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Rencontre avec Guillaume du groupe Griefjoy qui nous présente leur nouvel album baptisé « Godspeed » !

Publié le par Steph Musicnation

Photo : Etudes Studio

Photo : Etudes Studio

Peux-tu présenter Griefjoy à nos lecteurs ?

Nous sommes quatre amis d’enfance, David, Billy, Romain et moi-même Guillaume. Nous avons commencé à jouer ensemble il y a maintenant huit ans mais le groupe Griefjoy sous sa forme actuelle ; dirons-nous ; à quatre ans. Je suis au chant et piano, David est aux synthés et à la base, Billy est le guitariste et Romain est le batteur.

Que signifie le nom du groupe ?

C’est très simple, Grief en Anglais veut dire chagrin et Joy signifie joie, notre nom de groupe est donc un oxymore. C’était pour nous le moyen d’exprimer les émotions que l’on pouvait retrouver dans notre musique avec un seul mot. C’est assez simplifié mais c’était l’idée. On passe notre temps à jouer avec les opposés que ce soit visuellement ou musicalement et ce nom était un bon moyen pour mettre les gens directement dans le bain.

Votre nouvel album vient de sortir la semaine dernière. Que retrouve-t-on sur « Godspeed » au niveau des textes ?

Pour les gens qui ne nous connaissent pas encore, nous ne nous occupons que de la partie musicale, nous avons un parolier qui s’appelle Sylvain Autran et il est également l’un de nos amis d’enfance. Musicalement, « Godspeed » est un album assez joyeux mais au niveau des textes, c’est un album qui parle pas mal de séparation, de voyages et de la perte d’êtres chers.

Photo : Etudes Studio

Photo : Etudes Studio

Cet opus semble très différent du précédent. Est-ce le cas ?

Je te répondrais oui et non car nous sommes toujours les mêmes personnes, on fait toujours la même musique mais celle-ci à évolué à notre image. On a grandi, on a vécu des expériences, on a écouté d’autres musiques et le fruit de toutes ces expériences et tout ce qu’on a emmagasiné notamment lors de la tournée accompagnant notre précédent album a fait ce disque-là. Je pense que c’est une évolution naturelle. Nous avons voulu faire un nouveau disque afin de proposer quelque chose de différent à notre public et surtout ne pas se répéter car je crois qu’il n’y a rien de plus terrible pour un artiste.

Peux-tu nous dire ce qui a suscité ce virage plus electro ?

Ces influences electro ont toujours été présentes car nous écoutons ce style de musique depuis longtemps. Nous sommes un groupe et pendant longtemps, nous nous sommes forcés à avoir une musique assez pop-rock parce que nous avions cette vision-là. Un jour, on s’est dit après coup que l’on pouvait faire la musique qu’on aime et exactement celle que l’on écoute tous les jours en la retranscrivant dans le groupe. On a eu une sorte de déblocage là-dessus qui a fait que nous avons vu la musique plutôt comme quatre producteurs dans un studio plutôt que comme des musiciens. C’était vachement plus cérébrale comme façon de bosser car nous avons appris à jouer les morceaux après les avoir faits. Nous avons construit ces morceaux en studio, bloc par bloc. Je pense que le fait de casser les rôles de chacun a fait que l’on a pu faire la musique que l’on aime.

Allez-vous revisiter vos titres plus anciens dans l’esprit du nouvel album lors de vos prochains concerts ?

Un peu, on est en plein dedans et on s’est posé la question de comment réintégrer certains titres dont « Touch Ground » qui était le titre le plus connu sur notre précédent disque. C’est assez marrant car on essaye de garder son identité tout en faisant en sorte qu’il ne dénote pas trop non plus.On en a pas gardé beaucoup du premier album mais on essaye de les réarranger. Nous jouerons également le titre « Taste Me » qui était un titre pivot entre le premier et deuxième album.

Rencontre avec Guillaume du groupe Griefjoy qui nous présente leur nouvel album baptisé « Godspeed » !

Le titre « Why Wait » est-il l’illustration musicale de la devise du groupe ?

Peut-être, sauf que pour être franc, nous sommes plutôt des flemmards. WHy wait voudrait plutôt dire faisons les choses tout de suite, n’attendons pas mais nous sommes un peu des procrastinateurs. Je ne sais pas si cela pourrait illustrer la devise du groupe mais c’est en tout cas un idéal vers lequel on tend.

Le nouvel album sortira-t-il à l’étranger ?

On est en train de voir cela. On se focalise d’abord sur notre pays mais de nos jours, la musique est directement internationale grâce à Itunes notamment. Notre public à l’étranger pourra déjà écouter notre musique, maintenant savoir s’il y aura une sortie physique en dehors de la France, c’est une autre question et on verra petit à petit. La volonté est là en cas !

Comment nous présenterais-tu Griefjoy sur scène ?

On tend de plus en plus vers un projet electro tout en gardant un esprit de groupe. Nous ne sommes pas des DJS, on essaye vraiment de jouer un maximum de choses. Griefjoy en live, c’est 90% de ce que nous sommes. Ne pas nous avoir vus en live, ce n’est pas complètement connaitre le projet et c’est aussi pour cela que nous encourageons tout le temps les gens à venir nous voir et c’est une façon pour nous de prendre l’énergie et de rencontrer notre public. Le live est très important pour nous.

Photo : Etudes Studio

Photo : Etudes Studio

Des collaborations ou des remixes sont-ils prévus ?

Pas pour le moment car nous avons été très perso (rires). On avait envie de focaliser l’attention sur notre disque. Il y a 13 titres sur l’album mais nous en avons enregistré 18 en tout, il y aura peut-être des inédits plus tard…Je te répondrais peut-être dans un second temps, aller vers des artistes que l’on admire et qui voudront travailler avec nous, ce n’est pas l’envie qui manque mais plus le temps.

Quels seraient ces artistes, idéalement ?

Ces artistes pourraient être divers et variés (rires). Cela pourrait être tout le monde mais si je devais te citer quelqu’un en particulier, je te dirais Thom Yorke le chanteur de Radiohead et en plus, c’est quelqu’un qui fait beaucoup de collaborations avec les artistes qu’il aime. Il y a un artiste moins connu du grand public que nous admirons, il s’agit de Nils Frahm, s’il tombe sur cette interview, il peut nous contacter !

Comment inviterais-tu nos lecteurs à se procurer « Godspeed » ?

C’est très simple, si vous avez envie d’écouter un disque qui ne vous laissera pas indemne, qui on l’espère vous rendra un tout petit peu différent par rapport à juste avant, le pari sera remporté car c’est pour cela que l’on fait de l’art et de la musique, c’est aussi pour changer les gens comme nous la musique a changé nos vies.

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