Rencontre avec LeMarquis à l’occasion de la sortie de son nouvel EP !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Théo, j’ai 24 ans et je viens de Nîmes. Je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue principalement de la guitare, de la basse et j’ai appris à jouer des claviers tout seul. Je suis plutôt un musicien autodidacte. J’aime tellement la musique que cela m’a donné envie d’en jouer de plein de moyens possibles. Le projet LeMarquis existe depuis 3-4 ans et cela fait également le même nombre d’années que j’habite à Paris.
Comment est né LeMarquis ? Peux-tu nous expliquer ce choix de pseudo ?
J’ai commencé à faire de la musique il y a assez longtemps. J’enregistrais mes morceaux sur un vieil enregistreur à cassettes du temps du collège et ensuite sur mon ordinateur au lycée. Avec des logiciels, on peut plus facilement faire des morceaux Electro qu’en enregistrant de vrais instruments. En 2012, j’ai voulu poster ma musique sur Internet pour voir les réactions tout simplement. A cette époque, je cherchais des noms et j’ai trouvé LeMarquis. Je trouvais que cela sonnait bien et puis c’était un nom en Français. Je voulais un pseudo qui sonne classe et qui fasse un peu stylé. Indirectement, je pense qu’il y a une sorte d’hommage à la French Touch dans le choix de ce nom.
As-tu toujours baigné dans la musique électronique ?
Non car mes parents écoutent beaucoup de musique et mon père m’a initié au Rock et aux groupes comme les Beatles et les Rolling Stones. Par la suite, j’ai écouté des groupes comme Arctic Monkeys et en même temps un peu d’Electro et de Rap. C’est à partir du lycée que j’ai commencé à vraiment kiffer l’Electro. Au début, j’écoutais les classiques comme Daft Punk, Stardust, Justice, Cassius…
Te voyais-tu devenir artiste ou à l’origine étais-tu plus intéressé par la production ou le mix ?
J’ai toujours voulu faire de la musique et essayer d’en vivre mais je n’imaginais pas que cela soit possible du temps du lycée. Pour ne pas décevoir les parents et assurer l’avenir, j’ai fait des études pour devenir ingénieur du son. J’avais pour but de travailler dans le mix ou le live. Il y avait plein de débouchés possibles dans ce secteur. Finalement, pendant mes études, la musique commençait à marcher un peu, je mixais dans des soirées et j’ai décidé de me rapprocher de la capitale afin de ne plus avoir à faire des allers-retours entre Toulon et Paris. J’ai arrêté mes études en cours de route, j’ai développé mon réseau, j’ai mixé en soirée le plus possible et j’ai commencé à sortir des sons.
Tu as deux EPS à ton actif ; comment vois-tu ces deux disques ?
Il n’y a pas vraiment de fil conducteur dans chaque EP, ce sont juste des sélections de morceaux que j’ai faites avec les labels Nowadays pour le premier et Club Riviera pour le second. Je compose des titres en permanence et du coup, j’ai toujours une dizaine de titres à disposition pour un EP. Je pense que si j’avais une vision spécifique à avoir, cela serait plutôt pour un album car pour moi, un EP permet juste de partager plein de morceaux avec le public. Je trouve qu’un EP est un format trop court pour avoir un concept. Indirectement, il y a peut-être une cohérence et un style qui se dégage de ces EPS mais en principe, ce sont simplement des morceaux faits à certaines époques et qui reflètent ce qui m’inspire.
Penses-tu privilégier le format EP ou vas-tu travailler sur un album ?
A l’heure d’aujourd’hui, je ne sais pas ce qui suivra « Signs », je ne sais pas si ce sera un autre EP ou un album mais en tout cas, je pense plus à un album quand je travaille de nouveaux titres. Actuellement, je compose des morceaux encore plus efficaces et « accessibles » mais aussi des morceaux club afin que cela ne soit pas trop répétitif et qu’il y ait une large palette surtout si je veux proposer un album.
Quelles sont les « nouveautés » sur « Signs » ?
