Sylvain du groupe Septembre a répondu à nos questions !

Peux-tu nous présenter le groupe ?

Septembre est un groupe composé de quatre garçons. Je suis au chant, Benoît joue de la guitare et il est également aux claviers, Romain joue de la batterie et Axel est à la basse.

Comment Septembre s’est-il formé ?

Septembre est un groupe qui s’est formé en septembre 2014, je te dirais que c’est un groupe qui s’est construit sur les fondements d’un groupe que nous avions déjà tous les quatre et qui s’appelait Phyltre. Nous avons fait nos premiers pas dans le grand bain de la musique avec ce groupe et puis ça s’est petit à petit mué en ce qu’est devenu le groupe aujourd’hui sous la forme de Septembre.

Pourquoi avoir choisi Septembre comme nom de groupe ?

Le fait d’avoir créé Septembre le 1er septembre 2014 a été l’un des facteurs pour trouver ce nom de groupe. Nous avons trouvé notre nom de scène en réfléchissant également sur les thèmes qui allaient composer notre premier album et notamment celui de l’éternel recommencement. Cet album sera globalement basé sur le cycle que de la vie avec une pointe de nostalgie heureuse et un retour éternel vers l’enfance. On s’est dit que septembre était hyper représentatif de toutes ces choses-là. Septembre est synonyme de rentrée des classes pour les enfants qui ont un peu peur d’y retourner mais qui sont pressés de retrouver leurs copains et de s’en faire d’autres, c’est également la rentrée des classes au collège et au lycée avec la trouille du futur mais aussi la nostalgie du passé et des vacances qui sont derrière et qu’on aurait eu envie de perpétuer. C’est aussi la rentrée pour les adultes que nous sommes devenus et qu’aurait pas forcément eu envie de devenir mais qu’on est devenus. Septembre, c’est l’automne qui arrive, ce sont les feuilles marrons au lieu du beau soleil et des piscines, c’est le boulot à la place de la fête mais il faut bien recommencer et de toute façon, il y aura un été après…

As-tu eu d’autres projets musicaux avant Septembre ?

Il n’y a eu que Phyltre même si en étant plus jeune, j’ai eu des groupes de reprises au collège ou au lycée.

Comment nous présenterais-tu La Piscine votre premier single ?

La Piscine est un bon résumé de tout cela, c’est un retour en enfance. La chanson est née de l’image que l’on a eue de quelqu’un qui plonge dans l’eau et qui se retourne vers la surface tout en restant sous l’eau et les silhouettes qui vont se dessiner avec l’eau trouble peuvent aussi bien des adultes que des enfants, on ne sait pas bien qui c’est. On s’est aperçu également que dans une piscine qu’adultes ou enfants, on fait tous la même chose, on fait des bombes, on éclabousse les gens, on se drague, on fait tout ce qu’on veut, on peut jouer à cacher, se courir après…C’est un endroit où il y a une intemporalité de l’âge et je trouve que ça cristallise bien l’enfant que l’on a en nous et qu’on ne perdra jamais et qu’on essaye de retrouver par ci par là que ce soit dans ses choix de vie ou professionnels. C’est une chanson qui raconte un peu tout cela « Je regarde la surface comme une vieille vidéo ; le présent, le futur s’effacent quand j’ai la tête sous l’eau », il se passe toujours de belles choses si l’on en a envie.

Cette chanson était-elle en « gestation » depuis longtemps ?

C’est une sacrée colle que tu me pose mais je crois me souvenir qu’on a dû commencer à l’écrire vraiment au printemps 2014. Cette chanson a deux ans, il y a eu des balbutiements puis les arrangements et l’enregistrement.

Où a été tourné le clip l’illustrant ?

Le clip l’illustrant a été tourné dans une piscine abandonnée à Avignon. Nous sommes originaires de cette ville et en plus, on ne trouve pas des piscines abandonnées partout. C’est un ancien stade nautique qui était assez prétentieux dans sa fabrication, il y a des grandes tribunes, des grands bassins, des plongeoirs dont ce fameux plongeoir qui culmine à plus de dix mètres de haut. Ce stade a été fermé pour diverses raisons dans les années 2010.

Que symbolise cette fameuse piscine ?

C’est le retour à l’enfance et c’est le réalisateur Bruno Mathé qui a eu l’idée d’illustrer la chanson et les propos par l’image en se disant qu’une piscine vide pouvait représenter le temps qui passe. C’est une fort belle idée à laquelle nous avons adhéré immédiatement. C’est vrai que du temps a passé dans cette piscine où même des roseaux ont poussé dedans mais on peut toujours jouer dedans.

Quelle va-t-être la direction musicale du groupe ?

Pop (rires). On travaille dans ce sens-là. C’est toujours dur de classer une musique car il y a une nuance entre pop et rock. On fait de la pop en Français et on aime toutes sortes de musique. On écoute pas mal de pop, de rock et d’electro et notre musique est un peu parsemée de tout cela.

D’où est venue l’idée d’un remix signé Skydancers ?

Le morceau original est très joli mais un peu mélancolique, il était plus lent et c’est un morceau qui est super quand on connait tout l’album mais il est peut-être plus difficile à apprécier quand c’est le premier morceau de Septembre que l’on entend mais malgré tout, c’est une chanson qu’on adore et qu’on avait envie de faire découvrir en premier. On s’est dit qu’un remix qui l'accélérerait un tout petit peu et qui la rendrait un peu plus dansante serait un bon moyen pour que les gens adhèrent plus facilement. On a écouté un peu ce qui se faisait actuellement en France et assez vite, on a pensé aux Skydancers. On leur a envoyé le titre qui leur a plu et ils nous ont fait ce remix que nous avons adoré.

Un album va-t-il sorti bientôt ?

L’album est en cours de préparation. Les morceaux sont composés, enregistrés et masterisés pour la plupart. Je ne sais pas encore quand et sous quelle forme il sortira mais probablement en 2016; en tout cas, j’aimerais bien, ça me parait une belle idée !

Quand verra-t-on Septembre à Paris ?

C’est une bonne question ! Les morceaux sont en cours de répétition, on aimerait bien en 2016 également mais il faut le pourquoi et le comment d’une date et éventuellement d’une tournée. On aimerait bien faire une ou deux dates promo à Paris avant l’été.