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Rencontre avec Levitation Free à l’occasion de la sortie prochaine d’un premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Levitation Free à l’occasion de la sortie prochaine d’un premier EP !

Peux-tu te présenter personnellement à nos lecteurs ?

Sébastien : Je m’appelle Sébastien, je suis originaire de Bretagne et plus précisément de Saint-Brieuc. Je vis à Paris depuis sept ans et j’ai fait pas mal de choses avant d’arriver dans le monde de la musique. J’ai toujours voyagé car c’est quelque chose qui me plait beaucoup. Quand je suis arrivé à Paris, j’ai rejoint un ami musicien avec qui j’ai monté un groupe. Quand nous nous sommes séparés, j’ai continué de mon côté jusqu’à la création de Levitation Free il y a un peu plus de deux ans. C’est à cette même période que j’ai quitté mon travail d’ingénieur pour me consacrer à ma passion, la musique. Je suis auteur, compositeur, interprète, je joue principalement de la guitare et du chant mais je fais aussi du synthé, de la basse et de la batterie.

Qui t’accompagne dans ce projet musical ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?

S : Je suis accompagné de JB à la basse qui a été la première personne à entrer dans le groupe. Depuis la création de Levitation Free, il y a eut beaucoup de personnes qui sont venues et qui sont parties. Actuellement, à nos côtés, il y a Antoine à la batterie et Fleur aux claviers.

JB : Nous nous sommes rencontrés par le biais d’une annonce sur un site de musiciens. Je suis arrivé à Paris il y a deux ans et demi et comme je ne connaissais pas grand monde pour faire de la musique, j’ai regardé les annonces et j’ai vu celle de Seb. Nous avons accroché directement amicalement et depuis nous travaillons ensemble. Seb compose beaucoup tout seul et ensuite on arrange en studio. Avant, je faisais du Glam Rock et j’avais envie de partir dans quelque chose de totalement différent

Rencontre avec Levitation Free à l’occasion de la sortie prochaine d’un premier EP !

Pourquoi ce choix de nom de groupe ?

S : En 2014, je suis parti pour la première fois m’occuper de personnes handicapées dans le Sud de la France avec ma mère et mon beau-père. Depuis plusieurs années, Ils faisaient plonger tous les étés des paraplégiques et tétraplégiques au large d’un centre de rééducation à Cerbère sur la côte de Perpignan. Cette expérience m’a beaucoup impacté, cela demande tellement de courage et de volonté de leur part. Certains d’entre eux ne peuvent bouger que la tête mais ils arrivent à donner leur confiance pour ce laisser guider vers l’inconnu. A chaque fois qu’ils ressortaient de l’eau, ils se sentaient tellement mieux. Pour le nom du groupe, j’ai pensé à cette liberté qu’ils retrouvaient quand ils étaient en apesanteur dans l’eau.

Comment nous présenteriez-vous « The World Is In Your Hands » qui sort dans quelques semaines ?

S : C’est une onde positive,dans cet EP, il n’y a que des bonnes énergies et de bons messages. Ce disque est très personnel, il évoque des expériences que j’ai vécues. Chaque titre a un aspect différent. Cet EP est une présentation et au-delà de la musique, il y a une vraie cohérence dans ce disque. J’ai voulu transmettre de l’amour avec ces morceaux.

Rencontre avec Levitation Free à l’occasion de la sortie prochaine d’un premier EP !

De quoi parle Levitation Free sur cet EP ?

S : « Levitation Free » est un mélange de ce que j’ai vécu avec les personnes handicapées que nous faisions plonger et ma philosophie de vie. « The World Is In Your Hands » décrit le fait que lorsque l’on se donne les moyens, tout est possible. J’ai commencé la musique très tard, à 20 ans, j’ai continué de travailler sans jamais abandonner. Aujourd’hui, je suis très fier que l’on sorte ce premier EP. « The World Is In Your Hands », c’est un peu cela, le fait de réaliser ce qui parfois nous semble impossible. Pour « Paranoïa » la ligne de basse du début m’est venue à l’esprit le lendemain des attentats du 13 novembre.Tout le monde se regardait dans la rue, il y avait une atmosphère très bizarre, c’est comme ça que la musique a commencée. Nous avons beaucoup travaillé sur ce titre en studio. Le résultat est assez déstructuré mais c’est vraiment ce que je recherchais pour cette musique. Pour ce titre, je me suis inspiré de textes que je lisais à l’époque dont les écrits de Victor Frankl et en particulier son livre « Découvrir Un Sens A Sa Vie ». Beaucoup d’influences sont intervenues dans ce titre. « Little Lola » est une chanson qui m’a été inspirée par la fille de mon ex copine qui habitait Dallas. J’ai fait un rapprochement avec ce que j’ai vécu car mes parents se sont séparés très tôt. Dans ce titre, j’évoque le fait qu’il ne faut pas avoir peur de l’amour, je pense qu’aujourd’hui on se protège beaucoup, parfois trop, certainement plus qu’avant ou nos parents vivaient toute leur vie avec la même personne. Aujourd’hui on a peur de s’engager et de souffrir, mais il est important d’aimer même si ce n’est que pour un instant, un moment, et d’arriver à voir dans l’infiniment petit une forme d’éternité.

