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Ayez la punk rock attitude avec les N21 !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Lola SARRAZIN

Photo Lola SARRAZIN

Partez à la découverte de l’univers punk rock très prometteur de N21 lors d’une rencontre Parisienne avec le trio Rennais, quelques jours après que le groupe ait fait la première partie de Metro Station à La Boule Noire.

Qui compose le groupe ?

Aurélien chante et joue de la guitare, Alan est à la basse et Dorian est à la batterie.

Comment s’est formé N21 ?

Nous nous sommes rencontrés fin 2012 et tout a commencé sur les réseaux sociaux.

On peut dire que c’est une sorte de coïncidence heureuse car nous étions tous les trois dans des groupes qui se sont séparés et nous cherchions tous les trois au même moment à monter un groupe.

On ne se connaissait absolument pas mais nous avons été mis en contact grâce à des amis en commun.

Que le signifie le nom du groupe ?

Et bien justement, cela à voir avec cette rencontre ; ça s’est fait un 21 novembre 2012 et du coup N21 renvoie à la date et cela collait plutôt pas mal comme nom.

Comment qualifieriez-vous votre musique ?

Question piège ! ( rires )

C’est plutôt généraliste comme style, on dira que notre musique est pop-rock-electro.

Nos morceaux sont très différents des uns et des autres, on mélange pas mal de trucs et sur scène, notre musique sera plus rock par exemple.

Tout cela vient de nos styles musicaux qui sont complètement différents, ce mélange de nous trois permet d’avoir une culture musicale assez éclectique et de trouver notre style à nous tout en unissant nos influences.

Photo Lola SARRAZIN

Photo Lola SARRAZIN

Quelles sont ; justement ; vos influences ?

Elles sont très variées car nous avons chacun notre style mais nous sommes tous les trois très ouverts aux autres musiques.

Il n’y a pas vraiment de références dans le sens où nous ne voulons pas faire quelque chose dans le style de tel ou tel artiste, notre but n’est pas de copier.

On écoute chacun beaucoup de choses différentes, on cherche ce qu’il y a d’intéressant dans chaque style que l’on aime, on pioche et on fait notre propre sauce.

Nous sommes plus amoureux de la musique en générale plutôt que d’un style en particulier.

La Mauvaise Place est sorti cet été, quelle est l’histoire de ce titre ?

C’est assez ouf comme histoire !

A la base, c’est un titre qui raconte une histoire d’amour un peu compliquée et à sens unique, celle d’un mec bloqué dans la friend zone, il est love d’une de ses amies qui ne s’en rend pas compte et la nana enchaîne les relations sans être heureuse.

Ce qui est dingue avec ce titre, c’est que cette histoire est totalement fictive à la base, c’était un thème que nous trouvions intéressant et que nous avions envie de traiter.

Au moment où le titre est sorti, Aurélien s’est complètement fait friendzoné par une amie et il a vécu dans sa vraie vie tout ce que nous avions inventé comme histoire.

La prochaine fois, nous essayerons d’écrire une chanson avec une happy ending …

Photo Lola SARRAZIN

Photo Lola SARRAZIN

Halloween votre nouveau titre arrive à point nommé, comment s’est déroulé le tournage du clip ?

C’était une célébration anticipée de la fête d’halloween car d’un point de vue marketing, ça ne sert à rien de sortir un clip le 31 octobre qui s’appelle Halloween et qui sera complètement oublié dès le lendemain, le but était de faire tourner la chanson durant la période pré-halloween.

On a pas mal mis la main à la pâte pour le tournage et on a bossé avec un jeune réalisateur très doué qui s’appelle Loïc.

On a tourné vers nous en Bretagne, on a préparé tout le terrain, la recherche des lieux de tournage, l’achat des accessoires…

On a vraiment tout fait avec notre petite équipe de manière auto produite.

L’organisation en amont a été colossale et a duré durant plusieurs mois.

Dans le clip, il y a une vingtaine de figurants, des danseuses, un chorégraphie, cela représente beaucoup de boulot pour un sacré week-end de tournage.

Le pari était assez risqué car nous avons tourné dehors les plans en playback en pleine nuit mais surtout en octobre et en Bretagne ( rires ).

S’il avait plu, le tournage aurait été très compliqué mais cela s’est bien déroulé même si nous avons eu quelques petits coups de frayeur, ça a été épuisant mais enrichissant.

Le petit côté American Pie est souhaité car on voulait vraiment prouver que la punk rock moderne comme les Ricains font mais chantée en Français est possible et c’est un peu notre challenge.

Nous avons vraiment été entourés et il y avait beaucoup plus de moyens que sur les précédents clips.

On voit une vraie progression entre notre tout premier clip et Halloween et cela en seulement deux ans, on peut en tirer un bilan très positif et on peut en être fiers.

L’album est-il en préparation ?

Excellente question ( rires ) !

On travaille sur des titres mais on attend de voir les répercussions que notre nouveau single va avoir.

On compose tout le temps de nouveaux titres mais à l’heure d’aujourd’hui, on ne peut pas vous dire si EP ou album il y aura et quand il sortira mais en tout cas nous serons prêts, nous saurons anticiper.

Photo Lola SARRAZIN

Photo Lola SARRAZIN

Quel est votre sentiment quelques jours après votre concert Parisien en première partie de Metro Station ?

