Retrouvailles avec le groupe Lloyd afin d’en apprendre plus sur leur premier album à venir !
Que s’est-il passé pour Lloyd depuis la parution de « Wake Up » en avril 2016 ?
Alexis : Tout d’abord, Antoine est devenu papa et c’est quand même quelque chose qui a forcément pas mal impacté le groupe. Loris a travaillé sur la musique d’un long-métrage avec Jean Dujardin, Bruno Salomone et Florence Foresti. Pour ma part, j’ai eu pas mal de changements dans mon boulot. Durant un an et demi, nous avons fait énormément de concerts et plus précisément des soirées de reprises notamment au Supersonic. Ces concerts nous ont permis de nous affirmer sur scène. C’était brut, à trois et ça nous a fait beaucoup de bien.
Loris : Le fait de présenter des reprises, cela permettait de prendre les choses moins au sérieux et cela ôtait la pression de défendre nos propres morceaux.
A : Nous jouions des morceaux très fédérateurs et nous savions donc que ça allait cartonner à chaque soirée. Libérés de cette contrainte-là, nous étions certains de juste passer un bon moment tous les trois sur scène et de nous amuser.
L : Parallèlement au live, nous avons travaillé sur notre premier album qui est en cours de finalisation et donc également sur notre premier single qui vient de sortir.
Un nouveau titre baptisé « Not A Dreamer » vient de sortir ; témoigne-t-il d’une évolution dans le son de Lloyd ?
L : Complètement, oui. Ce single s’inscrit dans un album qui raconte une histoire et du coup, « Not A Dreamer » est un petit bout de cette histoire. Notre album est composé de plein de styles différents et on y retrouve beaucoup de nos influences. « Not A Dreamer » est assez différent de ce que nous faisions avant.
Antoine : Ce titre est plus court, c’est un format radio pour une fois, il est plus direct et plus Rock.
L : « Not A Dreamer » possède quelque chose de plus moderne.
A : Sur cet album, il y a une volonté d’aller chercher des choses plus modernes tout en gardant notre ADN qui est Rock assez vintage car notre musique puise ses inspirations dans les années 60 et 70. Je pense que notre son sera encore plus dense et plus puissant sur l’album.
De quoi parle ce nouveau morceau ?
A : L’album est assez proche de ce que l’on pourrait appeler un opéra Rock. On raconte une histoire au fil de ces onze morceaux qui vont constituer l’album. Le single est une partie de cette histoire. L’album traite du rêve qui est un thème qui nous suit depuis notre premier EP. Comme nous aimons les doubles lectures, « Not A Dreamer » s’inscrit dans l’album mais il pourrait également parler de quelque chose d’extérieur à l’album. Ce morceau parle du fait de culpabiliser de vivre un peu un rêve, de se rendre compte que l’on court après des chimères et qu’il faut revenir à son quotidien afin de ne pas rester dans ce rêve perpétuel qui nous attire malgré nous.
Allez-vous le mettre en images afin qu’il touche encore plus de monde ?
A : C’est prévu pour le mois de septembre. Pour l’instant, nous présentons le titre sous la forme d’une lyrics vidéo afin que les gens puissent découvrir les paroles qui sont très importantes sur ce morceau mais aussi sur l’ensemble de l’album.
Avez-vous travaillé différemment pour votre album par rapport à vos premiers EPS ?
A : Oui car jusqu’à maintenant, nos compos étaient assez anciennes ; je les maquettais un peu de mon côté et parfois avec Loris et ensuite, nous faisions les arrangements en groupe pour le live ou pour un disque. Très souvent, tout se montait progressivement à partir de choses assez anciennes alors que pour l’album, nous sommes partis de choses que nous avons testées et expérimentées en répet’. La démarche a été beaucoup plus collective par rapport à ce que nous avions pu faire avant. Quasiment tous nos nouveaux morceaux sont nés d’un effort collectif.
