La Parisienne Life a rencontré le groupe Oh Dear Vegas ! à l’occasion de la sortie de leur premier EP !
C’est à L’Hôtel Eugène à Paris que nous sommes allés à la rencontre du groupe Oh Dear Vegas ! Nous avons passé un excellent moment avec deux musiciens qui sont avant tout des amis qui ne se prennent pas au sérieux et qui ne manquent pas d’humour.
Pouvez-vous présenter Oh Dear Vegas ! à nos lecteurs ?
Sébastien : Oh Dear Vegas ! est un groupe pop rock electro composé de moi-même Sébastien aux machines et au chant…
Davy : et de moi-même Davy au chant, au piano et à la guitare. La particularité de Oh Dear Vegas ! est d’être un groupe de deux avec un poste chant occupé par deux voix. Nous sommes multi instrumentistes à la base et nous restons des musiciens, nous ne sommes pas des DJS. Notre projet est basé sur les voix, on pourrait tout changer sauf cela car on trouve qu’elles se marient bien et ma mère adore (rires).
Comment vous vous êtes rencontrés ?
D : Nous sommes issus de formations différentes. Nos groupes respectifs se sont séparés et je cherchais à remonter quelque chose de différent et grâce à un ami commun, j’ai rencontré Sébastien. On s’est appelé et cela a matché directement. On devait s’appeler cinq minutes pour fixer un rendez-vous et finalement, on est resté trois heures en ligne à refaire le monde. C’est une vraie rencontre.
S : On ne s’est plus quitté depuis et de quelque chose de purement professionnel au début, une véritable amitié est née.
D : C’est surement le seul mec que j’appelle vingt fois par jour. Il y a notre projet musical dans lequel on vit et dans lequel on travaille tous les deux mais il y a aussi une vraie interaction en dehors. Ce qui est vraiment bien dans ce projet, c’est l’absence d’égo, on est là pour servir une envie et un projet, aucun de nous ne prend le pas sur l’autre.
S : L’un met l’autre en valeur et vice et versa. Il y a une vraie complémentarité entre nous et c’est ainsi depuis six ans.
D : Nous étions déjà le noyau dur dans nos anciens groupes, sans aucun manque de respect, personne n’arrivait à le pénétrer hormis maintenant Matthieu Tosi de Skydancers car il s’encre naturellement dans notre projet.
Pouvez-vous nous expliquer le choix de votre nom de scène ?
S : A la base, Davy a découvert un petit logiciel qui traine sur le Net, cela s’appelle un générateur de nom, on y rentre le nombre de syllabes et le nombre de mots et il te donne plein de noms. On a trouvé des ébauches de noms comme cela et surtout on s’est fixé un nombre de mots. On voulait quelque chose de brillant, de lumineux, de représentatif et qui parle à tout le monde. On voulait quelque chose d’un peu énigmatique et qui représente la dualité. De mon côté, j’avais l’interjection Oh et je voulais un point d’exclamation dans notre nom. Davy avait cette idée de Las Vegas qui représentait la ville de tous les possibles et cela a donné Oh Dear Vegas !
D : Il y avait un gros besoin d’interpeler les gens. Il fallait que ce projet se démarquer par l’interpellation. On n’était pas les quelque chose. Le Oh signifie que l’on parle directement au public. On ne se positionne pas comme des musiciens avec des égos et des messages qui vont révolutionner la musique mais comme des musiciens qui apportent du divertissement sans prise de tête.
Un clip à Vegas est-il prévu prochainement ?
D : Il a déjà été tourné mais il était tellement nase…(rires) Déjà fait et déjà vu.
S : Imagines toi la soirée, on s’est fait huit heures de route entre Los Angeles et Las Vegas, il faisait super froid, il y avait un vent pas possible et personne dans les rues. On avait réservé une chambre pour trois alors qu’on était six. On a passé notre nuit à marcher un peu partout et à sauter dans un froid absolu. On avait limite les lèvres bleues.
D : Il caillait…et tout cela pour des images de merde (rires).
S : On attendra d’avoir un gros budget pour aller faire des images à Vegas (rires).
D : On a envie de se détacher de cette image Américaine et puis ce serait presque trop facile, ce serait une sorte de cliché et on déteste cela.
Comment décririez-vous « Farewell Summer » ?
S : C’est une chanson solaire et un peu chill.
D : Cette musique-là me donne envie de rouler en décapotable en mode détente. C’est une musique un peu summer comme l’indique son nom.
Qui vous accompagne sur ce titre ?
