Faites connaissance avec Over The Moon un duo vraiment cool !

Pouvez-vous vous présenter chacun votre tour à nos lecteurs ?

Alexandre : Je m’appelle Alexandre, j’ai 29 ans ; bientôt 30 ; je suis né au Brésil et j’ai été adopté en France alors que je n’avais que quelques mois. J’ai toujours fait de la musique, notamment du rock et maintenant je fais de la Pop Franco-Anglaise. Je suis un musicien qui a toujours soif d’apprendre de nouvelles choses. Aujourd’hui, je ne me mets aucune barrière, je suis heureux et je suis papa d’un petit garçon qui a trois mois et demi et qui s’appelle Aaron.

Marina : Je m’appelle Marina, j’ai 34 ans et je suis née à Lyon. Je suis venue travailler à Paris il y a à peu près 15 ans, je voulais faire de la musique mais je ne savais pas comment m’y prendre et j’ai donc commencé en faisant de la radio et de la télé. Pendant une dizaine d’années, j’ai été animatrice notamment sur NRJ 12 et M6, je le suis encore un peu sur W9 le samedi matin mais j’ai gardé cette émission musicale car c’est en adéquation avec ce que je veux faire maintenant à plein temps avec Alex. Tout comme lui, j’ai un enfant de trois mois et demi qui s’appelle Aaron (rires) et un second enfant de 7 ans.

Qui fait quoi au sein d’Over The Moon ?

A : Je m’occupe de tout ce qui concerne la composition et c’est assez nouveau pour moi. Auparavant, je composais également mais pas de la même façon, c’était plus à l’instinct et plus Rock exactement comme mes influences. Je fais mes premiers pas en tant que véritable compositeur et pour se faire, je recherche un peu dans tout ce qui se fait aujourd’hui dans le paysage musical. J’ai eu l’occasion de composer quelques musiques de pub et cela porte vraiment Over The Moon. Marina est plus tournée sur l’écriture.

M : Le travail au sein d’Over The Moon s’est fait instinctivement, chacun a son plus mais nous nous complétons vraiment.

Comment vous êtes-vous rencontrés ? L’envie de faire de la musique ensemble a-t-elle été immédiate ?

M : Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans. Alex faisait un concert à Lyon avec son groupe, il m’y a invitée mais je ne pouvais pas y aller. Nous sommes restés en contact et grâce une disponibilité commune, nous avons réussis à nous voir un jour à Paris et ça a été une révélation à tous les niveaux. A ce moment-là, nous ne savions pas que nous allions faire de la musique ensemble mais nous étions sur la même longueur d’onde. Nous ne nous sommes jamais quittés et jusqu’à présent, nous avons fait de gros projets conjointement à savoir notre bébé et notre premier EP.

A : Nous nous sommes rencontrés, pour la petite anecdote, au Piment Café à Saint Paul et c’est l’un de mes bars préférés à Paris.

Pourquoi Over The Moon ?

A : C’est une expression qui signifie être aux anges et la lune nous inspirait pas mal.

M : Nous cherchions un nom de groupe avec le mot moon dedans car nous trouvions que cela sonnait bien. Certains noms étaient trop longs et moon tout seul, c’était trop court. Finalement, l’expression Over The Moon a beaucoup de sens pour nous ; être aux anges est un peu le message que nous voulons faire passer.

Quels adjectifs et/ou mots accoleriez-vous au style Pop pour qualifier votre univers musical ?

A : Spontané et positif.

M : Sourire, amour et positif également. J’aimerais que ceux qui écoutent notre musique la trouve eux-mêmes motivante.

Qu’est-ce qui fait selon vous la force de votre projet musical ?

M : Je pense que c’est la foi et c’est d’ailleurs pour cela que nous avons baptisé notre EP « Faith ». Je pense que la foi est la base de tout et quand on l’a, on ne baisse pas les bras et c’est ce qui fait notre force.  Beaucoup de choses négatives peuvent nous décourager dans la vie mais la foi fait que l’on continue et cela nous permet de passer des portes avec le sourire et avec amour.

