Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec BLV lors de la soirée open air du label Club Riviera !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec BLV lors de la soirée open air du label Club Riviera !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis BLV, de mon vrai nom Benjamin Seletti, je viens du 78 dans les Yvelines, je suis artiste et producteur à mes heures. J’aime tout autant développer mon projet que produire pour d’autres artistes et je dirais même que c’est ce qui fait ma force même dans mon projet. Le fait de collaborer avec beaucoup de gens m’a amené à faire beaucoup de choses différemment.

Que signifient les trois lettres de BLV ?

Ça vaut dire Bebo Le Vrai. Bebo est mon surnom depuis que je suis tout petit. Pour faire court, quand Facebook a été créé, il y avait un gros concurrent qui s’appelait Bebo en Amérique du Sud et énormément de faux comptes ont été ouverts sur Facebook avec ce nom. A l’époque, j’étais assez jeune et anti Facebook mais plein de gens me disaient que je les avais rajoutés et je me suis demandé qui était ce Bebo. Quand j’ai créé mon compte, j’ai juste rajouté Le Vrai et c’est resté. On s’est dit ensuite que BLV était quand même plus classe comme nom d’artiste.

As-tu eu d’autres projets avant BLV ?

Oui mais rien que l’on puisse retrouver sur Internet et heureusement d’ailleurs (rires). Quand j’étais très jeune, j’ai eu un groupe de Reggae et ensuite, j’ai participé à des collectifs de producteurs notamment dans l’urbain avant de faire des productions assez Electro, un peu Chill et un peu plus Deep House.

Photo Quentin Curtat

Photo Quentin Curtat

Ton son a-t-il évolué depuis la parution de « Suave » paru en 2015 ?

Oui et même si je suis encore fier de cet EP, je te dirais heureusement. Pour « Suave », j’ai utilisé des sons 100% électroniques mais depuis, j’ai travaillé avec plein d’artistes et de musiciens et pour « Chrysalide », j’ai utilisé des sons plus organiques. Si on m’avait dit, il y a deux ou trois ans, que j’allais mettre de la vraie basse sur un son, j’aurais dit non alors qu’aujourd’hui, je vais limite commencer par quelque chose de plus acoustique pour après l’électroniser. Je sens que j’ai muri dans mon son et c’est ce qui est cool dans la musique électronique et même dans la musique en général car je pense que c’est impossible qu’un artiste fasse tout le temps le même style sinon ce serait très chiant. C’est intéressant de voir comment cela évolue d’année en année.

As-tu plus été influencé par la French Touch ou par des producteurs Electro ou House Anglo-saxons ?

Comme on fait tous plus ou moins de l’Electro, on a tous plus ou moins eu cette influence de la French Touch avec des groupes comme Daft Punk ou Cassius mais pour ma part, je dois avouer que je suis plus tourné vers la scène Anglaise avec des artistes comme Disclosure et Bontan.

En parallèle à ton projet musical, tu as produit notamment Broken Back, Nekfeu et Mai Lain ; cela veut-il dire que tu ne fais pas que de l’Electro ?

Non, je ne fais que de l’Electro et heureusement aussi. L’Electro, c’est bien mais plus on s’ouvre à d’autres choses et plus cela peut modifier ton son dans le bon sens. Cela va t’amener sur des styles ou des sons que tu n’aurais jamais utilisés et tu vas le faire car tu vas bosser avec un artiste qui cherche exactement cela. J’ai fait de la Pop, un peu de Zouk et de Ragga avec Singuila et en ce moment, je me focalise beaucoup sur l’urbain car c’est ce qui en train de détrôner la Pop et la variété en France.

Photo Quentin Curtat

Photo Quentin Curtat

Ton single « Badunkadunk » cartonne ; peux-tu nous en donner la signification ?

Selon la chanteuse qui a composé ce titre, Badunkadunk est une vieille expression des années 80 ou 90 et c’est un mot très familier pour décrire un énorme cul. Dans le jargon Américain, ils appelaient ça ainsi. Même moi, j’étais étonné car elle ne m’avait pas dit ce que ça voulait dire et ce sont des personnes à qui j’ai fait écouter la chanson qui m’en ont donné la signification.

Quelles ont été envies pour illustrer ce titre ?

A l’origine, j’avais quelques idées mais plus dans l’animation. Panamaera mon éditeur a demandé à des réalisateurs de leur faire des propositions de scénarios et ils en ont reçu plus d’une vingtaine. Ils y en avaient des très cools mais nous avions un budget. Au final, nous avons trouvé intéressante cette idée des gars qui se battent contre cette fille un peu intouchable. C’est jovial et pas nian nian.

« Chrysalide » étant le fruit d’une « mutation » musicale ; continues-tu à explorer de nouvelles sonorités ?

Il y aura toujours un fond électronique car c’est la base du projet mais la suite sera encore un plus organique. Tout en gardant ce fond Electro, il y aura plus de vrais instruments et de vraies textures. Nous travaillons déjà sur de nouveaux morceaux et nous avons bossé notamment sur quelque chose d’Afro Bossa. J’aimerais faire un vrai mélange des genres sur mes prochains disques afin de proposer quelque chose d’hydride. Il y a des trucs qui me branchent de plus en plus comme faire quelque chose en français. 

Rencontre avec BLV lors de la soirée open air du label Club Riviera !

Peux-tu nous en dire plus sur le Round 2 de « Warrior » ?

C’est un re-edit car nous l’avons intégré à l’EP et comme cela faisait un moment que l’on entendait ce titre, je voulais le rebosser de manière un peu différente. En live, je le joue également de manière différente.

Quel sont tes prochains projets ?

Des titres seront imagés et des dates de live devraient arrivées cet été tout comme des DJ sets. Demain, je vais jouer en live sur Clubbing TV et ce sera retransmis sur Facebook. J’ai quelques projets dans l’urbain et d’ailleurs, le titre que j’ai produit pour le rappeur Belge Isha sort en single.

Commenter cet article