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Rencontre avec Philippine et Théo à l’occasion de la sortie de leur premier single !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Philippine et Théo à l’occasion de la sortie de leur premier single !

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?

Philippine : J’ai 23 ans, je suis chanteuse, guitariste, pianiste, auteur, compositeur et interprète. Je suis originaire du Havre et j’ai emménagé à Paris il y a deux ans après avoir fait The Voice en 2016.

Théo : Et ta maman faisait de l’accordéon.

P : Oui, effectivement et j’en ai fait aussi. Il veut absolument que je le dise à tout le monde (rires) !

T : J’ai fait également The Voice en 2014 mais uniquement les auditions à l’aveugle. Je suis né dans le Nord-Pas-de-Calais, j’ai vécu 5-6 ans à l’Île Maurice avant de rentrer à Paris pour les études et la musique. Tout comme Philippine, je suis auteur, compositeur et interprète, je joue de la guitare et du ukulélé.

Comment est née l’idée d’évoluer en duo ?

P : L’idée est venue naturellement. Nous avons fait The Voice tous les deux mais pas la même année ; nous nous sommes mis à fréquenter un endroit très plébiscité par les chanteurs en général et nous commencé à y jouer ensemble lors de jam sessions et cela s’est reproduit de plus en plus souvent. Nous avons eu envie de reprendre un ou deux titres des années 70 puis douze en maison de disque. Cela s’est fait progressivement ; de manière non sérieuse au début et cela s’est concrétisé au fil du temps et nous avons officialisé le duo.

Pourquoi vous présenter au public avec des reprises des années 70 ?

P : C’est une période que j’aime beaucoup, personnellement et nous avons trouvé ces chansons hyper intéressantes. Nous écrivons et nous composons chacun de notre côté mais nous n’avons jamais songé à mélanger nos chansons. Ces reprises des années 70 est un moyen pour nous de mettre un pied dans le monde de la musique sans prendre non plus trop de risques, si ce n’est que nous revisitons des chansons extrêmement dures à reprendre (rires). Au début, c’était pour s’amuser et nous le faisons toujours.

T : Nous reprenions souvent « La Maladie D’Amour », nous nous sommes demandé de quand cette chanson datait et comme elle était en plein dans les années 70, nous avons cherché ce qu’il pouvait y avoir autour musicalement parlant et de là, nous nous sommes dit pourquoi ne pas reprendre que des titres des années 70.

P : Nous avons trouvé beaucoup de choses intéressantes, nous avons fouillé pour découvrir plein de chansons que nous ne connaissions pas mais qui finalement étaient assez connues du grand public. Ces chansons ont été une évidence et elles nous paraissaient très actuelles malgré le fait qu’elles datent d’il y a 40 ans.

T : Ces titres étaient frais.

Rencontre avec Philippine et Théo à l’occasion de la sortie de leur premier single !

Qu’est-ce qui, selon vous, est déterminant dans le choix d’un titre à reprendre ?

P : Pour ma part, ce sont les harmonies et les mélodies que nous ne retrouvons plus aujourd’hui. A l’époque, être mélodiste était un métier. Par exemple, « Il A Neigé Sur Yesterday » de Marie Laforêt qui date de 1977 est une chanson extrêmement complexe, nous avons mis du temps à l’avoir en main, elle a été très dure à reprendre et je ne sais pas s’il existe encore des chansons comme là de nos jours. Il y a eu des petits défis comme cette chanson et même si d’autres ont été moins dures à reprendre, elles étaient complexes dans leur simplicité car il fallait savoir ne pas les rendre trop superficielles avec tous les moyens que nous avons aujourd’hui comme par exemple « Pour La Fin Du Monde ».

T : Il n’y a pas eu une méthode spécifique dans le choix des titres.

: Nous ne sommes pas très scolaires à ce niveau-là !

Comment présenteriez-vous votre premier single ?

T : Ce premier single représente notre simplicité et notre envie de sincérité.

P : Nous sommes modestes et la chanson l’est beaucoup aussi.

: C’est un titre très généreux.

