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Rencontre avec Rose Kid à l’occasion de la parution de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

Peux-tu nous en dire plus sur toi ?

Je viens de Montpellier et je vis à Paris depuis 4 ans. J’ai des origines Espagnoles lointaines par mes grands-parents, ça ne se ressent pas dans ma musique mais ça se ressentira sur scène…Dans mon projet musical, je suis auteure et compositrice seulement des mélodies de voix car ce n’est pas moi qui compose les musiques dans Rose Kid. Dans mes influences musicales, on retrouve le Jazz, le classique car je l’ai étudié à travers le piano dès mon enfance et depuis quelques années, le Hip Hop, la Soul et toute la Black Music.

As-tu su très tôt, dès tes années tendres, que la musique t’appelait ?

J’ai commencé très tôt la musique mais j’ai voulu très tard en faire mon métier. La musique a été un hobby et une certaine forme de thérapie quand j’étais plus jeune. La musique a été un refuge pour moi mais que ce soit quand j’étais enfant ou ado mais je n’ai jamais eu l’envie de monter sur scène et de performer. Je pense que cette envie est venue il y a six ou sept ans à peu près.

Pourquoi as-tu changé récemment de nom de scène ?

A vrai dire, une autre jeune femme s’appelait également Charlie Rose et cela à posé un problème. C’est allé très loin puisqu’elle a engagé un avocat pour que je change de nom. Ça a été long et compliqué car elle m’a pris de court. Je m’étais pourtant renseignée au niveau des homonymes quand j’ai choisi ce nom-là, je n’avais trouvé qu’un journaliste Américain qui a des millions de followers mais ça ne posait pas de soucis. Comme l’inscription à la SACEM de cette autre Charlie Rose que je ne connaissais pas est antérieure à la mienne, elle a gagné et j’ai dû chercher un autre nom mais c’est un mal pour un bien car Rose Kid me convient mieux et il convient mieux au projet. Par ailleurs, durant toutes ces démarches, j’ai appris plein de choses sur le monde de la musique.

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

Comment présenterais-tu l’univers de ton premier EP ?

Mélancolie et nostalgie sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit. Ce n’est pas très gai ; dirons-nous ; mais c’est ce que j’ai ressenti en écrivant les morceaux de cet EP qui parle beaucoup de moi. Il y a de la tristesse dans ce disque mais le dernier morceau qui s’intitule « Nos Années Tendres » est un peu plus joyeux et « Le Défi » est plus House et plus dansant. Je n’ai pas choisi le nom Rose pour rien et je dirai donc que cet univers est fleuri également. Ce côté fleuri s’inscrira dans la suite sans être trop Girly.

Musicalement parlant où te situes-tu sur cet EP ?

Dans les influences directes pour cet EP, il y a l’album « Body Wash » de Mndsgn qui est un producteur Californien, Raphaëlle Lannadère dont j’adore la plume, Bonnie Banane et Sabrina Bellaouel…En termes de styles, les trois grandes influences sont le R&B, le G-Funk et la chanson française.

De quoi parlent les morceaux qui composent « Nos Années Tendres » ?

Les chansons de cet EP parlent beaucoup de relations amoureuses car c’est un puits sans fond d’inspiration pour moi. Je suis certaine que là encore, il y a un côté thérapeutique. Dans mes textes, il y a de la nostalgie envers des personnes croisées mais aussi des instants de vie. Il y a un morceau plus lourd qui parle d’un trauma également. Ce premier EP était l’occasion de régler certaines choses avec moi-même.

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

« Résiste » est-elle une chanson féministe ?

C’est une bonne question ! Oui et non ; elle est féministe car à travers la confrontation, elle cherche à équilibrer les rapports et je pense que c’est ce que recherchent les féministes et d’un autre côté, elle ne l’est pas car il y a aussi une sorte de combat lattant pour arriver au-dessus de quelqu’un. C’est un peu la perversion du jeu.

Peux-tu nous parler du clip l’illustrant ?

Ce clip a été tourné en huit clos durant deux jours et demi à Montpellier et il a été réalisé par Kevin Froly. J’apprécie beaucoup Kevin avec qui j’avais déjà travaillé avec mon groupe de Hip Hop basé à Montpellier et fait également des shootings photos dont une très belle série de nues en Espagne. Pour ce clip, j’avais écrit une ébauche de scénario et Kevin l’a terminé. Je suis très fière de ce premier clip que je trouve beau et très juste par rapport à la chanson et à qui je suis.

As-tu envie de toujours faire passer des messages dans tes titres ?

Actuellement, oui mais c’est peut-être quelque chose qui changera car j’aurais peut-être des morceaux plus légers. Même si mes chansons parlent d’un vécu, il y a toujours un message très féminin. J’ai réalisé que je ne pouvais pas écrire une chanson sur quelque chose que je ne connais pas un maximum même si j’aimerais bien y arriver.

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

©Anaïs-Armelle Guiraud photographe

Pour reprendre le titre de l’une de tes chansons, quel serait ton plus grand défi ?

Mon plus grand défi serait de porter ce projet sur scène avec toutes les idées de chorégraphie et de déco que j’ai et de pourvoir collaborer avec les musiciens avec qui j’ai envie de travailler. J’aimerais aboutir vraiment ce projet sur scène avec un public et toute une scénographie autour.

Aurais-tu pu participer à un télé crochet ?

Pas du tout car je sais que ces émissions sont des machines à broyer les artistes même si certains en sont sortis ; j’allais dire vivants (rires) ; je pense à des nanas comme Olivia Ruiz et Maureen Angot ou Julien Doré pour les mecs. Je crois que ces artistes avaient déjà à la base une personnalité humaine et artistique très forte. Pour ma part, je n’ai pas envie de passer par ses réseaux-là car je ne le supporterai pas.

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