Rencontre avec Natis à l’occasion de la sortie de son nouveau single !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis né à Paris mais je vis dans le Sud car j’ai tout compris ; le soleil, c’est la vie (rires) ! Je suis auteur, compositeur, interprète mais également monteur de pas mal de mes vidéos. Je m’exprime en guitare-voix mais mon premier album sera évidemment plus produit. Comme je le disais dans mon premier single, je suis un genre de schizophrène car j’ai plein de choses dans la tête. Musicalement, je peux aller autant dans du flow qui par moment pourrait se rapprocher de l’urbain que dans la pure variété Française.

Quel a été ton parcours musical avant ta signature chez Capitol ?

Après avoir fini mon BTS de comptabilité-gestion, je me suis mis à la guitare avec un copain et nous avons commencé à jouer dans des bars à Paris, dans le métro, nous avons participé à des concours et à des tremplins et nous en avons gagné quelques-uns et de fil en aiguille, nous sommes allés jouer dans des festivals jusqu’à me retrouver ici chez Capitol et c’est plutôt cool !

Comment es-tu arrivé à signer en major ?

J’ai trois managers, peut-être est-ce parce que j’ai plusieurs personnalités (rires). Ce sont des associés et ils s’appellent Les Trois 8. Benoit Falip l’un d’entre eux est tourneur plutôt dans le Sud et nous nous sommes rencontrés lors d’un concert qu’il organisait. Il a eu un coup de cœur pour moi après m’avoir vu jouer lors de la première partie et il m’a présenté ses associés et c’est grâce à Benoit, Jean-Marc Sauvagnargues qui fait partie du groupe Les Fatals Picards et à Hervé Carrasco qui est animateur à France Bleu que j’ai signé chez Capitol. Mon objectif premier était de trouver un tourneur et la maison de disque a été la cerise sur le gâteau.

Liberté et sincérité sont-ils deux termes qui résumeraient bien ta musique ?

Oui, c’est exactement ça. Pour la liberté, quand tu es produis, cela peut ne pas être le cas à 100% mais jusqu’à présent, je n’ai pas encore eu d’entraves. Libre, je souhaite le rester le maximum possible mais comme en couple, il faut savoir apprendre à faire des compromis et sincère, je le resterai toujours.

« Dans Ma Tête » était-il un premier single évident ? Est-ce ton morceau le plus autobiographique ?

Oui, c’est mon titre le plus autobiographique mais ce n’était pas une évidence de le présenter comme premier single. Nous avons dévoilé ce titre il y a un an sur le Web pour présenter quelque chose. Je dois dire que je n’étais pas très Internet mais depuis, je me suis pris au jeu. « Dans Ma Tête » était un moyen de mettre le pied à l’étrier mais le premier single officiel qu’a choisi le label est « Compter Les Moutons ».

Ton nouveau titre s’intitule « Compter Les Moutons » ; es-tu insomniaque ?

(Rires) Je ne dirais pas insomniaque mais il est vrai ; et je ne sais pas pourquoi ; que j’ai du mal à aller au lit tôt. J’utilise vraiment le soir pour m’évader, trouver l’inspiration, écrire mes chansons ou pour me détendre devant un film. Je ne fais pas d’insomnie mais si on devait faire une moyenne, je me couche vers 3 ou 4 heures du matin mais sans me lever à des heures indues. Je dois avouer que je suis souvent fatigué mais j’aime profiter de la vie ! Pour moi, dormir, c’est presque de la perte de temps.

Peux-tu nous en dire plus sur la vidéo en timelapse illustrant ton titre ?

C’est une idée de ma chef de projet chez Capitol. Nous cherchions à mettre en avant une première vidéo pour illustrer « Compter Les Moutons », ce n’est pas un clip officiel mais ce n’est pas non plus une simple lyrics vidéo car nous avons voulu faire quelque chose d’original en timelapse. Pendant que je fais ma petite vie à mon rythme, les personnes qui dessinent des moutons sont en accéléré et je trouvais ça hyper fun comme idée. Cette vidéo a été tournée dans les locaux de Capitol avec des amis Parisiens, un pote du Sud, des employés du label qui ont joué le jeu et même le géant de la sécurité (rires).

Tes premiers titres annoncent-ils un premier album ?

J’espère bien mais étant un artiste en développement, on y va étape par étape et on commence pour le moment par des singles pour commencer à diffuser ma musique. A un moment donné, je suppose que nous proposerons certainement un EP pour faire un petit résumé de mon univers. Ce qui est certain, c’est que j’ai déjà suffisamment de titres pour faire un album.

Que retrouve-t-on dans tes textes ?

Je n’ai pas de sujet prédominant. J’avoue que plus jeune, je chantais beaucoup plus l’amour finalement car malgré les apparences, je pense que je suis quand même un peu romantique même si je me donne des airs de je-m’en-foutiste (rires). Avec le temps, je prends l’inspiration comme elle vient. Par exemple, au moment de la Saint Valentin, j’ai composé un titre sur les ex et récemment, j’ai écrit un titre avec qu’un pote se soit fait friendzoné. « La Flemme » est un titre que j’ai composé après qu’un pote m’ait fait prendre conscience que cela faisait un moment que je n’avais rien écrit. J’ai la chance d’avoir co-composé cette chanson avec Matthieu Mendès qui a œuvré notamment pour Kendji Girac, Ycare et M.Pokora et il me tarde que cette chanson sorte.

A quoi ressemble Natis sur scène ?

J’ai récemment fait la première partie de Claudio Capéo à Marseille et le public était vraiment chaud. Un père de famille est venu me voir pour me dire que son fils trouvait que j’étais trop drôle et que je pourrais faire humoriste. Je lui ai répondu que l'on pourrait dire que je fais en fait du one man chant (rires) et Natis sur scène, c’est un peu ça mais si ce n’est pas voulu car faire rire est dans ma nature. Je vais dire que quand je donne un concert, il y a deux shows, il y a le côté musical et le côté showman.

Comment rêves-tu ta carrière artistique ?

Dans un premier temps, je mets le pied à l’étrier avec mon propre projet musical, je me vois faire plusieurs albums en espérant qu’ils soient tous meilleurs que les précédents, ce serait vraiment le top du top. J’aimerais faire une grosse tournée car c’est vraiment sur scène que je suis le meilleur. J’aime le contact avec les gens et les faire rire alors peut-être que je ferais un show humoristique à l’avenir en dehors de la musique. Ça pourrait être un rêve tout comme faire de la réalisation pour moi et pour d’autres. L’écriture et la composition pour d’autres artistes sont déjà en cours…