Qu’avez-vous voulu présenter visuellement dans le clip illustrant « Paranoia » ?

S : Je me suis notamment inspiré d’une vidéo ou une Nord Coréenne disait avoir réussi à s’échapper de Corée du Nord en passant par le désert de Gobi en Mongolie. Elle disait s’être retrouvée seule sans personne pour l’aider n’y l’entendre et que les étoiles étaient la seule chose qui l’avait guidé quand sa boussole ne marchait plus. J’ai voulu mettre cela en avant dans le clip, la nature est, et a toujours été, là pour nous, il faut apprendre a l’écouter beaucoup plus car c’est elle qui nous guidera vers la liberté.

Illustration Mark Warrington

Illustration Mark Warrington

Pouvez-vous nous en dire plus sur la pochette illustrant votre EP ?

S : La pochette a été réalisée par Mark Warrington, un anglais dont j’ai découvert le travailà travers Almunia, un groupe Italien que j’aime beaucoup et qui jouera pour notre Release Party au Bus Palladium le 23 Mars. Je l’ai contacté, je lui ai envoyé deux ou trois musiques et je lui ai demandé s’il pensait pouvoir me faire la pochette du premier EP. Il m’a demandé de lui présenter le projet et de quoi allaient parler les chansons. Ce que j’aime dans son art, c’est le fait qu’il arrive à mélanger des formes de la nature avec des formes géométriques et je trouve ça super intéressant. Sur la pochette, on retrouve la thématique de l’eau avec la vague. Je suis né au bord de la mer, cela représente beaucoup pour moi et c’est un élément qui me manque à Paris, dans la vie de tous les jours. La pochette de l’EP représente entre autres la perte de mon père dont j’ai dispersé seul les cendres face à la mer pour le laisser voguer vers une nouvelle liberté. La falaise a comme la forme d'un bateau fait de toutes ces belles expériences vécues, ces expériences qui nous permettent d’avancer malgré les épreuves difficiles de la vie.

Où emmenez-vous l’auditeur ?

S : J’aimerais pouvoir l’emmener vers des horizons inconnus où tout est possible et où il ne suffit que de croire en soit.

JB : Nous l’emmenons vers un lâcher-prise également. Notre musique est assez calme et elle invite à la détente. Notre envie de de toucher émotionnellement l’auditeur.

La suite de « The World Is In Your Hands » est-elle déjà écrite ?

S : De nouvelles musiques sont déjà écrites, mais pour le moment je ne sais pas si elles seront destinées à un prochain EP ou à un album.

Photo Emma Jane Brown

Photo Emma Jane Brown

Quels sont les styles musicaux qui font partie de votre culture musicale ?

S : Musicalement, je suis passé par toutes les phases. J’ai démarré avec NRJ, je suis passé par du Rap et de l’Electro! J’ai eu ma période Rock et j’ai découvert le groupe Pink Floyd à ce moment-là. J’aime beaucoup la musique Funk également. En ce moment, j’écoute beaucoup de Trap.

JB : J’ai commencé le piano classique quand j’avais 10 ans puis j’ai appris à jouer du Blues au conservatoire. A 15 ans, je me suis mis à la basse et à cette époque, j’ai commencé à écouter du Neo Metal, du Hard Rock et du Glam Rock. Avec le temps, je me suis assagi et quand je suis venu m’installer à Paris, j’ai découvert la musique psyché et je me suis intéressé à une autre culture. En ce moment, j’écoute beaucoup d’Electro.

Avez-vous des projets scéniques ?

S : Nous serons en concert le 23 Mars au Bus Palladium pour notre release party. Des choses sont en train de se faire avec deux chorégraphes et deux danseuses afin de mettre en place une chorégraphie. Scéniquement, j’ai besoin de liberté, je ne me vois pas rester statique derrière ma guitare.

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