j’avais une marque de vêtements…Le faire pour quelqu’un d’autre est moins intéressant pour moi.

©️ Chloé Car Photographie

©️ Chloé Car Photographie

As-tu d’autres projets dans d’autres domaines en parallèle à la musique ?

Pour le moment, tous mes projets sont vraiment liés à la scène et aux spectacles plus qu’à d’autres univers. La photographie est un univers encore complètement inconnu pour moi et cela m’attire…

A ce jour, quel est ton plus beau souvenir musical dans ta carrière ?

C’est difficile comme question car j’en ai plein pour plein de raisons différentes et chaque moment à une valeur. Il y a un moment qui est toujours très fort pour moi et cela que je sois sur scène ou dans le public, c’est l’applaudissement de fin ; c’est la plus émotion pour moi, je n’ai jamais rien vécu de plus fort et j’ai la chance de le vivre à chaque spectacle que je fais ou que je vois.

Quel va être l’après « Moulin Rouge » pour toi ?

En décembre, je retourne au Royal Palace à Strasbourg pour un mois et juste pour le spectacle enfants pour une trentaine de shows. Je m’y étais déjà produit durant un an pendant 260 shows, j’y étais le chanteur et le meneur de revue. C’était du vrai cabaret et à chaque année pour les fêtes de noël, le show est réécrit pour les enfants. Il y a deux ans ; en même temps que j’étais le meneur de revue du spectacle normal, j’étais également le père-noël qui vivait des aventures de dingue de celui pour le jeune public. Je chantais moins en tant que père noël, je dansais, il y a beaucoup d’impro et une grosse part de comédie. Pour mon retour en décembre, j’incarnerai un autre personnage. Pour 2019, des petites choses se mettent en place, nous verrons bien, je fais confiance à la vie !

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