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Partez à la rencontre de The Stern grâce à Allan son chanteur !

Publié le par Steph Musicnation

Photo : Nicolas Donarier

Photo : Nicolas Donarier

Comment est née l’aventure The Stern ?

The Stern est né il y a deux ans et demi, fin 2014. Je travaillais à l’époque comme Ghostwriter pour des DJS et je voyais que mes sons faisaient le tour du monde alors que moi, je restais chez moi et qu’il ne se passait pas grand-chose. Je sortais d’un projet Rock et tout ce qui était Electro était encore nouveau pour moi mais j’avais envie de faire un projet personnel dans ce style avec un gros son Big Room, EDM. Lors de mes premiers essais, je n’arrivais pas à voir où était mon identité. Puis j’ai décidé de ne pas me focaliser sur ce que je pouvais entendre, juste sur ce qui pouvait sortir quand je me lâchais complètement. Là est arrivée une voix éraillée qui scandait mes textes. Je m’imaginais m’adresser directement aux personnes qui m’écouteraient. Pour leur transmettre ma soif de vivre. Je voulais vraiment goûter à cette énergie que l’on retrouve dans les festivals.

L’énergie ! C’était mon objectif. Du coup j’ai enregistré des guitares saturées, je voulais évoquer le grondement d’un train à vapeur lancé à pleine vitesse. Seulement, un côté sombre et agressif commençait à s’imposer aussi. Comme je voulais m’en écarter, il fallait que j’arrive à concilier une énergie de révolte positive comme celle du Rock et une énergie de communion comme celle de l’Electro. J’ai mis un certain temps à trouver quelle musique pourrait réunir tout le monde, je l’ai trouvée et c’est la musique classique qui est présente partout. Ajouter du classique au projet a été un gros défi car c’est indéniablement le Saint Graal de tout compositeur. J’ai fait le grand saut, étudié comme un fou et je suis vraiment content du résultat !

Comment s’est formé le groupe ?

Le temps a fait que nous nous sommes retrouvés à trois sur ce projet musical. Je suis accompagné de Regan MacGowan à la basse et de Cécilia Rollin au violon. Cécilia est arrivée dans le groupe après le départ de la première violoniste qui est partie en Italie pour jouer avec l’orchestre de Parme. Regan vient purement du milieu du Metal costaud, il était avec moi sur ma formation précédente et je t’avoue que c’est très fortement grâce à lui que The Stern est né. Nous étions en concert et dans les coulisses, il écoutait Skrillex ; j’ai écouté et j’ai été super étonné de voir qu’on pouvait faire du Metal et écouter de l’électro. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que les clivages musicaux n’existaient pas dans l’inconscient des gens. Cecilia, quant à elle, a apporté beaucoup à The Stern, elle incarne la dimension symphonique du projet mais elle nous préserve du côté académique du classique.Elle rayonne dans la Country et elle aime faire bouger les gens grâce à son violon.

Comment définirais-tu le style musical de The Stern ?

Un peu maladroitement, je te dirais que c’est de l’Electro Rock symphonique mais dans son sens brut et non intellectuel. Il y a vraiment une dimension épique dans notre musique.

Photo : Nicolas Donarier

Photo : Nicolas Donarier

Pourquoi avoir choisi ce nom de scène ?

J’ai deux animaux totems dont la sterne arctique. C’est un très bel oiseau qui fait l’aller/retour Pôle Sud, Pole Nord en une année. Elle m’évoque la liberté, l’union des deux pôles, des extrêmes. Le mot Stern ne se réfère pas à l’animal en Anglais mais j’ai voulu garder ce nom pour toutes ces évocations.

De quoi parlent les textes de The Stern ?

De lâcher prise, d’exploration intérieure, de communion dans la joie, dans la danse, dans les cris. Je crois que les textes traduisent une soif de vivre indomptable et bienfaitrice. J’ai fait des voyages très personnels pour écrire ces textes, sans concessions sur ce que je suis et ce que je ressens. Je me suis étonné de voir que j’inclue constamment les autres dans mes mots. J’en ai besoin. J’ai besoin de communion.

Pourquoi le choix de l’Anglais pour vous exprimer ?

Depuis que je suis tout petit, je n’écoute pratiquement que des chansons en anglais. Mais ma langue maternelle étant le français, c’était plus rassurant pour moi d’écrire dans cette langue. Je veux désormais être totalement libre. Si ça vient en anglais, alors j’écris en anglais. Il y a aussi des titres en italien dans The Stern… je laisse aller. C’est bon d’être libre !

Photo : Nicolas Donarier

Photo : Nicolas Donarier

Peux-tu nous parler du clip de « Yell » ?

Nous avons tourné le clip de « Yell » dans une prison abandonnée dans le Nord de la France. Nous l’avons tourné à la sauvage et nous avons fait avec l’élément que nous avions. Il y a beaucoup de symbolisme dans ce clip.La prison représente l’esprit et les cellules représentent nos différentes identités. Chaque protagoniste ayant sa cellule, sa couleur, son univers. Mon rôle à moi est d’incarner la petite voix qui les fera sortir de leur torpeur, de leurs habitudes. Cette voix est toujours teintée de bleu car c’est la couleur de l’autisme. Ma fille est autiste et je sens qu’à travers sa différence elle me montre le chemin pour être moi-même. C’est fascinant comme la peur m’a quitté ! Dans ce clip, c’est un peu comme si j’étais moi-même autiste et que j’invitais mes différences, les différences, à communier pour trouver le chemin de la liberté.

Peut-on déjà trouver un EP ou un album dans le commerce ?

Il y a cinq titres disponibles en numérique sur le Bandcamp de The Stern. Douze sont déjà écrits.Ce projet est en perpétuelle évolution alors il est important de poser des repères. Pour nous et pour ceux qui veulent nous suivre. C’est pour cela que nous les mettons à l’écoute progressivement au fur et à mesure de notre évolution.

Partez à la rencontre de The Stern grâce à Allan son chanteur !

A quoi ressemble The Stern en live ?

C’est très énergique, c’est le moins que l’on puisse dire ! Nous en sommes encore à nos tous premiers lives. Ce projet se construit sous nos yeux, avec les personnes qui viennent nous voir et vibrer avec nous. On travaille sur la mise en scène pour bien incarner nos personnages. The Stern en live est voué à être une sorte opéra Electro. L’histoire de la communion des extrêmes, masculin/féminin, révolte/paix ou réalité/imaginaire. Et tout ça pour danser du début à la fin.

Quels sont les retours de tes fans de la première heure par rapport à ce nouveau projet musical en groupe ?

Je te dirais qu’ils sont moins déroutés que sur mes précédents projets. Dans The Stern, il y a énormément de niveaux, ma voix peut être parfois violente et du coup, ça peut déstabiliser ceux qui sont toujours dans la maîtrise. Mais ceux qui aiment le changement, se lâcher et faire la fête, ont l’air de beaucoup aimer !

Quelle est selon toi la force The Stern ?

Sa force c’est qu’autour de ce projet il n’y a que des personnes qui vibrent d’une soif débordante de vie. Il n’y a pas de calculs, juste de la passion. Les gens qui rejoignent The Stern le font parce qu’ils vibrent avec nous. C’est énorme à vivre !

Quels sont vos prochains projets ?

Nous allons jouer en live demain soir au Gambetta Club à 22 heures. On se concentre vraiment sur le live afin de faire progresser le projet et proposer de nouvelles choses. Des dates arrivent cet été et on prévoit de participer à des festivals en 2018. J’écris continuellement de nouveaux titres. On travaille la mise en scène… Bref, on a du boulot !

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