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Rencontre avec le chanteur Yamin Alma de passage à Paris !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Fabrice Tranzer

Photo Fabrice Tranzer

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis originaire de Perpignan et j’ai eu la chance de beaucoup voyager quand j’étais plus jeune. J’ai été danseur pendant quatorze ans dans une compagnie de danse traditionnelle de flamenco. Nous avons fait des tournées en Chine et au Mexique notamment et de ce fait, j’étais souvent sur la route. A 20 ans, je suis parti vivre en Suède durant un an et j’y ai rencontré la scène Suédoise composée de très bons songwriters Folk et Rock. J’y appris beaucoup de choses. Ensuite, je suis parti vivre à Londres durant trois ans, j’y ai travaillé avec des artistes, écrit des chansons, donné des concerts. Je me suis mis un gros challenge car c’était la musique que je voulais faire et je pense que pour bien la faire, il fallait aller la rencontrer. Je suis rentré un peu en France afin de me recentrer et je suis parti faire une tournée de trois mois aux États-Unis en compagnie d’Olivia ma compagne qui est également ma manageuse. Dans mon projet musical, je suis auteur, compositeur et interprète. Sur scène, je joue principalement de la guitare mais je joue également de la batterie, de la basse et du piano.

Quels ont été tes tous premiers pas dans la musique en termes d’instruments ?

J’ai commencé la musique à l’âge de 4 ans, mes parents m’ont inscrit au conservatoire de Perpignan et j’ai suivi un programme que l’on appelle les classes CHAM (Classes à Horaires Aménagés Musique) pendant deux après-midis par semaine durant dix ans. Cela m’a permis d’avoir une culture musicale, d’apprendre le solfège et différents instruments. J’ai suivi surtout un cursus de piano classique durant cet enseignement et la guitare est venue bien plus tard. Je me souviens que j’étais en train de regarder « Nouvelle Star » en 2008 et là, Benjamin Siksou arrive et il joue une reprise de « Just The Two Of Us » de Bill Withers. J’ai trouvé sa prestation magnifique, ça m’a touché et je suis monté chercher la guitare dans le grenier. J’ai commencé à gratter en autodidacte devant mon ordinateur. C’est devenu une passion et depuis, j’ai pris des cours de guitare Jazz-Blues afin de me perfectionner et découvrir d’autres techniques expérimentales.

T’es-tu toujours destiné à la musique et à la scène ?

Oui même si quand j’avais 10/12 ans, je voulais devenir vétérinaire mais en grandissant, je suis resté complètement amoureux de la musique et je me suis dédié à cela. Je me suis dit que c’était ce que je voulais faire et ce qui me rendait heureux.

Photo Fabrice Tranzer

Photo Fabrice Tranzer

« Into The Blue » est sorti en novembre dernier ; comment vois-tu ce disque ?

« Into The Blue » est un album que j’ai toujours rêvé de réaliser. Mes influences sont très éclectiques, j’aime des artistes Français tels que Mathieu Chedid, Jacques Brel, Jacques Higelin mais j’ai aussi un côté Americana et musique anglo-saxonne ; j’aime des songwriters comme Bob Dylan, Ryan Adams, Norah Jones ou John Mayer. Mon rêve a toujours été d’arriver à créer un disque avec cet esprit-là dedans. Pas une vibe festive mais quelque chose qui te fait te sentir bien, quelque chose de positif, assez mélancolique mais pas forcément triste, quelque chose qui te fait voyager. J’ai mis deux ans à faire cet album et j’ai tout enregistré chez moi tout seul en autoproduction. Un pote à Londres à fait les masters et il a enregistré les batteries. C’est un album que j’aime beaucoup.

« UFO » ton nouveau single est très différent musicalement parlant ; est-il représentatif de tes prochaines compositions ?

Complètement. Je pense que ce n’est pas la peine de vouloir prouver dix fois la même chose ; pour moi, un album, c’est comme un bouquin, une fois que tu as dit une chose de cette manière, cela ne sert à rien de revenir dessus à plusieurs reprises. Pour « UFO », j’avais envie d’expérimenter ce son qui est un peu dans la lignée d’artistes comme Lenny Kravitz ou Prince. J’avais le souhait de rentrer dans cette vibe plus Rock afin de voir si j’étais capable de le faire. J’aime bien me mettre des challenges.

Photo Fabrice Tranzer

Photo Fabrice Tranzer

De quoi parle ce nouveau titre ?

Dans ce titre, je raconte que j’en ai marre et que pour un soir, j’aimerais être un ovni afin de traverser le ciel et aller où je veux. C’est une chanson de liberté.

Ton prochain disque est-il déjà prêt ?

Oui, l’EP est mixé et masterisé. Tout est prêt. En ce moment, on peaufine le clip et le côté visuel. Je pense que ce prochain disque sortira cet automne et cela permettra de laisser vivre le premier.

En France, on aime mettre les artistes dans des cases et donner des points de comparaison…Si je te dis Asaf Avidan et LP, est-ce que cela te parle ?

Bien sûr, oui ! Pour moi, ce sont deux des artistes les plus intéressants de ces dernières années en termes d’univers. Quand Asaf Avidan est arrivé, il m’a mis une claque artistique. Il a une voix hors du commun, androgyne avec un range exceptionnel. C’est un super songwriter qui a brisé quelques barrières et j’ai trouvé ça assez énorme. Asaf est Israélien et il est arrivé à transcender cette musique en chantant dans une langue qui n’est pas la sienne. C’est un sacré artiste et c’est pareil pour LP.

Rencontre avec le chanteur Yamin Alma de passage à Paris !

De manière générale, quels sont les thèmes que tu abordes dans tes titres ? Pars-tu principalement de toi pour l’écriture ?

L’inspiration passe par tout dès le moment où tu arrives à être touché par quelque chose. Ce sont souvent des émotions, des injustices qui me font réagir mais également l’amour car ça inspire tout le monde.

Développes-tu ta carrière des deux côtés de l’Atlantique ?

Oui, il y a trois mois, nous sommes partis pour la première fois aux États-Unis et nous avons fait une petite tournée dans le Nord Est et nous avons joué pour la petite station de radio indépendante WPKN à Bridgeport. C’était assez énorme de rencontrer le marché Américain car il est vraiment impressionnant ; c’est une très très grosse machine.

Quelle chanson célèbre aurais-tu aimé écrire et pourquoi ?

« Man In The Mirror » de Michael Jackson car elle me donne des frissons en permanence. A chaque écoute, je vois quelque chose de nouveau dedans, je trouve que le groove de cette chanson est monstrueux, les arrangements sont parfaits, le message est magique…C’est la chanson de ma vie.

Rencontre avec le chanteur Yamin Alma de passage à Paris !
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