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Rencontre avec Trafic. à l’occasion de la sortie imminente de leur premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Stéphane Nicollet

Photo Stéphane Nicollet

Pouvez-vous présenter Trafic. à nos lecteurs ?        

Guillaume : Dans Trafic., nous composons la musique et nous nous occupons de la production à deux et c’est moi qui écris les paroles de nos chansons. Pour tout le reste, nous nous répartissons les taches.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

John : Je suis né à côté de Paris mais j’ai quasiment toujours vécu à Toulouse et c’est là-bas que nous nous sommes rencontrés avec Guillaume qui vient de Nouvelle-Calédonie. Nous sommes rentrés en contact grâce à un site de rencontres entre musiciens. J’ai eu d’autres groupes avec Trafic. et j’étais donc déjà rodé au live. Nous cherchions un nouveau chanteur et nous avons rencontré Guillaume.

: De mon côté, je faisais de la musique tout seul chez moi et je n’avais jamais fait partie d’un groupe auparavant mais comme je voulais avoir une expérience scénique, quand j’ai vu cette annonce, j’ai voulu tester. De cette expérience à plusieurs, il ne reste que John et moi et depuis, nous nous sommes mis à la production par ordinateur.

J : Petit à petit, l’étau s’est resserré et nous sommes devenus de plus en plus professionnels.

Vous faisiez déjà de la musique sous un autre nom, pourquoi en changer pour Trafic. ? Est-ce parce que votre musique a évolué ?

: Oui, notre musique a évolué. Nous étions cinq à l’origine, nous faisions déjà de la musique un peu électronique mais elle était plus orientée Pop-Rock Anglais. Avec le groupe, nous avons fait quelques performances intéressantes mais nous avions l’impression que nous étions allés au bout de ce projet. Avec John, nous sommes revenus à quelque chose de plus abouti, de plus électronique et vraiment plus basé chanson française.

: Nous avions une chanteuse Malgache avec nous à l’origine et cela ne collait pas trop avec notre envie de chanson française. Nous avions du mal à mixer les deux. Maintenant, le cœur du projet Trafic., c’est vraiment l’alliance entre la chanson française et la musique électronique.

Photo Stéphane Nicollet

Photo Stéphane Nicollet

Pourquoi avez-vous choisi de présenter Trafic. au grand public avec un morceau instrumental baptisé « Jungle Urbaine » ?

: Ce n’était pas prévu pour le grand public, à la base car en fait, ce morceau était prévu pour de la musique à l’image.

G : Des amis de Montpellier qui font des vidéos ont eu un coup de cœur pour ce morceau et ils ont décidé de nous faire un clip gratuitement. Comme nous avons été contents de leur réalisation, nous avons voulu la diffuser.

J : C’est grâce à ce clip que nous avons décidé de diffuser sérieusement le morceau qui était disponible sur Youtube mais sans promo. « Jungle Urbaine » était une sorte de carte de visite pour montrer aux éditeurs de musique à l’image ce que nous pouvions faire.

Pouvez-vous nous parler de votre série Quai ?

G : Cette série est partie d’un projet plutôt ambitieux puisque nous voulions sortir beaucoup de musiques à l’image. Au final, quelques quais sont disponibles mais nous en avons à la pelle qui ne sont jamais sortis.

: Nous étions partis dans l’optique de faire un EP avec cinq quais mais nous trouvions que ça rentrait un peu en collision avec notre projet chanson française.

G : Nous avons décidé d’arrêter de nous éparpiller afin de nous concentrer sur le côté chanson.

L’urbain est-il ce qui caractérise le plus l’univers de votre projet musical ?

G : Je dirais que c’est plus la mélancolie. Nous essayons toujours de faire passer des émotions. Le côté urbain est apparu par contraste car je viens de Nouvelle-Calédonie et le fait de voir du béton partout m’a un peu « choqué » quand je suis arrivé même si je m’y suis habitué. Plus tu rentres dans des grandes villes et plus tu ressens un effet de jungle urbaine.

Photo Stéphane Nicollet

Photo Stéphane Nicollet

Musicalement, peut-on dire que vous êtes à la croisée des genres ?                

G : Oui, entre la chanson française et la musique électronique car nous avons beaucoup d’influences qui viennent de là.

: Je n’ai pas l’impression que nous innovons spécialement mais nous essayons d’apporter quelque chose de différent, un plus.

G : Nous essayons de ne pas reproduire. Nous faisons la musique qui nous plait en espérant qu’elle plaise aussi à d’autres personnes.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre nouveau titre « Géante Mélancolique » ?

G : Cela englobe tout ce que nous venons de dire. On y retrouve tous ces contrastes. A la base, cette chanson aurait pu être un quai. Cette chanson parle de la nuit urbaine. C’est une observation sur des gens que j’ai pu voir et sur mon ressenti. Je trouvais qu’il y avait un aspect gris dans cette ville et on retrouvait cela chez certaines personnes qui y avaient passé toute leur vie. L’environnement influence beaucoup les personnes qui absorbent plus que les autres.

: Dans les grandes agglomérations, on a l’impression que les gens se font manger par la ville finalement.

Qu’annonce vos deux premiers titres ?

G : Ces deux titres annoncent un EP de cinq titres qui sera disponible en digitale à la fin du mois d’octobre et un peu plus tard en physique. Je ne dirais que c’est l’EP le plus joyeux du monde à l’image des deux premiers morceaux mais on y trouvera des chansons plus énergiques et plus « Pop ».

: Les paroles resteront mélancoliques mais les mélodies renverront quelque chose de positif.

Photo Stéphane Nicollet

Photo Stéphane Nicollet

Quelles ont été vos envies pour ce premier pas discographique sous le nom de Trafic. ?

G : L’envie était d’assumer de faire de la chanson française tout en faisant de la musique électronique car c’est ce que l’on aime.

: On veut s’inscrire dans la chanson française moderne car nous pensons qu’il y a vraiment une passerelle entre les deux styles.

: Nous avons un attachement assez fort au français et peu de groupes faisant la même musique que nous s’y tourne.

J : L’Electro est associée à l’anglais mais nous pensons qu’il est vraiment possible de le faire en français avec du sens.

Que mettriez-vous en avant chez l’autre ?

: John est un bon compositeur, c’est un bosseur et c’est un bon guitariste qui arrive à avoir sa vraie patte.

: Guillaume est très doué dans l’écriture et je pense que c’est un visionnaire en ce qui concerne la musique. Il arrive très bien à analyser comment la musique va évoluer dans les années à venir.

A quoi va ressembler Trafic. sur scène ? Allez-vous mêler musique et projections par exemple ?

G : Nous l’avons déjà fait et nous aimerions bien que cela soit comme ça au final. Sur scène, nous sommes trois, nous sommes rejoints par un batteur. John joue de la guitare, cela peut m’arriver aussi mais je suis principalement au clavier et nous balançons des samples. Nous allons essayer de mêler de l’image à nos prestations en live. Pour te citer un exemple, nous avons une chanson qui parle de Barbara sur l’EP et sur scène, nous allons mettre sa tête qui tournera en boucle. L’image est importante dans la musique.

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