Les Caramels Fous au Théâtre Du Gymnase Marie-Bell, nous y étions !

Ils nous avaient totalement séduits lors de leur dernière représentation au Théâtre Déjazet au printemps dernier, Les Caramels Fous sont de retour à Paris pour une dernière série de représentations dans la capitale jusqu’au samedi 23 janvier.

Retourner voir leur dernier spectacle baptisé Il Était Une Fois Complètement A L’Ouest, c’est le redécouvrir une seconde fois.

Ce n’est plus du théâtre, c’est de la comédie musicale, c’est un concert, c’est du cinéma, tant on en prend plein les yeux et plein les oreilles.

Cette vingtaine d’artistes offre un show époustouflant dans un décor ultra réussi, on s’y croirait dans ce Crazy Pony Saloon et on aurait presque envie de les y rejoindre.

En allant voir Il Était Une Fois Complètement A L’Ouest, vous côtoierez une barmaid Cheyenne, des danseuses de saloon, un jeune barbier, une âme en peine, une meneuse de revue, un lonesome cow-boy, un croque mort, une cliente fidèle très Ma Dalton, un shérif manchot et son adjoint, un chercheur d’or, jeune cow-boy aimant la danse et bien sûr une bande de cow-boy purs et durs.

Vous l’aurez compris, c’est un casting riche et haut en couleur vêtu de costumes sublimes qui assure durant deux actes sur pas moins de quarante titres réécrits pour l’occasion.

Chaque Caramel a un rôle et une fonction bien à lui, il y a les chanteurs, les danseurs, les comédiens et même si toutes les casquettes se mélangent au final et avec maestria, nous souhaitions mettre en valeur les capacités vocales impressionnantes de Jérôme Cuvilliez qui interprète Luke le jeune barbier a la recherche de ses origines, les prouesses en danse et en grands écarts de Laury André qui subjugue toujours autant le public avec son corps élastique, la remarquable interprétation de Thierry Quessada dans le rôle de Gloria qui recèle plein de surprises et la drôlerie de Gaël Cesbron qui donne vie à un adjoint du shérif désopilant.

Tous les titres chantés sont des adaptations de standards connus du grand public et les moments à ne pas manquer dans le premier acte sont Poney Poney Poney qui marque l’arrivée du barbier, Bling Bling, L’Amour C’est Comme Une Savonnette, Pourrai-Il Etre interprété notamment par Vincent Baillet qui joue admirablement le rôle d’Emilie la fille de Jeremy le croque mort et d’Enola la barmaid Cheyenne et le génialissime M.Y.T.H.O avec un chorégraphie digne des meilleures cheerleaders.

Le second acte n’est en reste non plus avec Ah Voila Notre Voyou, Mademoiselle Sent La Bouse, Femme D’Un Mètre Quatre-vingt, Amour Propre Argent Sale, C’Est L’Heure et bien évidement le déjà culte Far West.

Un très bon moment d’émotion est offert par Alexis Haouadeg et son personnage Enola lors de l’interprétation de la chanson sur ses origines.

Les Caramels Fous ne font pas que chanter et danser, ils offrent une vraie histoire captivante et remplie de rebondissements !

A voir, à revoir, à avoir en DVD, quand on goute aux Caramels, on y revient, c’est certain !

A noter que demain, vous pourrez retrouvez ici même Gaël Cesbron en interview et que les dernières des Caramels Fous à paris sont les 21,22 et 23 janvier, ne les ratez pas !