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Le chanteur Vaslo vous présente son univers !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Kobayashi Photography

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Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Valentin Gilbert, j’ai 29 ans, je viens de Fontenay-aux-Roses dans le 92 et mon nom de scène est VASLO. Je suis auteur, compositeur, interprète et guitariste mais j’ai commencé par la clarinette. J’en ai joué en conservatoire pendant 15 ans. Le chant est venu bien après à mes 21 ans. S’il fallait définir ma musique, je dirais Pop-Rock progressif. J’aime le mot progressif car il couvre plutôt bien mon univers : la plupart des titres commencent calmement pour mettre le public dans une certaine ambiance puis ils gagnent en intensité et en rythme. Pour l’écriture de mes premiers textes en Français, j’ai travaillé avec ma mère qui a une vraie sensibilité littéraire. Elle accorde beaucoup d’importance au sens des mots et moi à leur son. Nous formons une bonne équipe !

Que signifie ton pseudo ?

Vaslo est un « jeu de mots ». Mes parents m’appellent Valent et comme j’écris à la fois en Français et en Anglais, j’ai « traduit » Valent en Anglais et cela donne go slow. J’ai enlevé le w car je ne voulais pas que mon univers soit assimilé à la lenteur.

Quand et comment a commencé ta carrière musicale ?

Mon projet musical a 2 ans. L’idée première était de tester mes compositions en scènes ouvertes puis j’ai eu envie de jouer plus et plus longtemps. Je me suis inscrit au tremplin Fallenfest et suis arrivé 3ème du concours. Grâce à ce tremplin, mon projet a énormément évolué.

Le chanteur Vaslo vous présente son univers !

Evolues-tu en solo ou es-tu accompagné ?

J’évoluais en solo au départ avec ma guitare mais au fur et à mesure, j’ai rencontré des musiciens sur ma route et ils m’accompagnent depuis. Un ami qui m’accompagnait au djembé m’a fait rencontrer une chorale Gospel qui m’a rejointe sur quelques scènes. Parmi ces choristes, il y avait Camille Pereda, une violoniste. Elle a rajouté son instrument dans l’addition.
Je suis aussi bénévole au FIEALD, la plus belle scène ouverte de Paris au Théâtre Trévise, j’y ai rencontré Etienne Allimann qui lui est multiinstrumentiste (trombone, cajon) et a remplacé le djembéiste. Je te dirais qu’à nous trois nous formons le noyau dur mais je fais parfois appel à la violoncelliste Marion Elan Trigo que j’ai rencontrée parmi les musiciens du métro dont je fais partie. Bref la musique est une question de rencontre. A la sortie de mon EP, j’ai voulu le présenter au public en showcase et j’ai fait appel à divers amis musiciens. Nous étions sept sur scène.

De quoi parles-tu dans tes textes ?

Je parle de réveil, de rencontre, d’amour, d’espoir… L’EP s’intitule « Réveil » et chacune des chansons parle de cela dans un angle à chaque fois différent : c’est un déclic, une renaissance, un voyage, un tournant, une prise de conscience. « Save » est un déclic personnel dans une relation qui s’essouffle, le personnage quitte l’autre pour se retrouver. Dans « Amor(T) », c’est réaliser que nous sommes entourés de gens qui pensent à mal alors que nous ne les imaginions pas comme cela. « Phare de Terre » parle de voyage et « Single Man » parle de l’autre qui nous révèle, nous fait éclore.

Travailles-tu dans la musique à plein temps ?

Non mais j’y compte bien ! Il y a un an, j’ai quitté mon travail dans le marketing et la communication car c’était le bon moment pour prendre le temps de réfléchir à mon projet et de le développer à mon rythme. A côté de la musique, je suis auto-entrepreneur dans la création d’identités visuelles et sites Web. Ces deux projets se développent en parallèle mais avec toujours cette idée que la musique reste ma priorité.

Photo Kobayashi Photography

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Tu chantes en Français et en Anglais, d’où te vient cette double culture ?

Je ne dirais pas que c’est réellement une double culture mais plus le fait qu’une langue m’inspire certaines choses plus que l’autre et vice-versa. L’Anglais est une langue très mélodique. Souvent quand je commence à composer, je pose quelques accords et par-dessus je mets la mélodie sur laquelle je chante en yaourt et c’est très proche de l’anglais. Les sons vont donc déterminer l’histoire en quelques sortes. En Français, c’est l’inverse, je vais partir d’une histoire et je vais déployer la mélodie en fonction du rythme imposé par les mots.

Que mettrais-tu en avant dans ton projet musical ?

Ce que je mettrais en avant, ce serait la voix. J’aime jouer avec la voix et les sons. Je suis dans une exploration vocale constante. Par exemple en ce moment, j’aime beaucoup imiter le son du doudouk, une flûte du désert.

Photo Kobayashi Photography

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Comment s’est passé le tournage de « Phare de Terre » ?

« Phare de Terre » est mon deuxième clip et il a été tourné par mon ami monteur et réalisateur Thomas Laufer. Il a fait peu de clips mais j’aimais beaucoup son esthétisme. Nous sommes partis sur la côte Atlantique à Mesquer afin de prendre des photos pour illustrer l’EP. Je n’avais en tête que la photo du visuel. Je voulais un lit en fer forgé sur une plage et qu’on me voit marcher vers la mer. Au moment où j’ai dit à Thomas qu’on partait prendre cette photo, il m’a dit que ce serait dommage de ne pas en profiter et nous avons travaillé tous les deux sur le scénario d’un clip. « Phare de Terre » parle de voyage intérieur avec un thème très maritime et c’est le titre qui se prêtait le mieux au décor. Le lit se transforme en radeau et vogue vers l’horizon. Il s’en dégage une vraie liberté. L’idée était de pouvoir dépasser le réel et partir dans l’imaginaire. On ne sait pas quand finit le vrai et commence le rêve.

As-tu pensé aux émissions de télé-crochet pour être repéré encore plus rapidement ?

Oui, j’y ai pensé et c’est en cours actuellement…

Le chanteur Vaslo vous présente son univers !

Quels sont tes prochains projets ?

Nous venons de terminer une petite tournée en Loire Atlantique. C’était la première fois que nous jouions en dehors de Paris. Plusieurs dates de concert arrivent : le 13 octobre à La Manufacture Chanson, le 10 novembre à La Menuiserie à Pantin et sûrement d’autres à venir. Je viens de terminer la composition d’un nouveau titre qui s’intitule « Le Temps Des Oubliés ». J’ai six titres qui ne sont pas encore enregistrés, le temps nous dira s’ils annoncent un deuxième EP ou un album. Avec Camille et Etienne, nous sommes musiciens du métro et nous aimons y jouer au moins une fois par semaine. On aime être en contact avec ce public qui ne nous attend pas. Le moindre sourire, la moindre petite pièce sont autant de petites victoires qui nous ravissent.

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