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Partez à la découverte d’une jeune artiste rock et pleine de talent : Adella !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Mathieu Polo

Photo Mathieu Polo

Il suffit d’une seule chanson interprétée en première partie du concert de Garner auquel j’ai assisté récemment pour entrer de pleins pieds dans l’univers d’Adella.

Seule sur scène, l’artiste a charmé l’audience, jouant de la guitare et du violon, chantant merveilleusement bien et proposant des textes sensibles et vrais.

Adella apporte une note de fraîcheur féminine dans l’univers assez masculin du rock Français.

L’artiste se prête pour la première fois au jeu des questions, c’est l’occasion d’en apprendre plus sur elle, sur son parcours et sur son EP qui sortira à la rentrée…

Peux-tu te nous dire comment ton aventure musicale a commencé ?

J’ai commencé l’apprentissage de la musique très jeune, d’abord par le piano mais je trouvais l’instrument encombrant et je n’aimais pas le solfège, je me suis dirigée vers le violon dès l’âge de 5 ans. Pour le chant je m’enregistrais sur des cassettes en chantant sur des paybacks.

J’ai joué dans un orchestre classique durant quelques années et je joue toujours dans l’orchestre de l’Académie de musique de Paris.

Plus tard je tente la flûte traversière mais pas très longtemps, je m’en lasse vite. Ados je me penche alors sur la MAO, où je crée sur Acid des instrus pour des rappeurs et leur trouve des lignes mélodiques sur les refrains.

Par la suite, j’en ai eu un peu marre du monde du rap et je me suis orientée vers le rock ; j’ai joué de la basse dans un groupe punk avec des amis du lycée, c’est alors que j’ai commencé à écouter du rock Américain et Anglais.

J’ai fais la connaissance de Boodgie, qui m’a donné des cours de chant et avec qui j’ai très rapidement travaillé la composition des chansons, cette expérience m’a beaucoup plu, puis on s’est perdus de vue. De mon côté j’ai poursuivie le travail sur les compositions en travaillant pendant 3 ans l’identité sonore des marques dans une agence de design musical (Sixième Son) où je suis amené à prêter ma voix pour des publicités (Extrême, Orange…). Dans un même temps j’enregistre les backgrounds vocal du groupe Luke sur le single « Pense à moi ».

À cette période Boodgie refait surface et me demande de jouer du violon sur un morceau qui était un projet guitare-voix-violon. C’est alors qu’une osmose se créé et nous formons le duo Peace Of Junk avec lequel nous donnons des concerts à Paris et dans quelques villes en France, nous avons produit un album éponyme en anglais que j’ai réalisé à la maison, l’album est toujours disponible sur Itunes et Deezer :

http://www.deezer.com/album/1488219

Quand l’aventure s’est terminée, je décide de faire une pose et continue à produire de la musique chez moi.

À ce moment je m’occupe de la régie son et lumière dans un théâtre, une comédienne, Katia Doris (qui réalisera plus tard mon 1er clip), écouta ma musique me boosta à chanter et elle me présenta à l’une de ses amies auteur qui avait plein de chansons écrites mais jamais chantées. J’ai flashé sur quelques textes dont un qui deviendra « C’était L’Heure ».

Après de bons retours j’envoie ce titre au Mouv’ qui le diffusera pendant 2-3 mois.

Ce fût le début du projet Adella !

Photo Igor Butler

Photo Igor Butler

Ton premier instrument a été le violon, qu’est ce qui t’a séduit dans cet instrument qui peut paraître complexe pour d’autres à 5 ans ?

Cela s’est fait de manière très instinctive et cela ne demande pas une théorie énorme, J’ai eu la chance d’avoir un très bon professeur d’origines Russes qui m’a vraiment donné envie de jouer grâce à une approche très ludique de l’instrument.

Par ailleurs, je n’ai jamais fait grincer le violon mais je peux comprendre que certains abandonnent très rapidement.

Tu t’es plus dirigée vers un style pop-rock, comment expliques-tu que tes premières créations musicales étaient orientées dans un style hip-hop ?

J’ai écouté de tout mais avec des périodes très marquées, du hip-hop à la pop-rock en passant par l’électro et le rock indé.

Puis je me suis dirigée vers la pop-rock peut-être grâce au fait d’aller à des concerts et puis on se lâche vraiment plus avec une guitare électrique sur scène.

Je trouvais que le hip hop était finalement quelque chose de très cadré avec des beats similaires où il fallait rentrer des voix dans un temps précis.

Partez à la découverte d’une jeune artiste rock et pleine de talent : Adella !

2 mots me sont venus à la lecture de ta bio : créativité et curiosité ; est-ce que cela correspond bien à ton parcours professionnel ?

Tout à fait, j’ai commencé par la technique, j’ai passé un BTS dans l’audio visuel afin de devenir ingé son et j’ai fais des stages dans des studios d’enregistrement notamment au Studio Davout et puis j’ai pris conscience que l’enfermement n’était pas fait pour moi.

