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Rencontre avec Cracbake à l’occasion de la sortie de son premier titre !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Nathalie Rouckout

(c) Nathalie Rouckout

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Grégory, j’ai 35 ans, je suis auteur, compositeur, interprète, producteur ; je fais tout dans mon projet musical baptisé Cracbake. Je chante, joue de la guitare et du synthé et pour le reste, j’utilise le logiciel Ableton.

D’où te vient ton pseudo ?

Cela vient d’un voyage à Washington que j’ai fait avec ma femme. Nous cherchions un port afin de manger des crabcakes et nous avons vraiment galéré à mort avant de comprendre qu’il n’était accessible qu’en voiture mais nous avons atteint notre objectif. Depuis, c’est devenu une blague entre nous quand nous cherchons quelque chose de difficile à atteindre mais que nous savons que ça en vaut le coup, nous nous disons que ça va être le crabcake de la journée. J’ai juste inversé une lettre pour mon pseudo.

As-tu évolué dans d’autres styles musicaux et dans d’autres styles avant Cracbake ?

Je fais de la scène depuis mes 16 ans et j’ai fait un peu de tout ; du Rock, du Rockabilly, du R&B, des reprises diverses, du bal populaire ponctuellement. J’ai toujours joué dans des groupes de compos. C’est la création qui m’anime.

(c) Nathalie Rouckout

(c) Nathalie Rouckout

De quoi parles-tu dans « Ma Vie » ton premier single ?

Je parle du droit à la fin de vie ; de l’euthanasie.

Pourquoi as-tu choisi d’aborder ce thème pour te présenter au grand public ?

Je suis tombé sur une interview de l’écrivaine Anne Bert qui était atteinte de la maladie de Charcot et son témoignage m’a beaucoup marqué. J’ai eu envie d’écrire une chanson sur ce sujet et quand je dis « mon corps m’a emmuré, laissez-moi m’évader », c’est vraiment Anne Bert qui exprimait cette notion de corps emmuré. J’ai choisi « Ma Vie » comme premier single car c’était la chanson la plus énergique des trois auxquelles je pensais pour présenter mon projet musical. C’est un sujet qui n’est pas évident et qui n’est pas joyeux et c’est pour cela que j’ai voulu contrebalancer avec une musique énergique car je n’avais pas envie de quelque chose de larmoyant.

L’euthanasie est légale ou tolérée dans des pays Européens tels que la Suisse, la Belgique, la Suède, les Pays-Bas…Que faudrait-il selon toi pour faire évoluer les mentalités en France ?

Je pense qu’il faudrait que l’état n’ait pas peur de son électorat religieux car je crois que c’est surtout cela le problème. Personnellement, j’avoue que je ne comprends pas trop comment on peut empêcher des gens de décider comment ils veulent mourir. Pour moi, c’est l’un des droits les plus fondamentaux.

(c) Nathalie Rouckout

(c) Nathalie Rouckout

Comment décrirais-tu musicalement « Ma Vie » ?

Musicalement, c’est un titre Electropop ; il y a un gros beat Electro avec un riff de guitare dessus et des synthés qui jouent avec nos émotions. Dans les retours fréquents qui me sont faits, on me dit qu’il y a un esprit un peu années 80 dans ma musique mais à vrai dire, j’ai du mal à avoir du recul là-dessus. On me dit souvent que ça fait penser à de la New Wave alors que je n’en écoutais pas du tout. J’ai découvert depuis et j’aime bien.

Ce morceau donne-t-il le ton de la suite de ton projet ?

« Ma Vie » représente assez bien la suite car dans mes chansons, je parle beaucoup de thèmes de société et de ce qui me touche. J’aimerais bien écrire des chansons d’amour au premier degré mais je n’y arrive pas car il faut toujours que j’y mette une double lecture ; je pense notamment à une chanson qui parle d’un couple sur la plage mais dans laquelle j’aborde l’immigration. Il y aura toujours un fond assez fort dans mes chansons. 

Peux-tu nous en dire plus sur la mise en images de « Ma Vie » ?

Quand je compose mes morceaux, j’ai pas mal d’images qui me viennent en tête et notamment la lumière. Pour « Ma Vie », j’imaginais deux hommes torses nus afin que l’on voit vraiment la musculature, le corps puisque c’est ce dont il est question dans cette chanson. Nous avons tourné ce clip dans un couloir afin de symboliser l’enfermement. Pour la lumière en écoutant mon titre je voyais un mélange de bleu, de violet et de rouge. C’est ce qu’a réussi à retransmettre l’équipe qui a travaillé sur le clip.

(c) Nathalie Rouckout

(c) Nathalie Rouckout

Peux-tu nous parler de tes influences musicales ?

C’est un peu la question piège car j’ai du mal à rattacher mon projet à d’autres groupes mais si on parle de ce que j’écoute ou écoutais, il y a beaucoup de Metal et des groupes tels qu’Opeth, Metallica, Iron Maiden, Mister Bungle…Je suis un gros fan de Blues, John Lee Hooker, Buddy Guy, Stevie Ray Vaughan que j’écoute depuis mon enfance. Santana a également été une grosse révélation à cette époque-là pour moi. J’écoute aussi le groupe Pink Floyd, Supertramp, Elton John…Je suis un peu moins Jazz même si j’aime certaines choses dont notamment John Coltrane. Dans l’Electro, j’aime bien C2C, The Avener…Récemment, j’ai pris une grosse claque avec Billie Eilish et j’aime beaucoup l’album « Brat » de Nnamdi qui est un ovni. Je suis très éclectique.

Quels sont tes prochains projets ?

Je travaille sur le live avec pour projet d’enregistrer des vidéos live avec une association du 95. Actuellement, la conjoncture fait que c’est un peu compliqué mais j’aimerais bien pouvoir commencer à présenter mes titres en live ; c’est mon objectif. Je réfléchis sur la sortie de l’EP d’ici la fin d’année ou début 2021. Un prochain single devrait sortir à peu près au même moment.

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