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Kesha revient avec « Gag Order » et elle est loin de publier son meilleur album !

Publié le par Steph Musicnation

Kesha revient avec « Gag Order » et elle est loin de publier son meilleur album !

Trois ans après la parution de « High Road » qui ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, Kesha est de retour avec un cinquième album baptisé « Gag Order » qui a été précédé par les titres « Fine Line », « Eat The Acid » et « Only Love Can Save Us Now ».

Si les deux premiers extraits ne donnaient clairement pas envie d’en découvrir plus, le troisième relevait le niveau et du coup, nous nous sommes laissé tenter.

Si Kesha n’a jamais réussi à redresser la barre depuis ses débuts et que ses ventes d’albums ont fondu comme neige au soleil au fil de sa carrière, on peut vraiment dire que l’artiste touche le fond musicalement parlant avec ce nouvel opus assez expérimental et franchement médiocre.

Produit notamment par Rick Rubin, Jussifer, Stint et  Stuart Crichton, « Gag Order » est un album sombre qui parle notamment de dépression, de colère, d'insécurité, d'anxiété, de chagrin, de douleur et de regret et au lieu d’apporter un peu de lumière là-dedans en contrebalançant d’un point de vue musical, la production vient alourdir le propos.

Si le fond est louable, la forme gâche hélas ce projet sensible et sincère qui montre la vulnérabilité de l’artiste qui se livre comme jamais dans cet album qui semble-t-il a été thérapeutique pour elle.

« Gag Order » n’est ni fait pour les radios ni pour live et si c’est assurément le disque le plus honnête de Kesha, c’est aussi le moins commercial.

La pochette illustre parfaitement cette idée de suffocation que l’on ressent tout au long de l’écoute de cet album dont on ne retient que « Peace & Quiet » et « Only Love Can Save Us Now » ; et encore, ce ne sont pas les meilleures chansons de Kesha

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