Øllebirde, la sensation pop planante de la rentrée en interview pour La Parisienne Life !

Composé de Margot, Fabrice et Jeremy, Øllerbirde est l’une des belles surprises musicales de la rentrée ; le trio distille une musique pop planante qui fait un bien fou aux oreilles et à l’esprit.

Découvrez un groupe fort prometteur qui possède son univers propre dans cette interview 100% musique et teintée d’humour !

Qui compose le groupe ?

Øllebirde est composé de Margot et de Jeremy au chant et de Fabrice à la guitare mais on dira que ce sont nos fonctions premières au sein du groupe car nous sommes tous un peu musiciens et chanteurs, Margot joue un peu de piano et de guitare et elle compose aussi tout comme Jeremy et Fabrice chante également.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

F : Dans un club échangiste (rires).

M : Jeremy et Fabrice se connaissaient déjà.

J : Lors d’un voyage à Londres, on s’est retrouvé à jouer dans un bar à Camden et nous y avons rencontré Margot qui a commencé à chanter avec nous et nous avons adoré sa voix.

Cela est apparu évidemment que c’était l’élément qui manquait à notre groupe et nous l’avons intégrée à notre projet.

M : Moi, j’ai flashé sur la voix de Jerem et le jeu de guitare de Fabrice, ça a été un coup de foudre musical pour tous les trois.

F : Ca ne s’est pas passé comme ça en fait ; au début, elle ne nous a même pas calculés.

J : Elle était en train de fumer du crack comme Amy Winehouse dans les chiottes (rires) et on s’est dit c’est elle qui nous faut, elle a 24 ans et dans 3 ans elle va mourir et on va vendre plein d’albums (rires).

F : C’est un sacré coup marketing !

Que signifie votre nom de groupe ?

C’est Jeremy l’inventeur !

All signifie tout le monde en Anglais et Birds les oiseaux ; ça signifie pour nous la liberté, nous avons pensé à quelque chose qui vole, qui plane et qui reflèterait notre musique.

Notre musique est une musique de rêveurs.

Øllebirde serait la terre de tous les oiseaux, quelque chose qui rassemblerait les gens et qui les ferait planer dans le ciel comme les oiseaux.

Avez-vous toujours évolué dans le milieu musical ?

F : Moi, oui, je fais cela depuis toujours, je suis musicien et prof de musique à la base et je produis d’autres artistes pour gagner ma vie.

M : La musique a toujours été une passion mais j’ai fais des études de droit, je suis allé jusqu’au master de droit des affaires et lorsque j’ai fini mon master il y a deux ans, je me suis consacrée uniquement à la musique.

J : Je suis avocat juridique la journée, je rigole (rires).

Je fais de la musique depuis toujours, j’ai commencé le piano à l’âge de cinq ans, j’ai joué de la guitare et un peu de tout car ma grande passion est de prendre des cours et dans tous les domaines, aussi bien musique que cuisine…

Comment nous présenteriez-vous Trouble ?

C’est un morceau de pop planante qui invite les gens à voyager.

Notre but est de faire rêver les gens et de les sortir de leur réalité, on veut qu’ils rentrent dans notre musique en ayant l’impression d’avoir bu cinq verres de rhum.

Nous voulons créer ce que nous ressentons quand on écoute de la musique afin de le retransmettre au mieux, on veut faire planer les auditeurs mais pas dans le sens péjoratif, on veut les transporter.

Comment est née cette chanson ?

C’est une belle histoire, nous étions en week-end en Normandie afin de tourner des vidéos et se concentrer sur notre musique et tout est parti d’un riff de guitare de Jerem, dessus on a détaillé une mélodie que nous avons peaufiné tous les trois et puis on a écrit un texte dessus.

Ça a été un week-end magique car en une soirée, on a composé beaucoup de chansons et Trouble était l’élément fort de cette soirée.

Pour la petite anecdote, Jerem essayait d’imiter le son d’un oiseau avec sa guitare, c’est pour cela que le riff est très aigu. ( Jeremy ne confirme pas, rires ).

Le choix de l’Anglais, était-ce une évidence ?

Oui car on écoute tous les trois beaucoup d’artistes Anglo-Saxons.

Nos premiers titres sont en Anglais mais on fera quelques titres en mêlant le Français et l’Anglais, il y a deux-trois titres qui arrivent dans ce sens.

On fait ce qui nous inspire, nous avons beaucoup d’influences différentes et les deux langues se prêtent bien à notre musique.

Un tempo lent se prête plus à l’Anglais et quand il y a plus de débit au niveau du texte c’est le Français ; pour la petite exclusivité, des titres up tempo sont en préparation.

Nous sommes Français et chanter dans notre langue maternelle nous permettra de toucher également les personnes qui ne parlent pas Anglais.

Comment définiriez-vous votre style musical ?

M : Indie Pop

J : Pop planante mélancolique

F : Rock Indé

Ps : Si tu prends de la drogue, c’est mieux ! (rires)

L’album est-il en préparation ?

Totalement, bien sur, on espère qu’il sortira pour le printemps 2016.

On est sur de bonnes vibes, on a des ébauches qui représentent quasiment la totalité de l’album, il y a plein de riffs et de paroles non exploitées.

On va faire un nouveau concept, cinq titres, ça sera ultra rapide mais on va le vendre au même prix (rires).

Qu’est ce qui caractérise chaque membre du groupe ?

Margot représente la douceur, Jeremy l’énergie et Fabrice la zenitude et c’est aussi le blagueur !

Vous avez déjà fait plusieurs premières parties d’artistes en France, souhaiteriez-vous présenter votre musique à l’étranger ? A Londres, par exemple…

Complètement, bien sur, c’est aussi pour cela que nous aimons l’Anglais, pour sa portée internationale.

Quels sont vos prochains concerts et projets à venir ?

Nous jouerons au Bus Palladium le 19 septembre, à L’International le 30 septembre, nous irons donner un concert à Genève le 31 octobre et nous partagerons un plateau d’artistes le 9 novembre au Trois Baudets.

Nous sortirons trois nouveaux titres avant la fin de l’année, Home sera notre prochain single, c’est un titre qui a pour thème la déception par rapport à sa ville natale.