On en garde que du positif, nous sommes vraiment très contents d’être venus à Paris pour faire un concert à La Boule Noire qui est une très belle salle et un lieu réputé.

Metro Station a eu une belle apogée il y a quelques années et le groupe fait toujours de la bonne musique, les voir revenir pour une date unique en France en plus, c’est très revalorisant pour nous d’être invités car c’est un groupe que nous avons écouté et cela fait bizarre de les rencontrer, de jouer avec eux et d’avoir ton nom sur leur affiche !

Jamais, on se serait dit avant que nous jouerions un jour en première partie de ce groupe ; du coup, on voit que nous avançons et cela est très motivant.

Quel a été le déclic pour vous lancer dans la musique ?

Dorian : J’ai commencé la musique grâce à mon père qui était batteur amateur quand il était jeune, il avait gardé sa vieille batterie dans le grenier et l’instrument m’intriguait quand j’étais gosse, en plus de cela, j’étais assez hyperactif et je tapais un peu partout.

Un jour, mon père m’a dit de m’installer derrière la batterie, j’ai essayé et j’y ai pris goût mais cela restait un hobby.

Mon deuxième déclic a eu lieu quand j’ai mis des vidéos de drum covers sur Internet car j’aimais l’idée de partage de passion avec d’autres personnes, c’était l’époque où Youtube émergeait et que faire des vidéos devenait à la mode.

J’ai rencontré à 14 ans un batteur pro de ma région et il m’a dit que je pouvais en faire mon métier si je bossais alors que je n’avais jamais pris de cours auparavant.

Depuis ce jour là, j’ai une grande ligne droite qui s’est tracée dans ma tête, j’ai foncé en gravissant des échelons et en rencontrant les gars et je me retrouve ici et maintenant.

Je suis très fier de mon parcours.

Alan : J’ai commencé la musique assez tard lorsque j’étais ado à 14 ans.

Vers l’âge de 13 ans, la musique m’aidait beaucoup à avancer et j’ai trouvé ça ouf l’effet qu’elle avait sur moi et j’avais envie d’en reproduire pour d’autres.

C’est un soir, en écoutant de la musique, cela devait être Simple Plan, que je me suis dit que je voulais être là comme eux et faire de la musique.

J’ai décidé d’acheter ma première basse, d’apprendre à faire de la musique et j’ai enchaîné les étapes une par une.

Comme je suis parti de rien, je me dis que cela peut prouver aux gens que quand on veut, on peut.

Aurélien : Je n’ai jamais eu vraiment de déclic ; j’ai commencé la musique à l’âge de 5 ans, mes parents m’avaient inscrit à la batterie car ils en avaient marre de me voir taper sur tout ce que je pouvais.

Pour la petite anecdote, même mon instit de primaire disait qu’apparemment la seule chose qui m’intéressait était la musique.

Je ne me suis pas dit à un moment donné que je voulais faire de la musique, cela a toujours été plus ou moins en moi depuis le tout début et j’espère que ça sera là jusqu’à la toute fin et j’espère ne pas perdre cette passion.

Comme je suis quelqu’un de très curieux à la base, j’ai fait de la batterie mais après je me suis mis à la guitare, au piano, à la basse, au chant avec toujours cette soif d’apprendre et de découvrir en testant de nouvelles choses.

Photo Lola SARRAZIN

Photo Lola SARRAZIN

Vous êtes « au début » de votre carrière, comment la voyez-vous à l’avenir ?

C’est compliqué d’y répondre car nous ne sommes pas devins ( rires ).

On aimerait en tout cas que cela marche en se faisant une place même si le milieu de la musique est compliqué.

Ce qu’on souhaite avant tout, c’est réussir à diffuser ce que nous faisons aujourd’hui tout en restant nous-même, faire ce que l’on aime et que ça marche.

Ce qui nous tient vraiment à cœur, c’est de réussir en faisant notre petite tambouille mais en gardant nos valeurs.

Ce qui est assez drôle avec cette question c’est qu’on se la pose forcément à nous-même en tant qu’artiste ; comme on est en plein dedans, on ne voit pas vraiment l’évolution que l’on a mais au final on monte les paliers.

Si on devait lire les choses comme des devins, la suite logique des choses serait que cela continue à monter comme on l’a fait durant ces trois dernières années, c’est ce qu’on espère et c’est ce qui nous pousse à nous surpasser.

Quels sont vos prochains projets ?

Des congés, des vacances aux caraïbes et faire du poney ! ( rires ).

On va vraiment essayer de s’axer beaucoup plus sur les concerts, on continue de faire des dates mais pas suffisamment et on aimerait bien faire dix fois plus de concerts si on peut surtout que nous sommes très sollicités sur les réseaux sociaux.

On a envie d’aller voir notre public et qu’il découvre N21 en live car ce n’est jamais la même chose que sur les singles.

On a été très occupés ces derniers temps notamment par les clips et du coup on a un peu le sentiment d’avoir négligé cet aspect là mais c’est difficile d’avancer sur tous les fronts en même temps.

Dans les prochaines semaines, on veut vraiment diffuser au maximum le clip Halloween, faire découvrir l’univers du groupe et nous verrons où ce titre va nous amener…

On a plein d ‘idées en tout cas !

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