Rencontre avec Graham Candy qui vous présente « Plan A » son premier album !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Graham Candy, je viens de Nouvelle-Zélande et je suis un petit bébé en Europe car je suis ici que depuis trois ans. C’est un privilège d’être dans un aussi beau pays que la France afin de présenter mon premier album qui s’intitule « Plan A ». Oh, j’allais oublier, je fais de la pop music (rires).

Comment as-tu débuté dans la musique ?

J’ai acheté une guitare rose et j’ai appris à jouer grâce aux chansons de Damien Rice. Je me suis inscrit à une compétition en Nouvelle-Zélande, les 40 étudiants les mieux classés pouvaient bénéficier de sessions d’enregistrement. Je n’avais jamais fait cela avant mais cela m’a boosté et j’ai terminé septième.

Est-ce que faire de la musique a toujours été un rêve ?

Etre créatif a toujours été un rêve et je pense que cela remonte même au moment où j’étais encore dans le ventre de ma mère. Mes frères et sœurs sont tous acteurs, chanteurs, danseurs. Cela a toujours fait partie de ma vie, c’est tout ce que j’ai connu, voulu et c’est tout ce que je respire.

Nous t’avons d’abord découvert grâce à des collaborations avec Alle Farben, Parov Stelar ou Robin Schulz. Comment es-tu venu à l’univers electrohouse ?

C’est assez facile en Allemagne car il a de l’electrohouse partout (rires). Je pense que les collaborations sont légion, c’est un pays qui est très bon pour cela, on a l’impression qu’il y a comme une toile d’araignée dans cette petite famille musicale. Je ne sais pas comment tout à démarrer, on a dû entendre parler de moi et on m’a fait rencontrer des personnes fantastiques dans l’industrie musicale et les collaborations sont nées.

Ton premier album s’intitule « Plan A ». Peux-tu nous expliquer le titre ?

J’ai commencé à faire de la musique quand j’étais encore à l’école, c’est à ce moment que mon rêve de faire de la musique professionnellement a pris forme, je négligeais mes études afin d’apprendre à jouer de la guitare, je passais mon temps à écrire ou à aller danser. J’ai été convoqué chez le principal, il m’a demandé pourquoi je séchais les cours, ce à quoi j’ai répondu très sincèrement que c’était parce que cela ne m’était pas utile. Le principal m’a dit que je devais avoir un plan de secours dans la vie, je lui ai dit que je n’avais pas besoin d’avoir un plan B car je ferais mon plan A. Tout le monde s’est rendu compte de la passion que j’avais alors et que j’ai toujours. Mes parents m’ont envoyé à New-York dans une école de musique et de théâtre. Si tu persévères et si tu gardes en tête ton objectif premier, les gens te comprennent et te soutiennent. Voilà pourquoi j’ai intitulé mon album « Plan A », c’est un signe de remerciement à ceux qui ont cru en moi et un fuck you aux professeurs qui n’y croyaient pas (rires).

Comment présenterais-tu cet album ?

Je dirais que c’est un album sincère avec une base organique, c’est une introduction à qui je suis, c’est un album coloré et varié tout comme moi.

Quel serait le message de cet album ?

Etre soi-même. Je n’essaye pas de devenir une icône pop, j’ai juste envie d’être moi. J’ai envie de chanter des chansons à propos de mon père, de ma maison qui me manque, du fait d’embrasser quelqu’un qui ne te rend pas ton baiser, … J’ai juste envie d’être honnête avec cet album.

Que retrouvons-nous dans tes chansons ?

Vous y trouverez toujours un instrument organique, que cela soit une guitare, un piano ou des instruments à cordes, une force motrice et de l’émotion.

Quelle est l’histoire du clip de « Back Into It » ?

Je pense que « Back Into It » est la colonne vertébrale de « Plan A », il y aurait pu y avoir des centaines d’histoires pour illustrer ce titre car il y a tant de gens et tant de situations qui s’y rapportent. On retrouve dans le clip un boxeur et une ballerine, ces deux personnes doivent se dépasser mentalement et physiquement pour accomplir leur destin et ils incarnent bien la chanson.

Si tu devais décrire ta musique en un mot, quel serait-il ?

Cela en fera plus mais je dirais du fond du cœur. C’est ringard mais je suis ringard (rires).

Tu es également acteur. As-tu des projets dans ce domaine ?

En ce moment, non, je ne fais que de la musique mais c’est sain de garder les choses en tête et on verra quand il y aura une opportunité. L’album sera défendu en tournée mais j’ai toujours envie d’endosser un costume, d’apprendre de nouvelles choses comme de la danse moderne, des claquettes, faire des clips pour des amis, être encore et toujours créatif.

J’ai vu que tu es en tournée dans beaucoup de pays Européens. Quand viens-tu donner un concert à Paris ?

J’espère en novembre, je mets la pression à mon management car je suis amoureux de Paris. Plus je suis proche de la langue Française ou de la cuisine Française, plus je suis heureux !