Rencontre avec le duo Carré-Court afin d’en apprendre plus sur leur premier EP !
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Julie : Je m’appelle Julie, j’ai 26 ans, je suis auteur et je chante dans Carré-Court.
Emilien : Je m’appelle Emilien, j’ai 26 ans, je viens de Limoges comme Julie et je suis compositeur dans Carré-Court.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
J : Nous nous sommes rencontrés il y a un peu plus de dix ans au collège.
E : A l’époque, j’avais un groupe de Reggae et j’ai demandé tout simplement à Julie si elle voulait venir y chanter. Nous nous sommes un peu perdus de vue, j’ai continué de mon côté à faire des projets musicaux dans des styles totalement différents et 4-5 ans après, nous nous sommes recroisés et nous sommes restés en contact. Je lui ai proposé de refaire de la musique ensemble mais sans la prétention de faire un groupe. Nous avons eu une proposition de concert, nous avons trouvé le nom du groupe et tout a commencé comme cela le 21 juin 2014 le jour de la fête de la musique au Duc Etienne à Limoges.
Pourquoi Carré-Court ?
E : Nous voulions un nom en Français pour faire un clin d’œil à notre pays. Je suis tombé sur une pochette d’album de Nouvelle Vague, le dessin représentait une nana avec un carré-court en train de fumer une cigarette. J’ai soumis l’idée à Julie et elle trouvait que c’était simple, efficace et que cela faisait une référence aux années 60 que l’on adore.
Comment expliqueriez-vous cette prédominance 60’s dans votre musique ?
J : C’est venu de manière spontanée car au moment où nous nous sommes retrouvés avec Emilien, nous nous sommes fait écouter pas mal de musique et c’est ce qui nous a rapproché. On a écouté pas mal de styles mais ce qui revenait le plus était la période 60’s. Nous sommes fans des reverbs et des chœurs. Ça s’est un peu imposé à nous et le premier morceau que m’a proposé Emilien sonnait un peu sixties. Ça a collé car je suis également fan de l’esthétique des 60’s.
E : Il y a eu un vrai échange musical et on s’est rendu compte que l’on avait vraiment cet univers des 60’s en commun et que ce soit des groupes girly comme les Supremes, du Rock’n’Roll ou des choses plus récentes. Je pense qu’inconsciemment, j’ai composé le premier morceau dans cet esprit-là et nous sommes restés là-dessus.
Que racontez-vous dans vos titres chantés en Anglais ?
J : Ce sont généralement des chansons d’amour sur les relations homme-femme. Ce sont des choses qui peuvent paraître un peu niaises mais il y a du fond.
« N°1 » est-il un avant-goût d’un album à venir prochainement ?
E : Oui bien sûr. Nous avons choisi d’intituler notre EP « N°1 » car nous trouvions que c’était simple et sobre. Plutôt que de trouver un titre à rallonge en Français ou en Anglais, « N°1 » était très bien pour donner un nom à nos premières compositions.
J : Nous nous sommes toujours dits que l’EP était un aperçu de l’album.
Pouvez-vous nous parler de l’esthétisme de votre clip « I Don’t Care » ?
J : Nous avons tourné ce clip au Ciné 13 à Montmartre et il a été réalisé par Simon Lelouch avec qui nous avions pas mal échangé avant le tournage. Nous nous sommes envoyé notamment des références et des images que nous appréciions. Le noir et blanc est beau et classe quand c’est bien fait.
E : Nous n’avions jamais fait ça auparavant et le jour-même du tournage, nous avons découvert toute une équipe. Nous étions un peu sur la retenue mais cela a été une super expérience. Nous avons beaucoup apprécié les effets de reflets faits en direct. Tout a été fait sur l’instant.
J : Le noir et blanc n’a pas été retravaillé en postproduction. Simon et ses équipes se sont vraiment « cassé le cul » sur cet esthétisme.
E : Nous sommes très contents de ce clip.
Etes-vous déjà allés jouer vos morceaux dans les pays Anglophones ?
E : Non, jamais et cela n’arrivera sans doute jamais car c’est très compliqué d’aller là-bas car ils sont tellement fournis en groupes.
J : On aimerait beaucoup en tout cas car l’Angleterre est le berceau de la Pop Rock au niveau des sonorités !
E : On croise les doigts, on verra mais on se dit que ce serait déjà bien de tourner en France.
Julie, si je te dis que je retrouve en toi un mélange d’Adele et d’Amy Winehouse en plus Rock. Comment le prends-tu ?
J : Je ne le prends pas mal du tout ! Personnellement, je suis fan d’Amy Winehouse. Je te dirais que je suis ce que je suis et que je ne cherche à ressembler à personne. Je sais que je ne leur arriverais jamais à la cheville.
Quels sont les artistes qui ont marqué votre culture musicale ?
J : Nous avons en commun Nirvana qui est un groupe qui nous a toujours fait vibrer.
E : Même en grandissant, j’ai toujours été constant dans l’écoute de Nirvana. A l’heure d’aujourd’hui, je ressens toujours les mêmes sensations sur les mêmes passages. J’ai écouté beaucoup de choses. Je te dirais que les Beatles ont beaucoup participé dans ma manière de faire de la musique mais aussi de la comprendre. Mes parents écoutaient beaucoup Bashung et Gainsbourg mais je suis entré dans leurs univers plus tard car j’étais plus Reggae à l’époque.
J : Nos parents écoutaient tellement de choses variées que c’est un peu compliqué de poser des noms dessus. Mon père écoutait notamment les Sex Pistols mais il a toujours été très ouvert et je l’en remercie. Nous avons la chance d’avoir des parents qui ne nous ont jamais interdit d’écouter quoi que ce soit. Mon père détestait ça mais j’ai écouté les Spice Girls (rires).
Quels sont vos prochains projets ?
E : l’EP « N°1 » va être réédité le 14 avril avec un titre surprise. Une date de concert à Paris devrait arriver très prochainement. Nous allons nous consacrer à l’album afin de le faire le mieux possible.
J : On y réfléchit depuis très longtemps et nous avons appris à déléguer pour ne plus tout faire nous-mêmes. Comme nous avons eu pas mal de dates l’année dernière, on prend actuellement du temps pour composer.
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N°1 - EP de Carré Court sur Apple Music
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