De l’Electro, de la séduction…Rencontre avec Audrey Valorzi !

Forte de ses nombreuses collaborations prestigieuses, Audrey Valorzi sort son premier single en solo et sous son nom. I See est promis à un joli succès en discothèques dans les semaines qui viennent. L’artiste a répondu à nos questions lors d’une rencontre complice à Paris.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Audrey Valorzi, je suis chanteuse et parolière, mon style musical est l’électro depuis 2007.

Auparavant j’évoluais dans la variété Française.

Plus jeune, au lieu d’aller m’amuser le week-end, je m’enfermais en studio avec des compositeurs et je travaillais sur des titres, sur des maquettes, tout ceci dès l’âge de 13 ans.

J’ai fais beaucoup de scènes en variété Française, je me produisais régulièrement en première partie d’artistes connus (François Feldman, Laam, Tri Yann), lors de gros plateaux notamment avec Ici Paris ou dans de grandes salles comme le Palais Nikaia ou l’Olympia.

A la fin de mes études au Studec (Ecole de la radio), je suis entrée chez Radio Fg et c’est là que j’ai découvert l’Electro. Depuis c’est une véritable passion et je vis Electro, je mange Electro, je fais tout Electro !

L’Electro a été un vrai coup de cœur et c’est un style dans lequel je m’épanouis pleinement. C’est un univers musical riche, ouvert et qui à l’inverse de la variété me permet une grande liberté de création.

On ne connaît pas forcément ton visage mais les clubbers connaissent forcément ta voix, tu as participé à plusieurs projets Dance et tu as également beaucoup collaboré avec de grands artistes de la scène Electro, peux-tu nous en dire plus ?

Ca va faire bientôt 8-9 ans que j’évolue dans le monde de l’Electro et forcément j’ai fais énormément de rencontres.

C’est surtout David Vendetta qui m’a lancée au départ, il a cru en moi, il m’a demandé de faire un essai sur un de ses titres.

Pour moi passer de la variété à l’Electro ça a été un vrai exercice, on ne peut pas dire que cela a été difficile mais c’est autre chose, c’est une autre façon de poser sa voix .J’ai alors écrit et interprété Be the Best et cela lui a plu.

Après cette première collaboration, j’ai reçu beaucoup de messages de producteurs et beaucoup de personnes se sont mises à me soutenir et continuent encore aujourd’hui.

A partir de là, j’ai fait beaucoup de rencontres via MySpace. Je commençais à travailler des morceaux et ensuite je rencontrais les artistes. C’est comme cela par exemple qu’est né le groupe Ame Caleen et le titre « A demi-nue » qui a beaucoup tourné sur les radios comme FG et Fun Radio.

J’ai également beaucoup voyagé, je suis allée plusieurs fois à la Winter Music Conférence à Miami, à la Dance Event à Amsterdam où se retrouvent tous les Djs du monde entier et j’y ai fais d’autres rencontres.

Tous mes featurings ou collaborations sont nés soit de rencontres soit parce que les personnes m’ont contactée via les réseaux sociaux.

J’ai eu la chance de collaborer avec Laurent Wolf, Alban Clavero, Gregori Klosman entre autres, la liste est longue Jéremy Hills (co-compositeur de No Stress), Téo Moss et Sébastien Szade ou bien encore Anton Wick, Loic Pénillo ou Alex Hide un producteur russe et Lee Dagger du groupe Bimbo Jones.

Pour vous donner un ordre d’idée, je reçois 2 à 3 propositions par jour depuis ma collaboration avec David Vendetta.

Je prends le temps d’écouter chaque titre que je reçois. Pour certains je les réécoute plusieurs fois, pour d’autres je me laisse le temps d’être bien certaine et quelquefois c’est le coup de cœur assuré dans la seconde !

Ton actualité c’est ton nouveau single I See, comment est né ce titre et qui y a participé ?

J’ai rencontré une maison de disques Française qui s’appelle FuturePlay avec qui le contact humain est vraiment très agréable et très fort, ils croient en moi.

Le label a cherché des compositeurs, des producteurs, m’a mis en relation avec DJ Zorneus et j’ai écrit et enregistré I See.

Je pense que c’est le début d’une longue série autant avec cette maison de disques que sous mon propre nom.

FuturePlay est un label avec une vraie culture, on travaille vraiment en équipe tous ensemble.

Vas-tu défendre ce titre sur scène ? Un clip est-il prévu ?

Pour le moment non, nous sommes dans la phase diffusion sur les ondes du titre.

Quand tu sors un single, il y a un vrai travail derrière, le chanter et le créer c’est 50% du travail, après il y a la signature en maison de disques, les diffusions en radio, le clip vient généralement après car le public est souvent demandeur.

Je ne peux pas te dire Non de manière définitive mais pour l’instant nous ne sommes pas encore à cette étape.

Je t’ai comparée à Sophie Ellis Bextor dans mon précédent article, aimerais-tu avoir à peu près le même parcours et qui sait évoluer vers un autre style par la suite ?

Merci pour ce beau compliment, c’est une artiste talentueuse ! Par contre au niveau du parcours je ressemblerais plus à Quentin Mosimann, il a commencé dans la variété et a évolué vers l’Electro par passion.

Dans l’Electro, la seule chose qui me manque c’est la possibilité de faire de la scène. On fait moins de scènes, il y a moins de salles adaptées ; en général on nous demande de chanter un ou deux titres mais on ne fait pas de vrai concert, c’est quelque chose qui me manque vraiment même si on est très proche du public et notamment en club. J’adorerais juste me produire avec des musiciens, des Djs et rester 1h30 sur scène.

Avec quel producteur, Dj ou remixeur, aimerais-tu travailler à l’avenir ?

J’ai des grands rêves (rires) !

En France, j’aimerais beaucoup travailler avec Michael Calfan, j’aime beaucoup ce qu’il fait, j’écoute en boucle ses titres !

Mon grand rêve, ce serait Deadmaus, je ne sais même pas si un jour je pourrais le rencontrer.

Il y aussi Pryda (Eric Prydz).

J’ai l’impression que quand j’écoute leurs titres, il y a toute une histoire dans chaque morceau.

Peut-on espérer bientôt un album ?

J’ai eu l’occasion de faire un album mais je pense que les gens préfèrent de nos jours des E.P. de 5 titres et cela en France tout comme à l’étranger.

Je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut mieux travailler 5 titres seulement mais qu’ils soient tous excellents.

Que peut-on te souhaiter pour les mois qui viennent ?

Que cela continue toujours aussi bien, c’est un bon début !

Encore de belles rencontres, d’autres titres, que ça ne s’arrête pas, que les radios me soutiennent toujours autant, que les supports médias continuent à m’accueillir comme Influence, que des gens s’intéressent à mon travail.

Je ne suis pas forcément connue du grand public mais je sais que je suis très chanceuse ; être en voiture et entendre son titre diffusé en radio, c’est un immense plaisir !

Quel serait ton dernier mot?

Be The Best ! , c’est le nom du titre de David Vendetta, ce n’est pas être la meilleure de façon prétentieuse mais prendre le côté positif de la chose, croire en soi !