L : Notre album est constitué de morceaux qui ont été écrits pour cette occasion et ils sont donc très récents mais il y a également des morceaux beaucoup plus anciens.
A : Le morceau de conclusion de l’album est une sorte de rhapsodie qui dure près de dix minutes. L’un des thèmes de piano assez fort dans ce morceau a été composé par Loris alors qu’il avait 13 ou 14 ans. 15 ans après, ce morceau que je trouvais super beau est enfin sorti du placard et il a été enregistré.
An : C’est un morceau que nous jouions déjà en 2011 quand j’ai rejoint le groupe mais nous avons arrêté de le jouer il y a deux ans. Nous l’avons revu d’une façon différente car nous avons muri. Nous l’avons retravaillé pour qu’il sonne mieux et qu’il soit plus cohérent dans l’album.
Où en êtes-vous sur votre album ?
L : Tout est composé et maquetté, toutes les batteries sont enregistrées, les claviers également, il restera quelques voix à enregistrer mais quasiment tout est dans la boite.
An : Le mixage se fera cet été.
Travaillez-vous essentiellement tous les trois ou collaborez-vous avec des intervenants externes au groupe ?
A : Musicalement, nous avons tout fait tous les trois mais nous avons été rejoints par Léa qui s’occupe de toutes les illustrations et tous les visuels qui vont accompagner la sortie de l’album. Léa était présente à nos côtés lors des séances de brainstorming sur le concept de l’album.
An : J’ai fait les parties de batterie dans le studio de Julien Tekeyan qui est l’un des batteurs Français les plus connus, son père qui était batteur également était là et ils m’ont donné plein de conseils de jeux et de production. Julien a apporté plein de bonnes idées. C’était cool, on a passé un bon moment et cela a été très formateur pour moi.
Vous évoluez déjà beaucoup sur scène, c’est un terrain de jeu propice aux rencontres ; des duos sont-ils nés ?
A : Nous n’avons pas de bassiste dans le groupe et jusqu’à présent, c’est moi qui m’en chargeait pour le live. Pour notre dernier EP, j’avais joué les parties de basse et pour le premier, nous avions collaboré avec Greg T.Walker qui un immense bassiste de Southern Rock. Pour l’album, j’avais envie de me détacher de cela car je suis guitariste et nous avons donc collaboré avec des bassistes pour avoir un vrai beau jeu de basse. Nous avons fait appel à Sébastien Richelieu et Marius Orgelet. Ce sont les uniques collaborations, il n’y a de duos de prévus pour l’instant. Pour la sortie de l’EP « Shelter », nous avions eu des chœurs féminins lors de la release party et il n’est pas impossible que nous retentions l’expérience pour celle de l’album.
Vous êtes trois, si je vous demandais à chacun trois mots/adjectifs pour présenter l’univers de Lloyd ou le groupe à nos lecteurs ; quels seraient-ils ?
A : Puissant, onirique et aérien pour l’album.
L : Varié, chouette et pamplemousse ; est-ce que ça définit vraiment l’album ? Pourquoi pas (rires).
A : Nous sommes très agrumes (rires).
An : Ouverture pour nos différences influences, cohésion et je sèche pour le troisième.
Quelles sont vos prochaines actualités dans les mois à venir ?
An : Cet été, nous jouerons au Supersonic pour des soirées à thème.
A : Le clip illustrant « Not A Dreamer » arrivera en septembre, il y aura certainement un deuxième single à la rentrée et l’album sortira à l’automne. Nous donnerons des concerts à Paris et nous aimerions aussi présenter notre musique en province. Des choses sont en train de se profiler en Angleterre et nous travaillons avec notre manageuse sur une tournée au Canada pour le printemps 2019. Ce sont de beaux projets que nous aimerions concrétiser.
![LLOYD - Not A Dreamer [lyrics video]](https://image.over-blog.com/uTdz70Q3n43T4ioVME38HcZMtm0=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FNrViRrwM4g8%2Fhqdefault.jpg)
LLOYD - Not A Dreamer [lyrics video]
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