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Rencontre avec Fictions à l’occasion de la parution prochaine d’un second EP annoncé par « Riviera » !

Publié le par Steph Musicnation

© Marine Keller

© Marine Keller

Guillaume, peux-tu nous dire quelles sont tes casquettes dans Fictions ?

Dans Fictions, je suis interprète-chanteur et avant tout, compositeur et producteur. J’enregistre moi-même les chansons que j’écris souvent en piano-voix ou guitare-voix avant de les mettre en forme dans mon studio. Jusque-là, j’ai surtout travaillé avec des auteurs mais je commence à l’être moi-même également.

Est-ce que ce sont tes précédents projets qui t’ont mené à Fictions ?

Jusqu’à Fictions, j’écrivais en anglais car je viens plutôt de la musique anglo-saxonne. J’écoute des groupes des années 80 comme Depeche Mode et New Order mais également des choses plus Folk comme Tim Buckley et Nick Drake ou du Soft Rock comme America. Depuis une petite dizaine d’années, j’ai commencé à composer de la musique pour des auteurs de théâtre et des metteurs en scène ; j’ai même composé des chansons pour eux ; et il se trouve que je leur fournissais souvent des maquettes de chansons avec leurs textes et du coup, je me suis mis à chanter ses textes en français. Les gens ont aimé ma voix en français et ils m’ont conseillé de faire un album dans cette langue. Un jour où je jouais mes morceaux en anglais dans une galerie d’art pour une soirée spéciale, un pote à moi qui est dans la mode m’a dit qu’il adorait, qu’il écrivait des paroles en français et il m’a demandé si j’étais partant pour que l’on fasse un disque ensemble. Je sentais à ce moment-là que j’avais envie de faire autre chose et que l’aventure d’un projet en français commençait à me tenter. C’est ainsi que nous avons parlé tous les deux de ce que nous voulions faire et nous avons appelé ce projet Fictions.

Justement ; pourquoi l’avoir baptisé Fiction ? Est-ce parce que tu parles de choses rêvées dans tes textes ?

Nous l’avons baptisé Fictions car nous voulions présenter un univers à la fois littéraire et cinématographique. J’aimais le fait que ce nom veuille dire quelque chose en français mais également en anglais et pour moi qui suis très fan de The Cure, Fiction Records était le nom de leur label. J’avais envie d’avoir ce rapport à la New Wave qui est une musique importante pour moi car c’est vraiment mon ADN. Par ailleurs, je n’avais pas envie d’être un chanteur à prénom. Je ne suis pas partisan de mettre ma gueule et mon égo en avant, je préfère plutôt que ce soit mon univers, ma musique et ma façon de la produire qui le soient. Fictions possède une référence littéraire qui me va bien car je travaille avec le théâtre, je suis cinéphile et j’aime raconter des histoires. Le nom Fictions me correspond bien.

© Marine Keller

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Comment vois-tu évolution depuis EP1 ?

EP 1 était une sorte de compilation de chansons. Je n’avais pas encore sorti les morceaux officiellement, les chansons sont venues avec les clips, elles étaient là pour créer un univers. Je n’avais pas forcément envie de signer avec une maison de disques tout de suite mais plutôt de faire de concerts afin de voir quel impact mes chansons pouvaient avoir. Avant « Riviera » qui annonce mon prochain EP, il y a eu la chanson « UFO » et je pense que maintenant, la production de mes chansons va être de plus en plus cohérente et affirmée en vue d’un album que j’espère terminer pour le début de l’année 2020.

Comment présenterais-tu l’univers de ton second EP à paraître le 20 septembre ?

L’aspect voyage est un peu ce qui rassemble toutes les chansons. Avec cet EP, on s’échappe de la vie citadine pour être plus dans les sens, la sensualité et le voyage.

Peux-tu nous en dire plus sur ton nouveau clip ?

Le clip de « Riviera » a été tourné fin mai à Monaco à la suite de ma rencontre avec Studio Furious qui est un duo de directeurs artistiques/graphistes/réalisateurs qui avait bien accroché au morceau. Dès le début de Fictions, j’ai voulu faire un maximum de clips car aujourd’hui, la façon de consommer la musique passe beaucoup par l’image et je trouve ça hyper intéressant qu’une chanson s’exprime autrement aussi. J’aime que les personnes avec qui je collabore puissent avoir une sorte de carte blanche afin qu’elles puissent s’approprier la chanson. J’aime qu’il y ait un second degré dans mes clips et dans celui de « Riviera », le personnage incarné par Julien Odièvre pète un peu les plombs autour d’une crème solaire.

© Marine Keller

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Pourquoi n’as-tu joué toi-même à fond la carte décalée dans ce clip ?

Je ne suis pas dans tous mes clips car j’aime alterner. Nous avions évoqué l’idée mais c’était compliqué d’amener tout le monde à Monaco au niveau du budget et puis, je n’ai pas le physique du personnage. Nous trouvions ça marrant d’avoir une sorte de créature qui incarne le cliché de la piscine.

Quelle ont été tes inspirations aussi bien visuelles que musicales pour « Riviera » ?

Ma référence visuelle pour ce clip était le titre « King Of Rock’n’Roll » de Prefab Sprout car le clip de cette chanson était très absurde, très drôle et il se passait au bord d’une piscine. En ce qui concerne mes inspirations musicales pour ce titre, on y retrouve un peu Metronomy et le Piano House du début des années 90.

La Côte d’Azur est-elle ta destination idéale pour les vacances ?

(Rires) Pas spécialement mais il y a deux ans, je suis allé à Villefranche-Sur-Mer près de Nice et j’ai adoré. J’aime beaucoup l’Italie. Côté riviera, justement, j’aime beaucoup Gênes.

© Marine Keller

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Avec quels artistes aimerais-tu collaborer aussi bien pour un featuring que pour des remixes ?

J’aime bien ce que fait Basile di Manski sur le label Pain Surprises et récemment, j’ai bien aimé Ehla. J’aimerais bien collaborer avec des artistes étrangers.

Quels sont tes prochains projets ?

Je vais jouer le 08 août à Petit Bain à Paris et le 29 août à Bordeaux sur la terrasse du IBOAT. J’ai produit le premier album d’Order 89 qui est un groupe français Post-Punk, j’ai mixé l’EP de Tim Glass qui sortira également à l’automne et en tant que réalisateur, je vais participer à l’album de Lisa Li Lund qui est une chanteuse Franco-Suédoise qui vit à Paris et qui est signée chez Pan European. Mon second EP sortira le 20 septembre et nous allons réfléchir à un prochain clip pour l’automne. Je vais continuer à travailler sur l’album que j’envisage pour début 2020. J’ai travaillé avec le metteur en scène Nicolas Kerszenbaum sur « Swann S’Inclina Poliment » qui est une adaptation de Proust qui est présentée au 11.Gilgamesh Belleville à Avignon durant tout le festival.

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