Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Retrouvailles avec Emma Solal à l’occasion de la sortie de son nouveau single !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Laurence Guenoun

Photo Laurence Guenoun

Que s’est-il passé pour toi depuis la parution de « Messages Personnels » en janvier 2017 ?

J’ai travaillé avec Nicolas Vidal sur mon prochain album « L’amour, et c’est tout », qui sortira fin septembre. Nous sommes partis à deux reprises pendant quelques jours à la campagne et avons travaillé sur la plus grande partie des titres de ce nouveau disque. Ce furent des séances de travail très intenses, productives et joyeuses, au cours desquelles nous avons beaucoup échangé. Puis nous avons travaillé sur cet album cet hiver, nous avons enregistré les voix et les musiques chez Valentin Aubert dans son home studio. Un premier extrait intitulé « Baisers Illicites » vient d’être diffusé et maintenant, l’album est prêt à sortir.

Ton nouvel album de chansons originales, sera-t-il différent musicalement de « Robes du soir » ?

Oui en effet. « Robes du soir » est un disque de chansons jazzy, que j’ai adoré faire et porter sur scène. Après cet album et après « Messages personnels », relecture jazzy du répertoire de Françoise Hardy, j’avais envie d’évoluer vers une couleur plus pop, électro, avec davantage de claviers, et également des titres up-tempo. Par ailleurs je suis heureuse  d’interpréter des chansons d’amis artistes qui étaient déjà présents sur mon premier album. Pierre Faa qui a réalisé « Robes du soir » et avec qui j’ai également travaillé sur « Messages personnels » m’a offert deux chansons sur ce nouvel album et Eric Chemouny qui a notamment écrit « Sang pour sang » pour Johnny Hallyday et qui avait écrit la chanson « Dernier jour du printemps » sur mon premier album m’a offert « La femme d’une star » que je suis ravie d’interpréter sur une musique de Jérémie Kisling. Pour cet album, j’interprète également des titres écrits et composés par Constance Petrelli et Grégory Gabriel. Il y a une belle palette de collaborations sur ce disque.

Photo Laurence Guenoun

Photo Laurence Guenoun

Le premier extrait s’intitule « Baisers Illicites » ; de quoi parle ce morceau ?

Cette chanson parle de l’exploration des désirs, du fait de pouvoir être attiré par plusieurs personnes…

Tu l’interprètes en duo avec Nicolas Vidal ; peux-tu nous parler de votre rencontre ?

Nous nous sommes connus par le biais de Paul Abirached, talentueux guitariste de jazz qui m’a accompagnée sur mes précédentes scènes et qui accompagnait également Nicolas. Un jour, Paul m’a proposé de venir écouter Nicolas en concert à l’hôtel L’Hôtel, très beau lieu situé près de la rue des Beaux-Arts. Nous nous sommes rencontrés ce soir-là et depuis, nous sommes devenus amis. Plus tard, Nicolas a chanté avec moi une chanson de Françoise Hardy au théâtre les Déchargeurs où j’étais en résidence et nous avons eu envie de travailler ensemble même si nous ne savions pas encore très bien sous quelle forme.

Quelles ont été tes envies visuelles pour illustrer « Baisers Illicites » ?

Christophe Lafont qui a réalisé le clip a amené sa vision et son interprétation de la chanson.Nous avons voulu réaliser un clip fantasmagorique et cinématographique, avec des clins d’œil aux univers de Lynch, Almodovar, dans le sens d’une exploration du désir qui ajoute à la fois de la légèreté et de la profondeur à la chanson. Ce clip est très ancré dans notre époque même si nous ne l’avons pas du tout pensé comme un clip militant. Au départ, nous avions envisagé que seul un homme serait assis entre Nicolas et moi et puis nous avons ajouté une femme et finalement tout le monde s’embrasse dans cette vidéo… Des french kiss pour tous !

Photo Letizia Le Fur

Photo Letizia Le Fur

Ce titre donne-t-il l’atmosphère de ton nouvel album ?

Oui pour le côté électro-pop ; même si l’album est un mélange de chansons uptempo et parfois plus mélancoliques. « Baisers Illicites » possède une couleur un peu sombre alors que le reste de l’album est plus solaire.

De quoi vas-tu parler sur ce nouveau disque ?

Cela tournera encore beaucoup autour de l’amour ! J’aime cette lecture du monde autour  de l’intime, de l’introspection, qu’elle soit joyeuse ou plus mélancolique… les fêlures et la lumière…

Peux-tu nous présenter Valentin Aubert qui est aux manettes de ton nouvel album ?

Valentin est un jeune arrangeur et producteur que j’ai rencontré grâce à Nicolas Vidal. Lorsque nous avons commencé à réfléchir à mon nouveau disque, Nicolas était en train de réaliser le sien avec Valentin, qui a une double culture jazz et électro et je trouvais cela très intéressant. J’ai adoré les arrangements de Valentin sur l’album de Nicolas et nous avons eu l’idée de travailler ensemble. Pour la petite anecdote, le prof de guitare de Valentin n’était autre que Pascal Nicol, qui a enregistré toutes les guitares sur mon premier album« Robes du soir ». Tout est dans tout !

Photo Laurence Guenoun

Photo Laurence Guenoun

Quel a été le déclic pour te diriger vers un registre plus Pop ?

Je voulais explorer des couleurs musicales différentes et qui me ressemblent également aussi. Me diriger vers un style de musique que j’écoute beaucoup et qui est aussi davantage ancré dans l’époque. Et puis les rencontres avec Nicolas et Valentin ont cristallisé cette envie. Les planètes étaient bien alignées semble-t-il ! Tout s’est fait de manière très fluide et assez rapide.

Quels mots me donnerais-tu pour résumer ton nouveau chapitre discographique ?

Pop, solaire, à la fois léger et profond !

Du live est-il déjà prévu ?

Je prépare des concerts à partir de cet automne, je communiquerai bientôt sur les lieux. En ce moment, je pense à la scénographie pour ces concerts et cela sera très différent de ce que j’ai présenté sur scène jusqu’à présent, plus pop. En parallèle, j’envisage d’aller faire des concerts en Asie en 2019, notamment en Corée. J’ai très envie d’aller à la rencontre de nouveaux publics.

Commenter cet article