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Rencontre avec Mika Hary à l’occasion de l’arrivée de son premier album en France !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Tamar Karavan

Photo Tamar Karavan

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Mika Hary, je suis auteur, interprète et je joue du piano. Je suis originaire d’une petite ville dans le Nord d’Israël et maintenant je vis à Tel Aviv. Mon premier EP est sorti cet automne en France et mon premier album baptisé « When Morning Comes » sortira cet hiver sur le label BMG.

Comment as-tu débuté la musique ?

La musique a toujours été une chose naturelle pour moi. Mes parents écoutaient beaucoup de musique à la maison, ils m’ont souvent emmené à des concerts et j’avais des activités musicales dès mon plus jeune âge. Quand j’ai décidé que je voulais apprendre à jouer du piano, j’étais très déterminée, j’en ai réclamé un à mes parents avec insistance jusqu’à ce qu’ils m’en offrent un pour mes 6 ans. Je me souviens très bien de ce jour, nous vivions dans une maison à laquelle on accédait par une route qui descendait jusqu’à chez nous et j’ai aperçu un gros camion qui arrivait au loin et c’était ma surprise d’anniversaire, mon piano ! J’étais vraiment heureuse et depuis que je l’ai eu, je n’ai jamais cessé de jouer. Le fait de chanter et d’écrire des chansons est aussi quelque chose de naturel tout comme le fait de tenter de reproduire au piano des chansons que j’entendais.

Et professionnellement parlant ?

Tout aussi naturellement, à vrai dire, cela a été la continuité logique des choses. J’ai toujours fait de la musique et c’est ce que j’aime le plus. Je ne me suis jamais posée de questions par rapport à en faire mon métier et je dois dire que mes parents m’ont toujours encouragée dans ce sens.

Photo Tamar Karavan

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Comment décrirais-tu ton son ?

C’est très dur de présenter son propre son car ce que tu fais est un mélange de tout ce que tu écoutes. Encore une fois, c’est quelque chose qui est venu naturellement et que je n’ai pas essayé de façonner. Je pense que je suis autant inspirée par le Jazz traditionnel et par les grands songwritters. Musicalement, je suis assez retro dans ce que j’écoute, j’adore la musique des années 60 même s’il y a des groupes Indie actuels que j’adore. Je te citerais des gens comme Joni Mitchell et Paul Simon car ce sont des artistes que je peux écouter qu’importe mon humeur. Je fais toujours de mon mieux pour écrire la meilleure chanson possible et pour moi, l’élément principal reste le texte, le son vient l’habiller ensuite et comme j’ai des influences Blues et Jazz, on les retrouve dedans comme la musique Folk Israélienne avec laquelle j’ai grandi.

Quels adjectifs me donnerais-tu pour présenter ta musique ?

Je dirais qu’elle est intime et que ma musique peut être douce et parfois mélancolique, émotionnelle et sincère. 

Est-ce que Norah Jones fait partie de tes inspirations ?

Absolument ! Je l’adore et je l’aime d’autant plus depuis que je l’ai vue en live. Je dois avouer, en revanche, que cela m’a pris un peu de temps pour comprendre son génie. J’adorais ses albums mais j’ai vraiment réalisé combien elle est incroyable en tant que chanteuse et pianiste lors de son concert.

Photo Tamar Karavan

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Tu chantes « La Dame Brune », peux-tu nous en dire plus sur cette reprise et sur Eran Weitz ?

Cette chanson de Barbara et Georges Moustaki a été traduite en Hébreu il y a plusieurs décennies et c’était devenu un grand succès en Israël. Même avant de débuter une carrière en France, je cherchais une chanson Française à reprendre car une famille aux origines Françaises m’avait engagée pour un événement spécial en Israël. Je dois dire aussi que la vérité tout simplement est aussi que j’aime le Français. C’est mon mari qui a eu l’idée de cette reprise de « La Dame Brune » et il m’a dit que je pouvais aussi bien la faire en Hébreu et en Français. Je l’ai fait, je continue de la jouer en concert et cette chanson a trouvé tout naturellement son chemin sur l’album. Eran qui joue de la guitare et chante avec moi sur ce morceau est un musicien talentueux et il est également producteur de spectacles.

Peux-tu nous en dire plus sur ton premier clip ?

J’aime beaucoup ce clip que je trouve vraiment spécial. Il a été réalisé par le talentueux Ori Burg et ça a été une très belle expérience que de collaborer avec lui sur le scénario de la vidéo. La chanson « When Morning Comes » est très romantique mais elle parle aussi du fait d’être indépendante. Il y a des paroles très douces dans ce titre mais cela dit aussi que le lendemain matin, je veux me retrouver seule et ne pas être dépendante de mon amoureux. L’idée de la vidéo est venue du fait que nous ne voulions pas mettre en images une histoire de tous les jours entre un homme et une femme comme on peut en voir beaucoup dans les clips. Comme cette chanson parle d’indépendance et du fait de grandir, nous nous sommes dit que nous allions mettre à l’écran une jeune fille et pour tout te dire, la jeune astronaute est interprétée par Ayala ma cousine qui est vraiment une chic fille très talentueuse.  Nous avons imaginé l’histoire d’une jeune fille qui part en périple et durant lequel elle sauve une fleur qui symbolise la vie mais aussi un nouveau commencement. Elle s’assure que cette fleur continuera d’exister même si ce n’est pas le cas de ce qui l’entoure.

Pourquoi as-tu choisi « When Morning Comes » comme premier single et comme nom de ton EP et de ton album ? Que représente cette chanson pour toi ?

Il y a quelque chose de très universel dans le message contenu dans cette chanson et mon entourage et moi-même avons ressenti quelque chose de très communicatif à propos de ce morceau. En tant qu’artiste, je pense que tu cherches en permanence à trouver le juste équilibre entre le fait de rester honnête avec soi-même et le fait de chercher à communiquer avec les gens qui vont écouter ta musique et « When Morning Comes » correspondait à tout ceci. J’aimais le titre de cette chanson car il y a une sorte de luminosité qui s’en dégage. Je me suis mise dans la peau de celui qui va écouter l’album et je me suis demandé quel titre attirerait mon attention afin que j’écoute le disque.

Photo Tamar Karavan

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De quoi parlent tes chansons ?

Elles parlent principalement d’expériences intimes et de relations mais pas seulement amoureuses puisqu’il y a notamment une chanson à propos de ma relation avec ma mère sur l’album. Il y a aussi une chanson dans laquelle je m’adresse à moi-même.

Serais-tu intéressée par le fait de mélangerton univers musical à d’autres totalement différents comme de l’Electro ou du Hip Hop ?

Oui, j’adorerais ! Ce serait intéressant pour moi mais je n’ai pas encore trouvé la bonne façon ou le bon partenaire pour le faire.

Quels sont tes prochains projets ?

Mon premier album va sortir cet hiver en France et je serais de retour le 12 février à Paris afin de donner un concert au Café de la Danse ; j’y serais accompagnée par mon nouveau groupe de musiciens et nous y présenterons les chansons de l’album. Un nouveau single arrivera mais pour l’instant, il n’y a pas de date précise de sortie. La même version de mon album sortira également en Israël mais je peux te dire que je travaille déjà sur mon prochain disque en Anglais. J’ai déjà fait également quelques nouvelles chansons en Hébreu mais nous verrons bien ce qu'il en adviendra…En 2018, je donnerais des concerts en Europe et en Israël.

 

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