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Rencontre avec l’humoriste Yohann Métay qui cartonne actuellement avec son one intitulé La Tragédie Du Dossard 512 !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Olivier Sagot

Photo Olivier Sagot

L’humour et le sport font bon ménage avec Yohann Métay, La Tragédie Du Dossard 512 est une idée originale qui a fait ses preuves et le public en redemande.

Rencontre Parisienne avec l’humoriste à l’Hôtel Providence, un moment inoubliable où le rire était de rigueur.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour les lecteurs !

Je m’appelle Yohann Métay, je fais 1m76 pour 71 kilos, 73 l’hiver, j’ai un indice de masse graisseuse de 3 et 123 de Q.I.

J’ajouterais que j’ai un émail de dent correct mais j’ai des gencives fragiles, c’est pour cela que j’utilise du Vademecum fluor et plantes.

Je suis poisson et je chausse du 44 et demi avec une tendance à avoir un pied Grec, ce qui ne veut pas dire qu’il va chercher les autres pieds, il est juste large comme les Grecs.

Contrairement à cette dernière vanne, je ne suis pas homophobe.

Comment présenterais-tu ton nouveau seul en scène baptisé La Tragédie Du Dossard 512 ?

C’est l’épopée d’un homme ordinaire qui a besoin d’aventure, il s’ennuie, il s’est un peu endormi dans sa vie et par défi, parce ce qu’on a piqué son orgueil à vif mais aussi parce que son père lui met la pression, il profite de cette course à pied autour du Mont Blanc qui apparaît comme quelque chose de faisable pour se prouver qu’il peut encore réaliser quelque chose.

Il se lance dans cette course, un peu malgré lui, et il redécouvre qu’il est fragile, qu’un rien peut l’abîmer, qu’il peut succomber à la faim, au froid, à la peur, qu’il pourrait tuer son prochain pour un simple morceau de barre de céréales.

Il reprend contact avec son organique, son corps et son foie, c’est donc une aventure intérieure autant qu’alpine.

C’est une histoire burlesque qui parle de notre envie de vivre une aventure forte et d’être le héros de notre quotidien mais ancré dans un récit très précis sur ce qu’est une course à pied sur une ultra longue distance.

Rencontre avec l’humoriste Yohann Métay qui cartonne actuellement avec son one intitulé La Tragédie Du Dossard 512 !

La question que tout le monde doit se poser…

Est-ce du vécu ?

Oui, c’est du vécu, je l’ai réellement fait en 2006 et j’ai même recommencé en 2008 avec un ami qui voulait faire cette course.

Faut être con !

C’est un peu mon sport à côté des plateaux, je fais des courses dans les bois avec parfois un tournevis à la main mais ça c’est quand j’ai envie de changer un peu (rires).

As-tu eu des retours de sportifs par rapport à ton spectacle ?

En entendant parler de mon spectacle depuis 4 ans déjà, des coureurs de trail, des joggers, des sportifs et même pas mal de skieurs quand je faisais une tournée dans le Jura sont venus me voir sur scène.

Ils connaissent bien la course, il y a plein de clins d’œil alors forcément ils se reconnaissent un peu et puis comme c’est du réel, je reprends des éléments qui leur parlent comme la polaire Finisher par exemple.

Photo Olivier Sagot

Photo Olivier Sagot

Ton seul en scène La Tragédie Du Dossard 512 est-il celui qui te ressemble le plus ?

C’est mon prochain spectacle qui me ressemblera le plus ; celui ci ressemble bien à mon énergie de jeu mais il n’y a pas tout dedans car j’aime vraiment plus l’humour qui tranche dans le vif, La Tragédie Du Dossard 512 est très politiquement correct.

Il raconte une histoire et c’est ce que je voulais depuis longtemps, c’est ce que j’aime bien faire que ce soit dans l’impro ou dans l’écriture.

Il parle d’une de mes vraies passions et dans la forme, c’est assez cinématographique et comme je fonctionne beaucoup en images, ça me ressemble pas mal.

Comment La Tragédie Du Dossard 512 est arrivée à Paris ?

A pieds ! (rires)

J’ai fait une ou deux dates en showcases, j’ai invité le producteur Pascal Guillaume qui a bien aimé et qui a proposé de m’accompagner.

Mon idéal était de faire Paris afin d’avoir une médiatisation un peu plus nationale.

Je voulais faire connaître ce spectacle un peu plus en Ile-De-France et essayer également de faire des rencontres professionnelles intéressantes, ce qui peut être plus compliqué en province.

J’ai bien fait car l’idée d'un film tiré du spectacle intéresse le cinéma…

Photo Olivier Sagot

Photo Olivier Sagot

Quand on se penche sur ton CV, on y découvre des choses pas banales…

Peux-tu nous en dire plus sur les cours de chant lyrique et tes formations de clown ?

J’ai pris des cours de chant avec une chanteuse lyrique pendant 2 ans à Lille car j’avais envie de travailler la technique proprement dite pure de chant.

J’aime bien chanter, je l’ai fait dans un spectacle d’impro avec des chansons improvisées.

J’ai pris des cours en lyrique car c’est vraiment la meilleure base pour travailler techniquement mais c’était il y a bien longtemps !

Pour ce qui est du clown, je l’ai appris au CNAC ( Centre National des Arts du Cirque ) à Châlons-En-Champagne avec Paul-André Sagel, puis en faisant des stages de clown notamment avec Ami Hatab.

Par moment, je donne moi-même des formations de clown.

C’est une superbe matière de travail même pour ceux qui ne voudraient pas faire du clown proprement dit, cela permet de travailler tout l’organique de l’acteur.

Tu es comédien, humoriste, formateur mais aussi très friand de sport, quelle a été ta vocation première ?

Ma toute première vocation a été d’être pompier puis policier et mon premier métier a été professeur d’EPS.

Photo Olivier Sagot

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Comment est venue l’envie de devenir comédien ?

J’avais l’envie d’être comédien dès le collège car j’avais aimé jouer dans une pièce de théâtre.

Lorsque j’étais à la fac, j’avais des copains qui faisaient un cabaret une fois par an mais aussi des comédies de boulevard, des vaudevilles, des Feydeau.

J’ai commencé comme cela, en jouant avec eux, en reprenant des sketchs des Inconnus par exemple.

J’ai commencé à écrire des sketchs pour un cabaret, puis tout un spectacle avec eux, puis pour moi.

A Lille, j’ai eu une grosse révélation en découvrant le monde de l’improvisation.

Progressivement, j’ai fait de plus en plus de jeu et un jour, je me suis dit qu’il fallait changer !

Quels sont tes prochains défis aussi bien artistiques que sportifs ?

Artistiquement, je dirais écrire ce putain de bon film qui va ramener 4 milliards de personnes dans les salles, je vais également travailler pour la rentrée 2016 une pièce qui s’intitule Extase Et Quotidien avec une troupe Lilloise et puis j’ai le projet de reprendre l’écriture de mon nouveau spectacle solo.

Sportivement, je ferais des courses dans le même genre l’été prochain et peut-être ma traversée du Tibet en tongs à l’automne 2016

Photo Olivier Sagot

Photo Olivier Sagot

Sur ton site web officiel, la section chansons est en construction…

As-tu des projets dans ce domaine ?

Oui mais c’est comme tout, j’ai beaucoup de projets mais je ne peux pas tout faire en même temps…

J’ai des projets d’écriture et d’interprétation de chansons mais aussi un recueil de nouvelles qui est également en construction.

J’ai des chansons déjà écrites sur l’ordi mais il me faut juste le temps nécessaire pour m’y consacrer car je me disperse un peu en étant multi-projets.

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