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Rencontre avec Holliel au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Briller » !

Publié le par Steph Musicnation

@dounya_photo

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Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ? 

J’ai  41 ans, je suis papa de deux enfants, auteur, compositeur et interprète de chanson française. J’ai sorti mon premier single, « Briller », en septembre 2021. Le titre a été arrangé par Ronan Martin et Arthur Philippot et mixé par Olivier Leducq (Ben Mazué, Bigflo & Oli, Julien Doré…). 

Tu es arrivé dans la musique sur le tard, quel a été le déclic pour te lancer il y a quelques années ?

Une surprenante évidence. Une succession de décisions personnelles qui semblaient n’avoir aucun lien entre elles et qui finalement ont dessiné un projet parfaitement limpide. J’ai toujours aimé chanter, mais je n’avais jamais écrit ni touché un piano jusqu’en 2014. J’ai pris trois cours, compris comment on construisait des accords et un soir où je m’ennuyais à essayer de jouer et chanter des reprises, j’ai plaqué quelques notes et chantonné les premiers mots qui me passaient par la tête. « Briller » est née une heure plus tard. C’était Byzance. Et je n’ai jamais réussi à m’arrêter. 

Pourquoi as-tu choisi d’annoncer ton premier EP avec « Briller » qui est une chanson que ton public connaissait déjà ?

Pour moi, « Briller »  n’a jamais été une chanson : c’est un cri qui au fil des années est devenu une arme. J’y ai inconsciemment écrit tout ce que j’aurais besoin de relire plus tard, si la vie n’était pas tendre. Accepter ma vulnérabilité, continuer à croire en moi, ne plus me sentir imposteur, ne plus avoir peur du jugement des autres…je ne voulais plus tomber dans ces pièges. Aujourd’hui, « Briller »  fait partie de mon ADN, je ne me voyais pas sortir un autre premier single.

(c) Maëlenn Merpault

(c) Maëlenn Merpault

Pourquoi es-tu resté en retrait durant quatre ans ?

Ces quelques années ont été l’occasion de me questionner sur mon projet et sur la direction que je voulais lui donner. De consolider ce que j’avais envie de raconter et de décider comment je voulais le raconter. C’était trop introspectif pour en parler, et musicalement je crois que je suis trop exigeant pour partager des contenus qui ne sont pas aboutis. Mon iPhone bugge quand je veux faire des selfies torse-nu, je crois qu’il a compris que c’était une très mauvaise idée... et je n’aurais pas pu meubler quatre ans comme ça. J’avais vraiment besoin de cette mise en retrait. 

Comment décrirais-tu ton univers ?

J’écris des chansons intimes, introspectives, romantiques. Et thérapeutiques aussi. En tout cas leur écriture l’est pour moi. Et j’essaie d’être le plus authentique possible. Il ne s’agit pas d’être dans une sorte d’ode à la fragilité, mais en 2021 on doit pouvoir enfin accepter et même être fier de ce qui n’est pas parfait chez soi, sa différence, sa vulnérabilité… pour mieux vivre et être heureux avec. Je crois que c’est tout ça, mon univers. 

On a la sensation que tu t’adresses parfois directement à quelqu’un en particulier dans tes textes, as-tu cela en tête quand tu écris ?

C’est le cas sur la plupart de mes titres, oui. Souvent des femmes que j’ai aimées et qui m’ont aidé à grandir artistiquement. Parfois sans le savoir. Et celle qui a manqué à ma construction, disparue beaucoup trop tôt. J’ai d’ailleurs écrit une chanson, « Tout Seul », que je croyais adressée à une femme dont j’étais amoureux. Il m’a fallu un an pour m’apercevoir que ça n’avait rien d’un texte qu’on adresse à son amoureuse, mais plutôt à une mère. Déroutant… Et le dernier titre que j’ai écrit s’adresse à une femme que j’ai aimée si fort que je ne pouvais exprimer que de la gratitude pour les moments que nous avions partagés. Il s’appelle d’ailleurs simplement « Merci ».

@dounya_photo

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Que représente ce premier EP pour toi ? Est-ce une introduction ? Un chapitre dans ton histoire ?

Je suis né une seconde fois lorsque j’ai écrit mes premiers mots. J’ai commencé à voir le monde sous un nouveau jour, parfois dans la douleur. Je me plais à penser cet EP comme le début de quelque chose de nouveau, qui va me permettre de grandir encore et d’aller un peu plus vers les autres, après cette très longue phase introspective… 

Comment envisages-tu la ligne directrice de ton projet à l’avenir ?

L’avantage de m’être mis en retrait quelques années, c’est que j’ai déjà pu passer certains caps et me laisser aller à plus de jeu dans mon écriture. A des choses coquines, taquines, qui bousculent… pas toujours très 2021 mais que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire et sur lesquelles je n’ai aucune intention de m’autocensurer. Je pense donc rester dans l’intime, en élargissant un peu le spectre de cette notion toutefois.

@dounya_photo

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Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Warning, gros manque d’originalité : j’ai été très fan de Michael Jackson pendant la plus grande partie de mon enfance et de mon adolescence. J’ai écouté du Goldman, un peu Berger et Gainsbourg, énormément de musiques de films et aussi quelques comédies musicales de Broadway. Peut-être qu’en m’écoutant on retrouve un peu de tout ça, honnêtement je ne sais pas… 

Quels sont tes prochains projets ?

Je suis en plein tournage du clip de « Briller », que j’ai décidé de réaliser. En parallèle, je prépare les prochains singles et je me prépare aussi pour la scène, avec mon acolyte Geoffroy Lapidus qui m’accompagnera aux percus et aux boucles électro. Et j’essaie de m’entourer de tous les talents possibles pour amener ce projet le plus loin possible…

Rencontre avec Holliel au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Briller » !
https://www.facebook.com/hollielmusique
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