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Rencontre avec Danny Goffey à l’occasion de la sortie de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Bella Howard

Photo Bella Howard

Comment nous présenterais-tu ce premier pas discographique sous ton nom ?

Cet album est une extension de quelques-unes de mes idées que j’ai emmenées en studio et qui sont très différentes ; d’où l’éclectisme de ce disque. Beaucoup de chansons composant cet album me représentent moi ou ma personnalité mais jamais à 100% car c’est toujours une partie d’un tout que j’expose.

Que signifie Schtick ?

Ce n’est pas un mot très commun et je crois qu’il est Allemand ou Yiddish. Ce terme désigne un trait marquant chez quelqu’un ou une action qui détermine la personne. Par exemple, quand quelqu’un exécute une danse bien particulière ou qu’il se distingue par une certaine tenue dans une soirée, on peut parler de schtick. Pour Charlie Chaplin, son schtick serait sa tenue et pour Groucho Marx, ce serait son cigare.

Musicalement parlant, cet album est-il éloigné de la musique de tes débuts ?

Non, je pense que « Schtick » est un retour aux sources des premiers albums de Supergrass. A cette époque-là, je composais beaucoup de titres de Supergrass et je me suis rendu compte en préparant cet album que c’était ma façon à moi d’écrire.

Rencontre avec Danny Goffey à l’occasion de la sortie de son premier album !

De quoi parles-tu dans ton album ?

Pour te citer quelques exemples, « Buzzkiller » est une chanson qui aborde le thème de la violence gratuite. C’est quelque chose que je trouve très injuste et que je ne comprends pas. « Sick Holiday » parle de ces jeunes Britanniques qui partent à l’étranger et qui boivent autant qu’ils peuvent jusqu’à tout perdre pour ensuite appeler leur mère afin de rentrer à la maison. « Television » illustre le fait de regarder des émissions navrantes à la télé jusqu’à ce qu’elles vous tuent de façon abstraite. « I Can’t Leave It Alone » est une chanson sur le fait d’être trop accro à quelqu’un…

Pourquoi « Schtick » n’est-il pas sorti plus tôt ?

A vrai dire quand Supergrass s’est séparé, j’ai fait un break durant quelques années. Je ne savais pas exactement ce que j’allais faire par la suite, je me suis intéressé à la cuisine dans l’optique de devenir chef. J’ai participé à l’émission « Celebrity Masterchef » sur BBC One et je pensais ouvrir mon propre restaurant. Ça m’a pris un certain temps pour comprendre que mon job était d’écrire des chansons et comme des choses devaient sortir, j’ai écrit des titres et j’ai commencé à les enregistrer. C’est vrai que cela m’a pris du temps ; parfois, je me dis que j’aurais aimé sortir cet album après la séparation de Supergrass mais tout à un sens dans la vie. Maintenant, je suis plus mûr et je suis très content de ma vie actuelle ; j’ai une vie bien remplie entre mes enfants et la musique.

Si ton album était l’expression d’un état d’esprit ; quelle serait-elle ?

Ce serait l’expression d’un état d’excitation confus.

Photo Bella Howard

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Maintenant que ton premier album solo est sorti ; te verrais-tu rejouer dans un groupe ?

A vrai dire, je joue avec les mêmes fidèles musiciens depuis ces quatre dernières années et j’ai déjà l’impression d’être dans un groupe. Il faudrait juste trouver un nom ; Danny Gover and the somethings…D’ailleurs, ça sonne bien ! J’ai vraiment le sentiment que nous formons un groupe et nous prenons plaisir à jouer ensemble.

Dans Supergrass, tu n’étais pas le chanteur lead mais quand on écoute ton album, c’est pourtant évident que tu es né pour être derrière un micro…

C’est super gentil ! J’aime les mots et l’écriture. J’écrivais beaucoup dans Supergrass mais ce qui est cool maintenant, c’est que je peux écrire exactement ce que je veux et faire la musique que tu veux.

Peux-tu nous en dire plus sur le clip illustrant « Sick Holiday » ?

Le clip illustre bien les paroles de la chanson. A la place de jeunes, nous avons sélectionné trois mecs de classe moyenne dans la quarantaine, nous leur avons donné de l’argent et des tickets pour Magaluf et nous avons filmé ce qui s’est passé. Nous avons préféré faire ce clip avec des messieurs tout le monde car des acteurs auraient focalisé sur leur image et ils auraient eu peur d’être filmés bourrés. Nous avons trouvé le premier gars et c’est lui qui nous a orienté vers les deux autres.

Rencontre avec Danny Goffey à l’occasion de la sortie de son premier album !

Peux-tu nous parler de tes propres « Sick Holiday » ?

Je pense que ça doit être notre première tournée aux États-Unis ; nous y sommes partis durant six semaines et cela a été vraiment six semaines de « Sick Holiday ». Nous avons beaucoup picolé et nous nous sommes bien éclatés. Nous étions jeunes mais à vrai dire, c’était une première pour moi.

Comment nous résumerais-tu ton album en un mot ou en une expression ?

Une contradiction ambulante !

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