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Rencontre avec le duo Hollydays lors du Rock In Loft !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Adrien Millot

Photo Adrien Millot

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Sébastien : Nous nous appelons Hollydays et comme son nom l’indique nous faisons de la chanson en Français. Je m’appelle Sébastien, je joue de la guitare, je m’occupe des machines et je fais les chœurs sur scène.

Elise : Je m’appelle Elise, je chante simplement dans Hollydays mais c’est déjà pas mal (rires). Nous venons tous les deux de la ville de Domont dans le Val d’Oise.

Comment s’est formé Hollydays ?

E : Sébastien faisait déjà de la musique, il avait besoin d’une voix pour monter son projet. Nous avions déjà fait de la musique ensemble quelques temps auparavant mais plus pour le fun et nous nous sommes retrouvés. Nous avons fait une session et nous nous sommes dits que l’on devrait faire quelque chose pour de vrai.

S : Le nom Hollydays est sorti le 12 décembre 2012 lors d’un premier concert. Au départ, nous étions trois et le projet était différent. Nous avons repris le projet à zéro avec Elise et avec des nouvelles chansons entièrement interprétées en Français en août 2014.

Photo Douglas McWall

Photo Douglas McWall

Pourquoi un nom en Anglais alors que vous chantez en Français sur vos EPS ?

E : Nous ne nous sommes pas dits à la base que nous voulions un nom en Français ou en Anglais, nous cherchions juste un nom, nous avions quelques idées de base comme par exemple le fait que nous voulions que notre nom commence par un H. Je me souviens que nous avons passé une journée à galérer avec des potes et c’est Seb qui a trouvé Hollydays.

S : C’était l’année du H pour les chiens (rires), on prenait la ligne H pour monter à Paris entre autres et tout nous ramenait vers cette lettre.

Vous avez sorti deux EPS « Des Animaux » et « Les Insatisfaits » en moins d’un an. On note une évolution au niveau musical. Comment nous en parleriez-vous ?

S : C’est moins pute ! (Rires).

E : C’est un peu normal que cela ait évolué car au début on se cherche, il faut du temps pour trouver son propre son. Nous nous sommes trouvés aujourd’hui et nous avons dans quelle direction nous allons.

S : En termes de textes, nous savions déjà vers où nous voulions aller mais musicalement, il y a eu une phase de recherche. De ce premier EP, aujourd’hui, il n’y a plus que « Des Animaux » que nous jouons de temps en temps et pas du tout de cette manière-là.

E : Nous la faisons de manière acoustique maintenant.

S : Une bonne chanson se suffit avec une guitare.

Photo Jeremy Vissio

Photo Jeremy Vissio

Les titres de vos deux EPS sont-ils des qualificatifs pour notre société actuelle ?

S : Ce n’est pas voulu comme cela mais oui sans doute mais c’est tant mieux. C’est un peu comme les professeurs de Français qui font des explications de textes au lycée, l’auteur ne voulait certainement pas dire ça mais il y a un peu d’inconscient et cela fonctionne.

E : A chacun son interprétation.

Que propose Hollydays au niveau des textes ?

S : Nous travaillons avec un auteur qui s’appelle Antoine Patinet et c’est lui qui a écrit l’intégralité de l’EP « Les Insatisfaits » et nous travaillons avec d’autres auteurs en parallèle.

E : Nous aimons que nos textes racontent quelque chose et qu’ils procurent une émotion. Nous voulons que nos chansons nous touchent.

S : En termes d’écriture, Antoine a vraiment quelque chose de variété 2.0 et il a vraiment les mots justes.

E : Le but est de parler à tout le monde et que chacun puisse comprendre et se faire sa propre idée.

S : Nos thèmes sont assez universels.

Photo Hervé Lassïnce

Photo Hervé Lassïnce

Vous avez fait une excellente réinterprétation de « Bahia » de Véronique Sanson. Quelle est votre histoire avec ce titre ?

S : Quand j’étais petit, ma mère n’écoutait pas énormément de chansons sauf Véronique Sanson et je détestais cette artiste. Pour tout te dire, je l’abhorrais vraiment. En fait, plus tard, j’ai réécouté Véronique Sanson et je me suis dit que j’étais vraiment con car c’était vraiment bien. Quand nous chantions en Anglais, nous aimions faire des reprises en Français comme « L’Amour A La Plage » de Niagara ou « Caroline » de MC Solaar et comme « Bahia » est une chanson assez sublime et intemporelle, j’ai proposé l’idée d’un cover à Elise.

E : Il m’a chanté la chanson pour me donner une idée car je ne la connaissais pas.

S : Quand nous avons enregistré ce cover, Elise ne connaissait que les mélodies que je lui avais fredonné et du coup cela permet d’avoir cette version plus personnelle et nous avons eu l’accord de Véronique Sanson pour la mettre sur le précédent EP.

E : Je l’ai écouté depuis quand même ! (Rires).

Le titre « Love Is Just A Game » était-il une parenthèse ?

S : Non, je dirais que c’est plus la synthèse de ce qui a été fait en Anglais. Nous avons un peu fait table rase de ce qui s’est passé avant mais nous avons gardé ce titre comme l’aboutissement et la synthèse de ce qui s’est passé précédemment en Anglais.

Un troisième EP est-il en préparation ou allons-nous vous retrouver dans les bacs avec un album ?

E : Ce sera la surprise !

S : Il y aura surement les deux avec dans l’ordre un nouvel EP puis un album. 

Photo Liza Manili

Photo Liza Manili

Aviez-vous déjà participé au Rock In Loft ? Comment nous présenteriez-vous cette session de concerts en OFF du MaMa ?

S : Non, c’est la première que nous y participions mais nous avions fait Les Shows A Part à Bourges et c’était un peu le même principe. Cette session de concerts était organisée par des passionnés en OFF du Printemps de Bourges comme ici à Paris en OFF du MaMA. Nous sommes contents de cette programmation, nous avions notamment déjà joué avec Lloyd Project au Cupcake Party en 2014. Nous mettons les pieds dans le Off pour peut-être jouer dans le IN l’année prochaine !

Quels sont vos prochains projets ?

S : Nous venons tout juste de signer sur le prestigieux label Polydor ! Il va y avoir un prochain clip et nous nous concentrons sur la composition et les arrangements des prochains titres pour revenir plus forts !

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