D : Il s’agit de Lisa Milo, c’est une artiste avec une voix et un grain incroyable qui colle vraiment à ce que l’on voulait pour ce titre. Nous ne sommes pas fans du Français à la base, on a fait le choix de chanter en Anglais et on l’assume complètement car cela va avec la psychologie du projet. Quand on s’est dit que l’on allait faire un titre avec du Français, on a cherché une voix qui ne rendrait pas le Français trop variété.
S : C’est très délicat autant dans le choix des mots que dans la façon de les dire. Avec Lisa, cela a été un one shot. Elle est arrivée en studio et en vingt minutes, c’était plié. Cela a été une très belle rencontre. Lisa avait un univers plus mélancolique, elle évoluait plus en piano-voix. Cela a été un bon défi et Lisa a apporté quelque chose d’originale à « Farewell Summer ».
D : Le 24 juin, Lisa défendra « Farewell Summer » avec nous sur scène à Paris. On est très contents de cette rencontre.
S : Elle rigole bien à nos blagues aussi ! (Rires).
Pouvez-vous nous parler de votre premier EP ? Un album suivra-t-il ?
S : Notre premier EP officiel s’intitule « Summer Wolves » et il vient de sortir. Cet Ep est composé de quatre titres, on y retrouve notre premier single enregistré avec Lisa, notre second single « Olindo », « Sometimes » qui est plus mid tempo et en bonus track « Farewell Summer » uniquement en Anglais comme elle a été écrite. « Summer Wolves » sort pour le début de l’été et nous sommes deux loups solitaires. On a tout bon !
D : On a déjà beaucoup de titres de prêts donc il y aurait moyen d’avoir un album mais on reste dans le merchandising, si ça marche, on verra…En tout cas, nous sommes prêts.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’artwork de l’EP ?
S : Pour tout te dire, on a fait le travail inverse par rapport à d’habitude car tout est parti de l’artwork de la pochette que l’on a trouvé chez une artiste tatoueuse et après on a trouvé le titre de l’EP.
D : On cherchait quelque chose de spécial. Je connaissais une tatoueuse qui a fait mes premiers tatouages et qui possède un univers de ouf. On fait bosser Alex Edamey sur la pochette mais rien ne matchait parce qu’on essayait de lui imposer quelque chose. On en a discuté et elle nous a fait une proposition sur l’un de ses dessins et c’était cette tête de loup complètement incroyable. Quand on a vu cette pochette, on s’est dit que c’était fort et c’était ce qu’on voulait. Alex est pétée de talent et on l’aime beaucoup.
Que souhaitez-vous apporter avec votre musique ?
S : Du Divertissement ! Révolutionner la musique n’est pas notre but premier et tout a quasiment déjà été fait. On veut communiquer des bonnes ondes.
D : Ce qui nous importe est de divertir et de transmettre. On a envie de faire passer des émotions et quelque chose qui fédère. On est dans communication et le divertissement au travers de la musique, nous ne sommes pas en une démarche de musiciens qui font passer des messages. On veut capter une foule, passer une heure ensemble lors de concerts et partager quelque chose. On veut que le public sorte avec la banane. On veut quelque chose de léger.
Avez-vous toujours évolué dans la musique ?
S : Plus ou moins, oui. J’ai commencé la musique vers 15/16 ans et je trouvais ça tard. Je viens d’une famille de mélomanes et je ne me vois pas passer une journée sans écouter de musique, je dois en écouter huit heures par jour et j’ai la chance que mon boulot me le permette. Sans ça, je mettrais BFM TV et je sauterais par le balcon ! (Rires)
D : Je ne viens pas d’une famille de mélomane. Ma mère a dû être étonnée le jour où je lui ai demandé un piano (rires). Je ne sais pas d’où ça vient mais on a grandi avec la musique à partir de nos 12/15 ans.
A Quoi va ressembler votre été ?
S : L’EP vient de sortir et nous serons en concert au Bus Palladium vendredi.
D : On va partir en vacances car nous avons fait trois concerts dans l’année donc tu te doutes bien qu’on est complètement crevés (rires). On a besoin de se retrouver et de réécrire mais à partir de mi-août.
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Summer Wolves - EP de Oh Dear Vegas! sur iTunes
Écoutez un extrait, achetez et téléchargez les morceaux de l'album Summer Wolves - EP, dont " Olindo ", " Farewell Summer (feat. Lisa Milo) ", " Sometimes (Xyiluvu) " et bien plus encore. Achete...
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OH DEAR VEGAS! - Farewell Summer ft. LISA MILO
OH DEAR VEGAS! - Farewell Summer ft. Lisa Milo EP "SUMMER WOLVES" dispo : iTunes : http://apple.co/267biDM Deezer : http://www.deezer.com/album/13368667 OH DEAR VEGAS! ...