Le chanteur Peter Cincotti vous présente son nouvel album !

Comme le sous-entendrait le titre, ton nouvel album « Long Way From Home » a-t-il été enregistré loin de chez toi ?

Ce disque est né effectivement loin de chez moi. C’est le premier album que j’ai écrit, arrangé et produit moi-même et cela a changé beaucoup de choses. J’ai construit mon propre studio pour enregistrer « Long Way From Home ». Je suis content que l’album soit sorti et d'être de retour en France pour la promotion.

Pourquoi y-a-t-il eu autant de temps entre la sortie de « Metropolis » et « Long Way From Home » ?

Tout d’abord, le processus de construction du studio a pris trois ans. Comme j’étais le seul maitre à bord pour cet album, j’ai dû apprendre beaucoup de choses et cela va de la production à l’ingénierie en passant par l’enregistrement, les arrangements, l’édition…En parallèle à tout ceci, j’étais très occupé également du point de vue de l’écriture de l’album. Cela m’a pris beaucoup de temps. Durant une année, j’ai cherché les meilleurs mixeurs à travers le monde. C’est aussi pour cela que j’ai sorti un EP baptisé « Exit 105 » l’année passée afin de donner un avant-gout de l’album.

En écoutant ton nouvel album, j’ai le sentiment que ton son a évolué et qu’il est définitivement plus Pop et sexy ; ai-je raison ?

A l’écoute de « Long Way From Home », chacun aura une réaction différente et chaque interprétation sera bonne mais je te remercie, je le prends comme un compliment.

Quels sont les principaux thèmes que tu abordes dans tes nouvelles chansons ?

Ce disque est certainement celui qui est le plus personnel à ce jour. Contrairement à mes précédents albums qui étaient plus basés sur l’observation de mes concitoyens, « Long Way From Home » parle plus de relations amoureuses, du fait de tomber amoureux, de rompre mais aussi de nostalgie.

J’ai lu quelque part que le processus d’écriture de cet album a été un peu particulier…Peux-tu nous en dire plus ?

Beaucoup de ces nouvelles chansons sont nées de rêves. Je me réveillais et j’avais une chanson. Certaines ont été de véritables cadeaux. Le fait d’avoir accès 24h sur 24h au studio, cela m’a permis d’aller au bout de mes idées sans attendre, sans avoir à prendre rendez-vous pour finir une chanson. Peut-être que cela a affecté mon subconscient…

Le piano est ton instrument de prédilection, on pourrait même parler de véritable histoire d’amour. Est-ce que ton nouvel album a été construit de telle sorte que le piano soit remis au centre pour surligner son importance ?

Oui, je voulais avoir beaucoup plus de piano sur cet album. « Metropolis » était un disque concept, celui-ci aussi mais d’une manière différente. D’une certaine façon, il y a plus de Jazz sur ce nouveau disque même si c’est le plus Pop de ma carrière.

Comment gères-tu le côté classique de l’instrument et la modernité de ta musique ?

Cet album est une tentative de modernisation du piano. De nos jours, cet instrument a une image assez rétro et il ne sert quasiment plus que comme accompagnement. Peu d’artistes à l’exception notamment de Coldplay, John Legend ou Alicia Keys lui redonnent une place de choix. Aujourd’hui, personne ne devient dingue en écoutant du piano alors que c’était le cas au siècle passé grâce à des gens tels que Fats Waller, Jerry Lee Lewis ou Elton John.  J’aimerais revenir à ça dans une façon plus moderne.

A part tes rêves, qu’est-ce qui t’a inspiré durant la création « Long Way From Home » ?

Les femmes (rires) !

Avec qui aimerais-tu partagé un duo ou pour qui aimerais-tu écrire ou composer ?

J’aimerais beaucoup faire une collaboration avec David Guetta, j’avais d’ailleurs repris l’un de ses titres lors d’une émission en France il y a quelques années. Je me verrais bien collaborer avec des artistes totalement différents de moi. Apporter du piano dans de l’Electro, de l’EDM ou du Hip Hop, cela m’intéressait beaucoup car cela serait quelque chose de nouveau. Espérons que ce nouvel album soit un premier pas vers cela !

Quel serait ton lieu préféré loin de chez toi ?

La France, bien sûr ! (Rires).