Rencontre avec Eva-Léa, un talent très prometteur !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis danseuse, comédienne et chanteuse. J’ai monté un spectacle jeune public et je joue en tant que comédienne dans différents projets mais plus au théâtre. Je chante sur les bateaux Parisiens pour animer les diner croisières sur la Seine. En parallèle à tout cela, j’ai un projet de compositions personnelles qui me tient à cœur et je viens de sortir un premier EP composé de six titres.

Peux-tu revenir pour nous sur tes débuts musicaux ?

J’ai pris des cours particuliers de chant à Nice en plus des cours de danse et de théâtre que je suivais déjà de manière plus sérieuse et je me suis rendue compte que le chant me plaisait beaucoup.  J’ai décidé de remonter à Paris afin de faire une école de comédie musicale pour pouvoir faire à fond ces trois disciplines. Je me suis inscrite à l’ISAS où j’ai vraiment appris à chanter durant trois ans. Depuis, j’ai continué à me perfectionner même si nous apprenons toujours. Je te dirais que j’ai vraiment pris confiance en moi grâce à mon travail sur les bateaux Parisiens. 

Comment est né ton premier EP ?

J’aime beaucoup écrire depuis toujours et je te dirais que je pars toujours des textes car je suis avant tout chanteuse. Je ne suis pas musicienne de formation. En prenant confiance en moi grâce à mes spectacles et sur les bateaux, en parallèle à un stage d’écriture, j’ai commencé à me dire qu’il fallait peut-être y croire un peu et qu’il fallait que je me lance. Je pense que c’était le bon moment. Cet EP est né de la rencontre avec Florian Rousseau alias Rousse qui m’a énormément aidé. Rousse a mis en musique mes textes et il a trouvé des mélodies pour ceux qui n’en avaient pas encore. Nous avons enregistré l’EP dans son home studio à Nancy. Cet EP vient de sortir et nous avons fait le concert de sortie au Sunset Sunside à Paris, la salle était pleine et ça s’est très bien passé.

Comment nous présenterais-tu ton univers ?

Je dirais qu’il est poétique, mystérieux et clair-obscur. Musicalement, je dirais que c’est de la chanson Française à texte. L’EP est assez Pop mais sur scène, c’est beaucoup plus intimiste et plus Jazz.

Qui est Mademoiselle Papillon ?

Mademoiselle Papillon est ma cousine. J’ai écrit cette chanson comme si une grande sœur s’adressait à sa petite sœur.

De quoi parles-tu dans tes textes ?

Ce sont souvent des thèmes classiques comme l’amour, la mort et l’amitié. Je te dirais que ce qui ressort de mes chansons est la capacité à voir la beauté à travers la douleur et les difficultés. Je ne dis pas que moi j’y arrive mais c’est en tout cas ce vers quoi j’ai envie de tendre et ce vers quoi j’invite les gens.

Tu n’es pas seule sur scène ; peux-tu nous en dire plus sur ton acolyte ?

Je suis accompagnée de Florian alias Rousse. Nous nous sommes rencontrés sur le tournage d’une pub où nous étions figurants. Nous avions sympathisé et nous sommes devenus amis. Il y a un, il a senti que j’avais envie de faire mes chansons afin de me lancer. Il m’a beaucoup boosté et j’ai commencé les co-plateaux grâce à lui. Nous travaillons ensemble et sans lui, l’EP ne serait pas et les chansons ne seraient pas ce qu’elles sont.

Qui retrouve-t-on dans tes principales références musicales ?

Dans les sept familles de la chanson Française, je te dirais que je me situe dans la lignée de Gainsbourg et de tous ces poètes décalés. Je te citerais également Michel Berger, Alain Bashung, Françoise Hardy ou encore Alain Souchon. Même si cela ne s’entend pas directement dans ma musique, j’ai énormément écouté de musiques traditionnelles du monde et de Jazz. Je pense que cela s’entend plus sur scène. En dehors de cela, j’écoute beaucoup Alex Beaupain, Albin de la Simone, Mathieu Boogaerts, Matthieu Chedid, Arthur H, Etienne Daho, Vanessa Paradis ou encore Benjamin Biolay, mais également des classiques comme Barbara et Brassens. Ce qui est certain, c’est que je suis plus chanson Française que chanson Anglo-saxonne mais j’écoute vraiment tous les styles.

Mélanges-tu chant et « acting » sur scène ?

Je ne joue pas sur scène car le mot serait un peu exagéré. Sur scène, je reste au plus près de ce que je suis au quotidien même s’il faut pousser le curseur pour avoir une attitude scénique. Je ne me suis pas construit un personnage. Il y a des transitions qui font écho les unes aux autres et un fil conducteur lors de mes concerts. Je te dirais qu’il y a un spectacle autour du thème de la magie.

Une mise en images d’un ou de plusieurs clips est-elle prévue ?

C’est la prochaine étape ! Je voudrais faire deux vidéos, l’une en studio et un clip. J’aimerais mettre en images « Baiser Bleu » et en studio, rien n’est arrêté encore mais je serais accompagnée du contrebassiste qui joue avec nous en live et ce sera une version inédite.

As-tu des projets et/ou actualités en tant que comédienne en parallèle à ton projet musical ?

Oui, je vais jouer au Collège des Bernardins le 08 novembre dans « Le Jeu de la Mise en Terre ». C’est un spectacle qui mêle théâtre physique et théâtre numérique. Ce projet théâtral questionne notre rapport à la mort et au sacré face à l’importance que prend le numérique dans notre société. Je suis en plein démarchage pour « Alice au-delà des Différences » mon spectacle musical pour jeune public que nous avons déjà pas mal joué à la Comédie Saint-Michel et même à Casablanca en tournée.

Quelles sont tes prochaines dates de concert ?

Je vais présenter mes chansons le 17 octobre au Connétable à Paris, le 20 octobre au Nancy Jazz Pulsation à Thionville, le 27 octobre à La Plantation à Nancy et le 25 novembre à La Tête de Chou à Paris. D’autres dates devraient se programmer bientôt…