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Rencontre avec Chloé Breit à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Olivier C Picture

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Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Chloé Breit, je suis auteure-compositrice-interprète, je joue de la guitare, du piano et je viens de commencer les percussions. Je n’explique pas mon amour pour la musique car je n’ai pas de musiciens dans ma famille mais c’est une passion que j’ai depuis que je suis toute petite. J’ai commencé par faire des covers sur Internet avant de sortir mon premier EP de chansons originales.

Ton premier EP est chanté en Anglais ; cela veut-il dire que ton projet musical a vu le jour hors de France ?

Le fait d’être partie l’année dernière à Birmingham durant deux mois et demi a été un tournant pour moi. J’ai participé à des open mics en Angleterre, j’ai commencé à écrire et à proposer mes propres chansons. Le fait de chanter en Anglais est également dû à mes influences musicales mais j’ai quelques chansons en Français qui ne sont pas sur l’EP.

Comment nous présenterais-tu « Hazy Line » ?

Musicalement, « Hazy Line » est un mélange de Pop, de Soul et de Jazz. J’ai tout écrit et composé moi-même et je me suis fait aider par un ingénieur du son pour les arrangements. Pour moi, cet EP est une carte visite et un tournant car j’avais fait le tour des covers. Je voulais proposer mes propres chansons et voir le résultat. Cet EP a été un défi personnel. Je suis très contente du résultat et cela me donne encore plus l’envie de continuer.

Rencontre avec Chloé Breit à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Pourquoi te présenter au grand public avec ces quatre titres en particulier ?

En Anglais Hazy signifie flou/brumeux et Line veut dire barrière/frontière. Il y a une histoire qui se suit dans les quatre titres de l’EP et dans chaque titre, il y a cette idée de limite floue et d’instants où l’on peut être perdu. Il y a une chronologie dans ces quatre morceaux qui expriment ce que j’ai vécu l’année dernière.

De quoi parles-tu dans tes textes ?

Quand j’étais en Angleterre, je me sentais plus chez moi qu’à la maison. Il y a une chanson qui parle de cette notion de repère afin de savoir où est son chez-soi. « Is It The End » parle de rupture. Dans cette chanson, je demande à mon copain de l’époque si c’est la fin de notre relation car je me sens perdue. « Hazy Line » est une chanson que j’ai écrit pour un ami de qui j’étais très proche. Nous ne savions pas si c’était uniquement de l’amitié entre nous et nous étions donc un peu perdus.

Travailles-tu déjà à la prochaine étape de ton parcours ?

Je continue à écrire et à composer en fonction de quand vient l’inspiration car on ne peut pas la commander. Je prévois la suite que ce soit un second EP ou un album et le clip illustrant « Is It The End » va bientôt être tourné. J’aimerais être encore plus pointue dans mon style musical et me diriger un peu plus vers le Jazz. J’aimerais trouver la bonne alchimie entre le guitare/voix ou le piano/voix que je propose sur scène et quelque chose de plus travaillé en studio.

Photo Eloïse Molinié

Photo Eloïse Molinié

« Hazy Line » est autoproduit ; quels seraient les avantages et les inconvénients de l’autoproduction selon toi ?

Quand on est autoproduit, on est indépendant et on peut tout choisir de a à z mais il y a des contraintes budgétaires. Pour ma part, j’ai travaillé avec un très petit budget mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas y arriver en proposant quelque chose de qualité. Il faut juste être exigeant avec soi-même.

Peux-tu nous parler de tes références musicales ?

J’en ai beaucoup ! En ce moment, j’écoute beaucoup « Frank » le tout premier album d’Amy Winehouse. Par ailleurs, j’aime bien Ben L’Oncle Soul, Bill Withers, Otis Redding, Melody Gardot, Lianne La Havas

A Quoi ressembles-tu sur scène ?

Je joue, principalement, en guitare-voix, seule sur scène. J’ai déjà joué pour un tremplin avec un contrebassiste et un batteur, ce qui m’a permis d’explorer le côté un peu plus Jazz de mes chansons et des reprises. Je devrais bientôt travailler avec un pianiste…Tout dépend du lieu et de l’instant.

Photo Olivier C Picture

Photo Olivier C Picture

Vas-tu défendre « Hazy Line » hors de nos frontières ?

Depuis que je suis revenue d’Angleterre, j’ai envie d’y retourner…Dès que j’ai l’opportunité, les moyens nécessaires et le temps, j’y retournerais. En Angleterre, les gens sont très avenants et même si je sortais seule quand je faisais des scènes ouvertes, je me suis liée facilement et j’ai eu de super retours sur ma musique, ce qui est hyper motivant !

Plusieurs covers sont disponibles sur Youtube ; est-ce pour toi le meilleur moyen pour un artiste de se faire connaitre de nos jours ?

Je ne sais pas si c’est le meilleur moyen mais je pense que c’est important. Quand on n’est pas connu, poster des reprises sur Youtube permet de susciter plus l’intérêt puisque l’on présente aux spectateurs quelque chose qu’ils connaissent déjà de façon revisitée. La personne peut donc avoir envie de découvrir notre propre univers et quand on est autoproduit, c’est plus simple d’approcher les gens par des covers mais ce n’est pas non plus indispensable.

Photo Eloïse Molinié

Photo Eloïse Molinié

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