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Retrouvailles avec Zanarelli au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son second album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

Même si tu es loin d’être resté inactif durant tout ce temps, pourquoi as-tu attendu près de cinq ans pour dévoiler un second album ?

Déjà parce que nous avons fait près de 200 concerts avec l’album « L’Écho Des Vertiges » et puis, il y a eu le temps de se poser, de composer, de faire de nouvelles rencontres notamment Da Silva, d’enregistrer ce second album sur lequel nous travaillons depuis deux ans et il y a eu le COVID également.

Quel regard as-tu aujourd’hui sur « L’Écho Des Vertiges » ?

C’est mon premier « petit bébé », je l’aime toujours autant et j’apprécie toujours de chanter les chansons qui le composent sur scène.

« Poudre De Lune » est-il réellement dans la continuité de son prédécesseur ?

Ce nouvel album est une continuité du précédent dans le sens où cela reste mes compositions même si « Poudre De Lune » est un peu plus sombre. Mon premier album était plus solaire et il contenait beaucoup de chansons dans lesquelles je parlais d’enfance et d’adolescence. Sur ce second opus, j’en parle également mais différemment car j’ai évolué et pris du recul là-dessus. Musicalement, sur ce nouvel album, il y a des chansons qui sont dans un rythme un peu différent comme « Québec » qui est un peu plus Disco et d’autres qui sont un peu plus sombres sans être forcément tristes ; c’est-à-dire qu’elles sont en lumière tamisée comme la pochette.

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

As-tu eu très tôt l’envie de travailler avec Da Silva pour ce disque ?

On m’avait suggéré cette idée que j’avais gardée en tête. Pendant le COVID, j’ai repensé à le contacter et je lui ai envoyé des chansons enregistrées en piano-voix avec mon téléphone. Je ne pensais pas qu’il allait me rappeler aussi vite ; j’ai eu beaucoup de chance ; il a aimé les maquettes des chansons que je lui ai envoyées et nous avons longuement échangé au téléphone.

Qu’as-tu recherché chez lui ?

Ce qu’il avait à me proposer et je l’ai découvert au fur et à mesure en travaillant avec lui. C’est quelqu’un qui est baigné à 300% dans l’artistique. Da Silva crée vraiment tout le temps. A ses côtés, j’ai vraiment senti que je pouvais ne faire que mon métier d’artiste et de créateur. Dans mon projet musical, je fais beaucoup de choses qui ne sont pas artistiques mais nécessaires pour pouvoir parler de mon art et comme Da Silva ne fait que créer, je me suis permis d’abandonner certaines casquettes à ses côtés. C’était très agréable d’avoir cette sensation de créer et de ne faire que cela. Je savais que nous allions bien nous entendre et que j’allais être ébloui par son travail mais je ne savais pas que ça allait être aussi agréable d’être autant dans la création.

Peux-tu expliciter le titre de ton second album ?

Cet album est éclairé à la lune alors que le précédent était éclairé au soleil. Ce titre est également celui d’une chanson que je partage avec le tubiste Thomas Leleu. Cette chanson est un peu centrale et elle parle de la lune ; un thème qui revient beaucoup sur ce disque. Entre mes deux albums, j’ai vécu une période un peu taciturne dans ma vie, je me suis mis à la méditation, au yoga, et pour m’apaiser un peu, j’avais des petites pensées par rapport à la lune quand je méditais. Je pense que cela a influencé mon inspiration. J’imaginais cette poudre de lune un peu comme une poussière qui venait se déposer sur moi comme pour m’apaiser et m'aider à retrouver le sommeil après de longues insomnies.

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

« Québec » a-t-il été un premier extrait évident ?

Pas forcément mais c’est une belle liaison entre mes deux albums. Lorsque j’ai terminé la promotion de « L’Écho Des Vertiges » en France, je suis parti la faire au Canada et ça s’est vraiment bien passé au Québec ; j’ai été diffusé sur pas mal de radios et j’ai été classé même mieux qu’en France. J’ai profité d’un voyage là-bas pour m’entourer d’une équipe de production pour y tourner un clip l’automne dernier. Comme il était prêt et que ce titre possède un rythme soutenu par rapport aux autres chansons de « Poudre De Lune », « Québec » a été choisi comme premier extrait mais ce n’est jamais évident de choisir un premier single.

De quoi parles-tu sur ce disque ?

Dans « Océan » qui est la première chanson que j’ai composée pour ce disque alors que je vivais encore à Paris, j’aborde le fait de surmonter les difficultés. Avec cette chanson, j’avais à cœur de montrer qu’il faut parfois patienter et traverser des océans pour aller mieux. Ce titre symbolise un peu la remontée que j’ai dû opérer pour être apaisé car le passage de la trentaine a été un peu rude personnellement pour moi. Cette chanson est une métaphore entre un bateau sur un océan en pleine tempête et moi qui dois survivre au milieu de tout cela. Sur ce disque, je parle également d’amour avec beaucoup de métaphores. Dans « Le Prince Des Bermudes » que j’aime beaucoup, je suis un peu comme un Petit Prince qui attend l’amour pour être consolé ; cela peut être l’amour d’un compagnon, de parents, d’amis…C’est l’attente de la tendresse et du réconfort qui est exprimée dans cette chanson. « Une Mélodie » qui a été composée par Patxi est une métaphore entre l’amour et les mélodies. « Nos Tendres Péchés » parle plus de l’amour charnel et intime. Il y a différentes déclarations sur ce disque. « Ma Banquise » parle du petit refuge que je me suis trouvé moi-même pour me régénérer notamment en faisant de la méditation.

Comment décrirais-tu l’univers global de cet opus ?

C’est un album tamisé où il y a de la confession et de l’intimité mais je n’impose rien aux auditeurs, je leur propose qu’ils se retrouvent dans leur intimité pour mieux partager ensuite avec d’autres.

(c) Yann Orhan

(c) Yann Orhan

T’es-tu autorisé plus de choses sur ce disque ?

J’ai envie de dire que je n’y ai pas réfléchi car quand j’écris des chansons, l’écriture se fait instinctivement même quand je dors. L’inspiration pour la chanson « Poudre De Lune » m’est venue au petit matin au moment où l’on est en demi-sommeil/demi-réveil ; tout est venu d’un coup, j’avais la mélodie en tête, déjà beaucoup de paroles et je me suis vite mis au piano. Quant aux arrangements sur cet album,  ce sont ceux que les chansons méritaient. Nous n’avons pas pensé à détourner les chansons de leur genre. Les chansons sont nées en piano-voix et ensuite, nous avons réfléchi aux instruments qu’elles méritaient avec Frédéric Fortuny et Da Silva. Pour répondre à ta question, je me suis peut-être autorisé à moins cacher ce que j’avais dans le cœur, je me suis dévoilé un peu plus, j’ai été davantage dans la confession, je suis plus rentré dans l’intimité et j’ai plus assumé cela.

Quels sont tes prochains projets ?

Un second single baptisé « La Fin Des Vacances » sortira le 06 mai. La release party se fera le 16 mai à La Salle de Billard de L’Olympia. L’album « Poudre De Lune » paraîtra le 20 mai. Ensuite, je vais continuer la promotion de l’album auprès des médias et il y aura beaucoup de concerts afin de défendre ce disque sur scène. Nous allons notamment jouer en Suisse, en Ardèche, en Bretagne…Il y aura d’autres singles et d’autres clips à venir.

Retrouvailles avec Zanarelli au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son second album !
https://www.facebook.com/zanarelli
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