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Kelner a répondu à nos questions ! Un duo talentueux en provenance de Norvège à suivre de près !

Publié le par Steph Musicnation

Photo: Thomas Sandfield

Photo: Thomas Sandfield

Séduits par leurs derniers singles, nous avons contacté le duo Kelner qui a pris le temps de répondre à nos questions en Anglais depuis la Norvège. Après traduction, nous pouvons faire les présentations !

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nous sommes un duo Norvégien composé de Kenneth Gutterup au chant et de JP Paulsen à de multiples instruments. Nous habitons à Sarpsborg qui se trouve à une heure d’Oslo et à 15 minutes de la frontière avec la Suède.

Comment vous êtes vous rencontrés ?

Nous nous sommes rencontrés en studio où nous travaillions tous les deux sur des projets pour d’autres artistes. Nous évoluions déjà depuis longtemps dans la musique avant la création de Kelner. Nous nous sommes découvert des goûts communs en matière de musique et nous avons commencé à écrire des chansons ensemble.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez choisi Kelner comme nom de scène ?

Kelner signifie « serveur » en Norvégien. Nous voulons servir au public des menus variés en musique et nous avons déjà fait des choses très différentes dans notre carrière comme enregistrer des ballades avec un orchestre à cordes ou collaborer avec Cato et Kent Sundberg du groupe electro Norvégien Donkeyboy sur notre dernier single « Nippon ». Miles Walker, qui l’a mixé à StarRoc à New York, a également fait des remixes pour Kygo. Je suppose que le fil conducteur dans notre musique, bien qu’il s’agisse de synth pop, de power rock, de ballades au piano ou de musique électronique, c’est la prédominance des mélodies et des paroles qui nécessitent souvent à lire entre les lignes. Voici en quelques mots notre objectif.

Photo: Ole-Morten Vestby

Photo: Ole-Morten Vestby

Comment décririez-vous votre univers musical ?

Le mot « univers » est une bonne métaphore étant donné que nous aimerions explorer plusieurs directions musicales. Chaque chanson que nous faisons est travaillée de façon à lui permettre d’atteindre son potentiel maximal. Par exemple, « Nothing Is Real » était à l’origine une ballade au piano et puis nous avons décidé de lui offrir un traitement plus approprié et nous l’avons enregistré avec le London Session Orchestra. « Nippon », en revanche, aurait surement fait se soulever quelques sourcils si nous leur avions demandé de jouer le titre sur leurs Stradivarius. N’importe quel styliste qualifié sait que les modèles ont besoin de vêtements et de maquillages différents pour briller, le jaune ne sied pas à tout le monde et cela va de même pour la musique. En fait, pour « Nippon », nous avons enregistré plusieurs démos, nous avons expérimenté plusieurs styles de musique mais cela aurait été injuste pour la chanson si nous avions tenté de la faire rentrer coûte que coûte dans notre catalogue habituel (et nous avons essayé) car elle était tout simplement différente de nos titres précédents. La chanson n’a révélé sa vraie beauté que lorsque nous avons mis une production électronique dessus.

Comment nous présenteriez-vous justement votre nouveau single « Nippon » ?

Nous avons pensé qu’il y avait quelque chose de Japonais dans la mélodie, peut-être avons-nous eu tort mais c’est ce qu’on a ressenti. C’est pour cela que nous avons appelé notre titre ainsi car c’est un autre nom pour parler du Japon. Les paroles parlent de vivre sa vie comme on l’entend et non par rapport à ce que les autres espèrent de nous. Selon les sondages, le fait de vivre sa vie par rapport aux attentes des autres est la principale chose que regrettent les gens en vieillissant. Comme nous le disons dans la chanson, la vie est beaucoup trop courte pour ne pas rester loin de tout ce qui est mauvais. Bien sûr, nous ne disons pas qu’il faut braquer une banque ou quelque chose comme cela, nous ne sommes pas Snoop Dogg, nous sommes juste Kelner !

Photo: Thomas Sandfield

Photo: Thomas Sandfield

Comment est née cette chanson ?

Il y a eu plusieurs versions de ce titre et cela aussi bien musicalement parlant qu’au niveau du texte. Au début, nous avons essayé de faire un titre sur le Japon mais nous avons réalisé que nous devrions y aller d’abord. Peut-être que dans quelques années, nous sortirons un titre baptisé « Nihon » qui représente également le Japon. En tout cas, nous avons tellement changé la mélodie et les couplets que nous ne nous rappelons même plus les paroles originelles. Elles doivent être enregistrées encore quelque part sur un ordinateur et peut-être qu’on les utilisera pour « Nihon » dans le futur !

Est-ce le premier pas vers un album qui sortirait bientôt ?

Cela fait déjà quelques temps que nous disons que nous allons préparer un album complet mais ça y est, nous sommes dessus. Plusieurs nouvelles chansons sont en gestation et nous mélangerons les styles.

Photo: Thomas Sandfield

Photo: Thomas Sandfield

Quel est l’objectif de la musique de Kelner ?

Au-delà du fait de voir nos chansons dans les charts et de recevoir des bonnes critiques, ce qui nous fait très plaisir, ce qui importe le plus est le retour direct de personnes qui se disent touchées par notre musique d’une manière ou d’une autre. Nous postons régulièrement des feed-backs des radios et des journaux mais nous ne publions pas ces retours personnels car ils sont personnels justement mais ils représentent bien plus pour nous que toutes les critiques dans les magazines. Je pense que le fait de toucher les gens avec notre musique est vraiment notre objectif premier.

Allez-vous toujours évolué musicalement ?

L’évolution, c’est la vie. Donc, on l’espère !

De quoi parlent vos chansons ?

Certaines d’entre elles ont plusieurs significations. Une chanson peut avoir un sens évident mais aussi des sens cachés entre les lignes. Il y a pas moins de quatre histoires différentes qui se cachent derrière « Nothing Is Real » et je pense que l’on peut en trouver aussi plusieurs dans « Nippon ».

Photo: Thomas Sandfield

Photo: Thomas Sandfield

Quels sont les artistes que vous appelleriez des influences ?

L’une des choses qui nous a rassemblés a été nos goûts communs. Vous trouverez certainement des traces de Coldplay, The Killers et de U2 dans notre musique. Nous avons eu le grand plaisir de pouvoir collaborer avec des membres de A-Ha et de Donkerboy qui sont nos groupes préférés. Nous ne prenons pas cela comme acquis mais comme un grand honneur !

Quand viendrez-vous donner un concert en France ?

Dès que l’on nous invitera à venir! Nous sommes déjà souvent venus en France en vacances par la pensée ! La France est un si beau pays avec une histoire et une culture très riche. Nous portons haut les valeurs de la France, liberté, égalité et fraternité, des valeurs qui ont été attaquées il y a peu. La coïncidence a fait que notre titre « I’ll Stand Alone » soit sorti le 13 novembre dernier, le même jour que les tragiques événements survenus à Paris. Cette chanson se termine avec ces mots « je me relèverais à nouveau ». Nous ne pouvons pas nous permettre d’abandonner le droit de vivre notre vie comme nous le voulons.

Que pourriez-vous notre dire en Français dans le texte ?

Merci pour avoir voulu nous interviewer ! Rappelez-vous que la vie est trop courte pour ne pas rester loin de tout ce qui est mauvais.

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