A : Je pense que c’est un peu ce qui m’a fait monter ce projet car avant, j’avais un côté beaucoup plus sombre. Aujourd’hui, j’ai envie d’autre chose car j’ai construit autre chose avec Marina dans ma vie. C’est un peu con à dire mais je pense que j’ai muri maintenant et je ne me rebelle plus par rapport à certaines choses. J’aime les choses positives qui sont représentatives de ma vie même si ce n’est pas la Californie ou Hollywood, c’est ce qui m’anime et ça retranscrit bien Over The Moon.

Comment nous présenteriez-vous « Faith » ?

M : Nous avons fait « Faith » en même temps que nous attendions notre bébé et il se passait donc plein de choses dans notre vie commune. En parlant de circonférence, je prenais de plus en plus de place (rires) et le fait de se poser plus que d’habitude alors que nous sommes des personnes très actives, nous avions plus le temps de réfléchir vraiment à la vie. Quand tu vas donner la vie ; forcément, tu te poses plus de questions et c’est ce qui a fait « Faith ». Nous avons été accompagnés dans ce développement personnel par ces musiques et l’EP est sorti dix jours avant la naissance de notre fils.

A : Le disque vient de ressortir sur les plateformes digitales. Même si on ne trouve pas les reprises sur cette nouvelle version, il y a des titres en acoustique et des morceaux supplémentaires.

De quoi parlez-vous dans vos titres ?

M : C’est l’amour qui prime dans nos titres.

A : Nous nous sommes rendu compte que l’amour est la base de tout et que c’est la chose la plus mystérieuse.

M : L’amour est quelque chose d’universel mais il est souvent banalisé de nos jours.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix de mêler Français et Anglais ?

M : Alex a sorti deux albums tout en Anglais avec son groupe The Earl Grey et moi, à l’inverse, j’avais commencé à faire de la musique mais c’était intégralement en Français car j’adore la chanson Française. Alex ne se sentait pas de chanter en Français, ce n’était même pas envisageable et de mon côté, je ne me voyais pas chanter en Anglais car je voulais que l’on me comprenne instantanément. Nous avons eu l’idée de chanter dans les deux langues, spontanément et avec le temps, il n’y a plus de règle et les rôles peuvent s’inverser pour certaines chansons. Nous sommes diffusés en Belgique et au Canada et c’est cool de se dire que quand des étrangers nous écoutent, ils peuvent nous comprendre forcément à un moment de la chanson. Le fait de chanter dans les deux langues permet de parler à plus de monde.

Over The Moon se produit-il déjà sur scène en dehors de la France ?

M : Non, pas encore mais c’est une bonne idée et il faudrait que l’on aille jouer hors de France…On nous a parlé de la Suisse et du Canada et comme ma sœur habite à Montréal, c’est une idée à creuser ! On fera faire d’abord le passeport du bébé car nous emmenons tous les enfants quand nous sommes en tournée.

A : Ça fait un peu les tontons du bled ! (Rires)

Quelles sont les prochaines étapes pour vous ?

A : Nous tournons à l’heure d’aujourd’hui et je ne sais même pas comment nous y arrivons.

M : Nous n’avons pris ni congés maternité ni congés paternité. Nous nous sommes mis un challenge de ouf car nous avons sorti « Faith » et fait un enfant en même temps (rires). Nous avons enchaîné immédiatement la tournée qui va durer jusqu’en avril. Nous serons d’ailleurs demain en concert à Clermont-Ferrand en première partie de The Noface. Nous sommes sur des touches plus ou moins pour des labels. Le but est de grandir et de ne pas s’arrêter. Nous aimons sortir des covers et nous sommes en train de réfléchir à la prochaine. Nous pensons à l’album car Alex a composé pas mal de morceaux et j’ai plein d’idées de nouveaux thèmes comme l’adoption par exemple.

A : Nous commençons déjà à travailler avec de nouvelles personnes pour la suite dont notamment Alina Fournié qui s’occupe de notre communication. Pour moi, le plus important est de faire du live. Dans tous les cas, que nous soyons signés ou en autoproduction, Over The Moon continuera. Le plus important demeure la musique et de trouver un vrai son Over The Moon.