J’ai toujours eu cette envie en moi d’être dans la créativité que ce soit par la réalisation de courts métrages, par la photo ou par l’image…

J’ai une curiosité qui me fait aller voir les autres domaines et me pousse à vouloir maîtriser en quelque sorte un peu tout.

Étant toujours livré à moi même c’était capital pour moi de pouvoir me débrouiller seule. Cela me permet aujourd’hui de produire mes chansons en toute autonomie de la création en passant par l’enregistrement jusqu’au mixage.

Te destinais-tu à l’origine au métier de chanteuse ou plutôt à un métier dans la production ?

J’ai pensé au fait de devenir chanteuse assez jeune mais je suis née dans une famille de musiciens autodidactes où être chanteuse n’est pas un métier. C’est pour cela qu’inconsciemment je me suis orientée vers la technique.

Tu as évolué au sein de plusieurs groupes avant de te lancer en solo, quelle a été ta motivation ?

Je suis assez timide et le fait de m’assumer en solo a été un gros challenge, c’était quelque chose de complètement dingue !

Je jouais accompagné par un guitariste puis un jour on m’a poussé à faire un concert en solo. Ce concert fût horrible pour moi jusqu’à me demander ce que je foutais là… j’ai même failli me barrer au 3ème morceau.

Finalement à l’inverse de mon ressenti les gens ont trouvé ça beaucoup plus cohérent par rapport à mon univers, mes textes et ce que je pouvais dégager.

Après ça j’ai enchaîné les concerts solos toujours avec une petite appréhension au début mais je l’assume !

Photo A.Bastard

Photo A.Bastard

Tu es auteur, musicienne, chanteuse et compositeur, avec qui travailles-tu pour l’écriture des textes ?

J’ai commencé à travailler avec Cathy Steinberg sur quelques chansons mais j’ai très vite rencontré d’autres auteurs et d’autres artistes avec lesquels j’ai collaboré, co-écrit et co-composé pas mal de titres comme Fabien Magnani, Marco Cineli…

Ces collaborations m’ont données goût à l’écriture et m’ont permises d’immortaliser les souvenirs parfois douloureux mais qui m’ont toujours fait rêver.

Une amie très proche, Claire-Marie Bronx, faisant partie de ces aventures et elle a toujours su mettre le doigt sur des phrases ou expressions que je pouvais dire à des moments précis, ces petits bouts de phrases sont finalement la base de mes chansons.

Récemment un ami auteur Calvin Dionnet m’a écrit un texte en Anglais sur un titre que j’avais composé. À l’occasion d’un concert un artiste auteur, David Assaraf, est tombé sous le charme du morceau et m’a proposé de l’adapter en français, nouvelle collaboration à suivre.

Ton premier EP arrive à la rentrée, peux-tu nous le présenter ?

Je ne suis pas fan de ce terme « EP » car cela signifie pour moi faire des choix et des compromis, tout ce que je déteste faire dans la vie.

Je n’ai pas de mots ni de termes à mettre sur ma musique, elle est spontanée.

Je dirais que cela s’inspire d’histoires, de rencontres et que cela parle beaucoup de moi.

Qui t’accompagne vocalement sur plusieurs titres de l’EP ?

Dans un premier temps lorsque je produisais mes chansons à la maison je n’hésitais pas à solliciter l’avis de mon petit frère et à me servir de sa voix pour des chœurs ou des doublages.

L’un des morceaux est un duo interprété avec Fabien Magnani.

Un EP est un peu une carte de visite, la suite est-elle déjà en écriture ?

Comme je te l’ai dis précédemment je ne suis pas fan de ce terme « EP » mais comme tu le dis il faut bien une carte de visite. J’ai plus d’une vingtaine de chansons déjà produites mais je ne m’arrête pas là d’autres morceaux sont en cours d’écriture et de production car je continue à vivre des histoires qui me font rêver.

Photo P.Girod

Photo P.Girod

Un single et un clip vont-ils être dévoilés prochainement ?

Oui, un titre a été choisi et un clip a déjà été tourné mais je garde la surprise pour la fin de l’été…

Avec quels autres artistes aimerais-tu mélanger ton univers ?

Les gens ont toujours besoin de comparer à ce qui existe déjà mais je pense qu’en tant qu’artiste nous avons chacun notre propre univers.

Jusqu’à maintenant toutes les personnes avec qui j’ai travaillé se sont imprégnées de mon univers ce qui a permis que la collaboration soit magique.

Quels sont tes prochaines dates de concert cet été ?

Je serais présente le 13 juillet au Rock In Loft en off des Francofolies de la Rochelle et je serais en concert à Paris le 17 juillet à La Dame De Canton, le 30 juillet à La Halle Aux Oliviers et le 1er septembre au Festival Génération Réservoir.

Voici le lien des préventes pour La Dame de Canton :

Fnac: http://bit.ly/1InsFq4

Weezevent: http://bit.ly/1InsCuC

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Twitter: https://twitter.com/Adellarockstar

YouTube: www.youtube.com/user/adellamix

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