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Rencontre avec la chanteuse Athénaïs lors de son concert au China à Paris !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Alexandre Lemaire

Photo Alexandre Lemaire

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Athénaïs, je suis originaire de Montpellier, je suis chanteuse, auteure et compositrice depuis quelques années et j’ai récemment enregistré un EP et un album. Je compose à la guitare et je fais de la musique qui peut se rapprocher de la folk mais avec des arrangements pop. Ma musique est vraiment un mélange des deux, parfois c’est la folk qui prend le dessus et parfois c’est la pop.

Comment as-tu débuté dans la musique ?

J’ai commencé la musique à l’âge de 11 ans, j’ai pris des cours de piano mais je n’étais pas très rigoureuse et j’ai fini par abandonner. Un peu plus tard, à l’adolescence, j’ai découvert que je pouvais chanter et m’accompagner au piano et cela a été une vraie révélation. J’ai commencé notamment en chantant des titres de Fiona Apple. Très vite, j’ai eu envie de m’essayer à la guitare, j’écoutais des artistes comme PJ Harvey, Cat Power ou Feist, qui sont toutes trois guitaristes, elles m’ont donné envie de m’y mettre aussi. Je suis partie en Angleterre à 19 ans et c’est là-bas que j’ai commencé à écrire des chansons en m’accompagnant à la guitare.

Photo Armelle Guiraud

Photo Armelle Guiraud

Qui retrouve-t-on dans tes influences ?

Je parle souvent de Fiona Apple, PJ Harvey et de Cat Power qui pour moi sont très importantes car avant elles, je n’écoutais pas grand chose. Mais j’oublie souvent de dire que mon « éducation musicale » a vraiment débuté avec Norah Jones. Son titre « Don’t Know Why » passait souvent à la télé et j’ai eu un gros coup de cœur sur sa voix. Très vite je suis allé acheter l’album et j’ai adoré dès la première écoute. Elle m’a ouvert l’esprit sur d’autres styles de musique. Et puis c’est à la médiathèque où j’empruntais des disques que j’ai découvert au hasard des bacs Fiona Apple, PJ Harvey et Cat Power et elles sont devenues de grosses influences. J’ai toujours eu un faible pour les jolies voix de femme.

Que retrouve-t-on dans tes textes ?

La plupart de mes titres sont nés d’expériences personnelles. On va dire que dans 75% des cas, mes chansons parlent d’histoires d’amour qui ont mal tourné. Souvent quand je commence à écrire c’est parce que je suis triste ou que je me sens mal, je peux aussi avoir un cri de colère à faire passer. Ecrire me permet de tourner la page sur un moment difficile.

Photo Armelle Guiraud

Photo Armelle Guiraud

Quelle est l’histoire de « Little Miss X » ?

(Rires) En fait, « Little Miss X » raconte l’histoire de ce que j’ai vécu quand j’ai été fille au pair durant six mois en Angleterre même s’il y a quelques petites fantaisies dans cette chanson. J’étais dans une famille de « haute bourgeoisie » Londonienne et « Little Miss X » raconte un peu la vie de cette famille. Il y a beaucoup de choses vraies dans les paroles de cette chanson, Little Miss X allait vraiment dans la même école primaire où avait été le Prince Charles et la petite fille de la famille qui n’avait que six ans m’a demandé un jour à table si j’étais pauvre car je travaillais pour eux. La réaction de la mère m’avait choqué à l’époque, elle s’était tournée vers sa fille et lui avait répondu qu’eux non plus n’étaient pas riches car ils n’avaient de yacht ou de jet privé comme sa meilleure copine. Tout la partie concernant son adolescence a été inventée et j’espère pour elle qu’elle ne va pas tourner comme dans ma chanson (rires).

Ton EP va-t-il être bientôt disponible sur Itunes ?

Oui, à partir du 30 septembre. On prépare aussi une petite tournée pour l’occasion.

Cover Sandra Verine

Cover Sandra Verine

Qu’en est-il de ton premier album ?

Mon premier album sera la continuité de l’EP. En fait, comme mon projet est plutôt récent, j’ai décidé de sortir d’abord un EP pour présenter mon univers mais j’ai enregistré un album entier. Il y aura encore beaucoup de chansons d’amour. Cet album s’intitulera d’ailleurs « Artichoke Heart » et il est normalement prévu pour début 2017. L’expression « avoir un cœur d’artichaut » n’existe pas en anglais mais j’ai écrit une chanson éponyme qui raconte la vie d’un artichaut et qui explique métaphoriquement l’expression française.

Toi qui a vécu à Londres, vas-tu aller présenter tes dernières compositions là-bas prochainement ?

Je n’ai pas de concerts prévus mais oui, je vais faire un petit voyage à Londres fin juin et je compte faire une petite tournée des open mics car je suis très nostalgique de l’ambiance qu’on y trouve. C’est grâce à ces scènes ouvertes que j’ai commencé la musique : en jouant devant d’autres chanteurs auteur-compositeurs et en les écoutant. J’ai hâte !

Vas-tu également t’exprimer en Français à l’avenir ?

Je ne pense pas être prête, je me suis habituée à écrire en Anglais vu que j’ai commencé en Angleterre et que la plupart de mes influences sont anglophones. Mais j’ai parfois envie d’essayer pour que les gens me comprennent et pour retrouver cette interaction que j’avais avec le public anglophone.

Photo Prescilia Vieira-Coëlha

Photo Prescilia Vieira-Coëlha

Va-t-on te retrouver sur scène cet été ?

Oui mais je serais plutôt en concert dans le Sud. Je vais jouer dans ma région natale, je serais en concert le 18 juin à Valence, le 21 juin je serais à La Ola à Sète et le 13 juillet au Saint Cyp en Live à St Cyprien près de Perpignan. J’annoncerai d’autres dates plus tard pour la tournée de septembre octobre.

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