La première « nouveauté » est le fait que je chante sur tous les morceaux, il n’y a pas de featuring. Le style est un peu plus Pop. On y retrouve, tout de même, le côté Electro, il y a un morceau qui est plus club que les autres et il y en a un qui est plus doux. Quand je fais de la musique, j’essaie de ne pas me poser trop de questions afin de rester libre et ces titres sont ce qui est venu assez naturellement. Par rapport au premier EP, il y a plus de guitares et d’éléments organiques.
Etait-ce une évidence d’assurer toi-même la partie vocale de tes titres ?
Je chantais déjà sur les tous premiers morceaux que j’avais mis en ligne sur Soundcloud. Pour l’un de mes premiers titres, j’avais samplé un vieux morceau Disco-Funk, je chantais par-dessus et par la suite, j’ai commencé les remixes. Pour moi, l’un ne va pas s’en l’autre. Pour « Signs », j’ai chanté tous les morceaux, on s’est dit avec mon label que nous allions garder les morceaux ainsi mais cela ne veut pas dire que je ne sois pas ouvert aux featurings car j’ai adoré travailler avec Maribelle et Chiara Noriko sur mon premier EP. « Signs » permet de mettre en avant le fait que je chante et que je joue de la guitare. Mon label a vu cela comme une force dans mon projet musical.
De quoi parlent les quatre chansons composant ton second EP ?
« Up All Night » est un son sur le monde de la nuit, les soirées, les rencontres et le désir ; cela reflète un peu ce que je vis et je dois dire qu’il y a des bribes de vécu dans chaque chanson, mais je n’accorde pas forcément autant d’importance aux paroles qu’aux mélodies. Souvent, les mots sortent tous seuls. « Friendzone » est un délire, le thème rejoint un peu celui de « Up All Night », je trouvais cela marrant de prendre le point de vue du mec qui galère à essayer de séduire une fille. « MYL » parle des relations à longue distance et « Pressure » parle de tensions dans un couple.
Peux-tu nous en dire plus sur le clip illustrant « Up All Night » ?
C’est mon premier clip, nous l’avons tourné fin décembre et il a été réalisé par Emmanuel Giraud qui est un réalisateur et photographe habitué des cercles de la mode. Emmanuel nous a présenté à moi et à mon label un pitch et cela m’a plu, j’ai aimé les références, la qualité photo du clip, les couleurs, …J’aime dire que c’est un clip Pop qui célèbre un peu la jeunesse Parisienne et on y retrouve une imagerie hyper sexy qui colle au son. Je trouve ce clip très cool.
Mixes-tu en France mais aussi à l’étranger en parallèle au développement de ton projet musical ?
En fait, je suis DJ, principalement. Je mixe plus pour le moment en France mais j’ai déjà tourné un peu partout. J’ai fait une tournée en Asie et j’ai eu des dates ponctuelles au Canada, à Londres, en Norvège…J’ai bien les sons club et ceux plus Pop et j’aime autant jouer de la guitare que mixer. Les gens me connaissent plus en tant que DJ mais je suis en train de leur montrer que je chante également et c’est aussi pour cela que j’apparais dans le clip de « Up All Night » et que je chante et que je joue de la guitare afin que le projet soit personnifié.
Quels sont tes prochains projets pour 2018 ?
Il y a des remixes prévus qui arrivent pour l’EP. Des artistes vont me remixer et je vais également les remixer moi aussi. Je vais continuer à travailler sur des nouveaux morceaux et nous verrons bien si la prochaine étape est un autre EP ou un album. J’aimerais faire des featurings avec d’autres artistes et notamment un rappeur. J’avais remixé à l’époque un titre de Ludacris et je trouve ça cool de rapper sur un titre House. Du live est prévu, c’est en cours…En parallèle à mon projet musical, je compose depuis septembre dernier des instrus pour des rappeurs.
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LeMarquis - Up All Night (Official Video)
LE MARQUIS 'UP ALL NIGHT' (OFFICIAL VIDEO) Taken from 'Signs' Ep Purchase the single : https://LeMarquis.lnk.to/UpAllNight Purchase the EP : https://LeMarquis.lnk.to/SignsEP © 2018 LeMarquis under...
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Signs - EP par LeMarquis sur Apple Music
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