Annadré La Discothérapeute en consultation pour La Parisienne Life !
Comment présenterais-tu ton spectacle La Discothérapeute ?
C’est un spectacle que j’ai vraiment écrit pour faire du bien aux gens.
Ils ne vont pas très fort en général en arrivant et ils ressortent avec le sourire, ce n’est pas moi qui le dit mais les spectateurs, c’est très chouette comme retour et c’est ma grande fierté car cela veut dire que le défi a été relevé.
Comment est né ce spectacle et combien de temps a-t-il prit ?
Dans la vie de tous les jours on m’appelle Dr Anna, dès qu’il y a un bobo je suis là, en plus de cela, je suis tombée dans la marmite à chansons dès mon plus jeune âge et j’avais envie de jouer avec toutes ces chansons et le spectacle a été le bon prétexte.
Je ne pourrais pas quantifier le temps que j’ai mis à le faire car c’est un spectacle vivant qui est en écriture constante car d’autres idées me viennent régulièrement.
La Discothérapeute est un prétexte pour parler d’amour également et il s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
Que ressent-on quand sa première date affiche complète ?
On est heureux et cela a été une surprise car nous ne le savions pas, c’est arrivé à la dernière minute et heureusement que tous les invités ne sont pas venus sinon nous aurions manqué de place !
As-tu déjà été tentée par la chanson professionnellement parlant ?
Et bien ce que l’on ignore, c’est que je viens de la musique, je suis chanteuse à la base, j’ai fais mes armes dans la musique mais j’ai vite senti que ce n’était pas ce que je voulais vraiment faire et je m’y ennuyais pas mal.
C’est très bien car maintenant la chanson n’est qu’un bonus, il est vrai qu’on rencontre plus souvent des comédiennes qui veulent devenir chanteuses que l’inverse.
J’ai eu un parcours classique dans la musique en autodidacte, j’ai chanté dans des bals pour payer mes études, je suis devenue choriste, j’ai accompagné des chanteurs très connus et par la suite j’ai fais beaucoup de cabaret en étant l’une des rares à vraiment défendre la chanson Française, j’ai fais beaucoup d’événementiels notamment des spectacles avec un circassien qui est équilibriste et jongleur, Pascal Rousseau et cela me plaisait beaucoup même si j’étais dans la catégorie performeur vocale, là ça me dérangeait moins.
C’est un exercice passionnant car tu écris pour une seule fois, tu répètes à peine, tout se fait le jour même et le soir on y va et c’est ce que j’aime, c’est tout a fait différent du one man et finalement ça doit être pour cela que je n’aime pas répéter !
Comment te définirais-tu professionnellement ?
Ce qui est assez gênant dans ce métier et d’autant plus quand on est un peu une touche à tout, c’est qu’on dit chanteuse, comédienne ou humoriste, je préfère globaliser et dire que je me considère plus comme une artiste libre.
Le théâtre a-t-il toujours été ton objectif premier ?
Oui carrément, je voulais vraiment faire du théâtre mais le chemin a été sinueux même si j’ai toujours été sur scène.
La comédie n’était pas reconnue comme un art à l’époque et pour faire du théâtre il fallait jouer dans des pièces dramatiques alors que moi j’avais envie de faire rire les gens.
Musicalement parlant, quels sont les artistes qui te font rêver ?
Diane Dufresne est mon idole et je n’ai pas réussi à mettre une de ses chansons dans son spectacle et ça m’énerve ! (rires).
Elle a fait plein de belles chansons mais ce n’était pas assez drôle ou je n’ai pas trouvé le bon angle, par exemple Donnez-Moi De L’Oxygène ou J’Ai Rencontré L’Homme De Ma Vie.
Voilà une artiste libre qui pour moi a tout inventé bien avant Madonna, les seins nus sur scène et les robes de grands couturiers on le doit à Diane Dufresne, il faut redonner à César ce qui est à César (rires) bien que je n’ai rien contre Madonna.
J’aime beaucoup Catherine Ringer également et je les aime surtout peut-être car ce sont des femmes libres qui se foutent du système et elles sont bien barrées aussi !
Quels ont été les humoristes qui t’ont donné envie de faire des one woman show ?
Ce sont avant tout Pierre Palmade et Muriel Robin.
Le sketch de La Lettre de Muriel Robin est une pure merveille.
Il y a sûrement d’autres humoristes mais ce sont vraiment eux qui m’ont marqué, c’est totalement mon style d’humour car ce n’est jamais méchant et toujours très juste dans les caricatures.
Je suis une grande fan d’humour noir et le dieu en la matière est Albert Dupontel.
On travaille en ce moment pour donner un peu plus de noirceur à cette discothérapeute qui est un peu trop lisse.
Il n’y a rien de plus jouissif, le vrai humour noir sans aucun cynisme permet de lâcher cette pression que l’on peut avoir face à la mort, la maladie ou le handicap.
Il y a des artistes qui excellent dans l’humour noir comme Dieudonné, je pense également à la jeune génération avec des artistes comme Haroun, Yacine Belhousse, Dedo ou Elodie Poux.
Quel sera la suite pour La Discothérapeute ?
Le challenge est de fonctionner grâce au bouche à oreille, j’ai envie de fidéliser un public à Paris et réussir à tenir la distance.
Le spectacle jouera des prolongations au Théâtre Du Marais à partir du 17 septembre, il sera joué une fois par semaine jusqu’à la fin de l’année.
Il va y avoir un lancement de plateaux tous les jeudis à 20h au Théâtre Le Proscenium et je vais y participer à partir du 30 juillet.
Quelle serait ta meilleure prescription pour nos lecteurs ?
En ce moment avec la canicule : Marche à L’Ombre ! (rires)
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Annadré dans La discothérapeute
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