P : « Pour La Fin Du Monde » m’a beaucoup fait sourire quand je l’ai entendu la première fois car c’est très Hippie dans le texte et c’est ce que j’ai eu envie de retransmettre notamment dans le clip.

T : Ce titre reflète bien les moments que nous passons ensemble et qui sont dans l’énergie du single.

P : Ce titres est tellement 70 ! Que ce soit les arrangements avec le tambourin, les paroles ou même Gérard Palaprat physiquement.

Pouvez-vous nous parler du clip l’illustrant ?

T : Nous sommes très contents car nous avons tourné ce clip avec une bonne équipe et du bon matos. C’était très marrant, ce n’est pas un clip prise de tête et il n’est pas là pour raconter vraiment une histoire.

P : Ce premier clip a été l’occasion pour nous de nous présenter. Nous sommes contents du résultat et ce clip nous reflète bien.

T : Il a été tourné dans le 77, à Combes-la-Ville au Château de la Fresnaye qui un site classé monument historique. Quelques plans ont été tournés également au Lac Daumesnil près du Bois de Vincennes.

Rencontre avec Philippine et Théo à l’occasion de la sortie de leur premier single !

Un album est-il en préparation ?

P : L’album est en préparation et il sortira sûrement début 2019. Un autre single pourrait sortir avant…

: Cela va dépendre des retours sur notre premier single.

Pensez-vous mêler à l’avenir vos compositions originales ?

P : Cela pourrait mais pour l’instant, nous n’y pensons pas du tout car nous avons déjà beaucoup de travail avec ce premier album à paraitre.Nous n’avons jamais essayé même si cela a pu arriver que je fasse les chœurs sur une chanson de Théo en live et inversement. Nous avons chacun nos idées propres mais nous avons des valeurs qui se rejoignent.

T : Nous ne défendons pas la même musique mais nous avons pas mal de points communs. Nous avons une façon assez semblable d’aborder les sujets. Nous cherchons la finesse dans la façon de le dire.

P : Nous n’aimons pas les chansons trop légères, nous aimons que nos textes aient du sens et c’est aussi pour cela que nous avons repris des chansons des années 70 car à l’époque, il y avait des chansons légères mais aussi des chansons légères à double sens.

Quel serait le style de chacun ?

P : Nous écrivons et chantons en français ; pour ma part, dans un style Pop-Folk et même parfois Country-Folk et Théo est assez Pop-Rock.

T : Oui, du Rock à la Calogero, pas à la AC/DC (rires). Je n’ai que 21 ans, je ne compose que depuis 3 ans et j’admets que tout cela pourrait être différent dans 5 ans.

Photo Bruno Tocaben

Photo Bruno Tocaben

Quelles sont les plus grandes forces de chacun ?

P : Théo est sensiblement et profondément gentil, il est drôle sans le vouloir et cela se reflète dans sa manière de chanter, il ne surinterprète jamais et il est sincère.

: Sincère, elle me l’a un peu piqué (rires). En termes de force, je dirais que Philippine est surprenante. Elle m’a surpris vocalement mais également par sa personnalité. Je pense que c’est l’un de ses plus beaux outils.

Comment abordez-vous la scène ?

P : Comme dans le clip, nous restons nous-mêmes.

T : Avec un peu de peur mais avec hâte. Ensemble, c’est vraiment sympa d’aborder la scène.

P : C’est différent et je trouve ça beaucoup plus rassurant d’avoir quelqu’un qui comprend ce que je vis à mes côtés. Nous avons beaucoup confiance l’un en l’autre et nous savons très bien que ce que va faire l’autre va convenir. Nous avons le même humour et cela joue sur notre facilité à interagir avec le public. Nous rigolons beaucoup sur scène !

: Nous aimons détendre l’atmosphère.

P : Il y aura du live mais plus à partir de la rentrée ; cet été, nous sommes focus sur l’album, nous laissons vivre notre single et nous espérons faire plusieurs dates prochainement en France. Je n’attends qu’une chose, c’est de faire une date à l’Île Maurice (rires).

T : Des plateaux radio se profilent également…

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