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Rencontre avec Max Darmon au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Lucie Bascoul

(c) Lucie Bascoul

Comment te présenterais tu à nos lecteurs ?

J'ai 32 ans, je suis chanteur, auteur-compositeur, interprète et bassiste. J’ai commencé par la guitare quand j’étais gamin et très rapidement après, je me suis à la basse. Avant d'écrire des chansons, j’ai été ; et je suis toujours ; bassiste pour les autres et j’ai décidé de garder cet instrument sur scène également pour mon propre projet musical. J’ai accompagné pas mal d'artistes dans plein de styles différents ; ça va du Rap au Rock en passant par le  Jazz, la chanson et le Blues. J'ai récemment tourné et joué beaucoup avec Paul Personne, Bill Deraime, Tom Leeb, Leo Sidran ; qui est un ami Américain que j’accompagne quand il vient tourner en France et en Europe. Il m’arrive de faire de la musique à l’image et je suis un bon troisième œil pour les artistes qui travaillent leur nouveau disque même si je ne me donnerais pas la casquette de réalisateur, je peux les aider en tant qu’instrumentiste ; je pense notamment à Piedbois qui a fait de très belles chansons durant la période du COVID.

Quel a été le déclic pour lancer ton propre projet ?

Fin 2019-début 2020, j'étais en tournée avec Paul Personne et tout s'est arrêté à cause du COVID. Je me suis retrouvé à la campagne tout seul avec mon petit chien et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à écrire mes propres chansons. Il faut savoir que j’ai eu un premier projet très instrumental plutôt orienté Trip-Hop qui n’était pas sous mon nom et je m’étais dit que j’allais faire un second EP dans ce style-là mais je me suis rendu compte que je commençais à rentrer dans les sphères de la chanson plus que dans celles du Trip-Hop et que ça manquait de mots. J’ai envoyé ce que j’avais fait à des potes qui eux écrivaient, ils m’ont motivé à écrire et j’y ai pris goût.

Ton second EP marque-t-il un nouveau départ ou est-il dans la continuité de « La Grande Aventure » paru en mars 2023 ?

Mon premier disque a été un crash test car j’ai tout écrit tout seul et pour le second ; « Nouveau Départ » ; j’ai retravaillé certains textes et écrit à quatre mains avec mon ami Bruno Guglielmi qui est auteur et musicien ; il a œuvré notamment pour Maxime Le Forestier, Calogero, Florent Pagny et Patrick Fiori. Ça a vraiment matché entre nous et nous avons réussi à trouver un juste équilibre entre sa plume assez mainstream et ouverte au public et la mienne qui est plus singulière et dans la métaphore. A deux, nous avons réussi à alléger certains textes afin qu’il y ait une part de lâcher-prise et de positif dans ces chansons qui parlent beaucoup d’amour car je ne voulais pas qu’elles tournent trop autour de la déchéance amoureuse.

(c) Lucie Bascoul

(c) Lucie Bascoul

Tu as sorti trois morceaux interprétés en duo en 2024, avais-tu pour projet de publier un EP ou un album collaboratif ou était-ce juste pour te faire plaisir ?

C'était la récré ! Entre deux disques, c’est parfois long et fatiguant et à côté de la production de mon second EP, j’ai eu envie d'un peu de légèreté en reprenant de façon un peu singulière ces deux chansons-là et d’en proposer une troisième qui était un morceau original. Je n’avais pas l’intention de faire un disque collaboratif à ce moment-là mais ça peut m’ouvrir l’idée par la suite. Ces trois morceaux étaient vraiment un entre-deux afin de relancer aussi le public pour ne pas être oublié.

Quelle est la symbolique de la chevalière sur laquelle sont focalisés les visuels de ton nouvel EP et des premiers extraits parus ?

C'était la bague de mon grand-père et ma grand-mère me l’a offerte quand il est décédé il y a quelques années. Ma grand-mère était un peu comme ma deuxième maman, nous avons été très très proches, nous avions vraiment besoin d’être ensemble et ce qui était assez beau, c'est qu'elle était presque sourde, nous n’avions pas de grandes discussions mais il se passait tout le temps quelque chose dans les regards, les gestes et les sourires. Cette chevalière, c’est un clin d’œil avec beaucoup d’amour à eux deux et ça me représente car je l’ai toujours sur moi. Est-ce que c'est de la pudeur aussi de ne pas avoir voulu forcément mettre tout le temps ma tête en avant sur les photos ? Je laisse cela à la libre interprétation des gens…

Quelles thématiques abordes-tu sur « Nouveau Départ » ?

Cet EP parle d’amour à 80% mais sous différentes formes. J’aborde notamment des grosses déceptions même si « Nouveau Départ » est une chanson plutôt très optimiste et c'est la première car sur mon premier disque, il n’y avait pas tant que cela de chansons optimistes sur l'amour. Toutes les histoires d'amour que j'ai pu avoir, qu'elles aient été longues ou courtes, elles ont toutes été très importantes pour moi, je n’en regrette aucune même si j'ai eu très mal à certains moments et que j'ai pu faire mal aussi. L’amour m'a toujours stimulé pour écrire ; c’est un thème intemporel. Je parle également de l’enfance sur ce disque avec « J’Ai Pas Envie De Grandir » et de mon humble vie. J’ai à cœur qu’en écoutant ces chansons un peu tristouilles, les gens puissent se dire qu’ils ne sont pas les seuls à avoir vécu cela.

(c) Lucie Bascoul

(c) Lucie Bascoul

Qu’appréhendais-tu le plus dans le fait de grandir ?

De perdre encore plus d'insouciance car j’en avais déjà peu quand j’étais petit. A l’âge de 4 ou 5 ans, j’avais dit à ma mère cette phrase qui donne son titre à cette chanson. Je n’ai jamais été un enfant très rêveur, j'ai manqué un peu de ça quand j'étais môme et je le suis peut-être plus maintenant. Ma mère m’a rappelé cela lors d’une discussion et ça m’a donné envie d’écrire là-dessus.

En référence au clip de « Nouveau Départ », pour quelle destination prendrais-tu un avion afin de te réinventer ailleurs ?

Je n’aime pas trop la chaleur mais j'aime le soleil ; c’est compliqué. Je partirai en Italie dans un endroit où il n’y a pas grand monde car j'ai appris petit à petit à aimer être seul alors que ce n’était pas le cas auparavant. Une destination concrète ? Je ne sais pas mais je partirai entre fin août et début octobre.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Energique, très mélancolique, introspectif, singulier, un peu rêveur. Il y a beaucoup de sourires dans cet univers et une envie de se laisser aller.

(c) Lucie Bascoul

(c) Lucie Bascoul

As-tu prévu de proposer des versions alternatives de tes nouveaux morceaux comme cela avait été le cas pour « Te retrouver » et « Fuis-Moi » ?

Ce n’est pas prévu pour l'instant, cela va dépendre des rencontres car je ne suis pas dans une démarche de recherche absolue de faire des versions alternatives ou des remixes.  J'ai envie de voir ce que l'avenir me réserve mais je suis plutôt en train d'écrire la suite que d'envisager de l'alternatif à ce disque.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J'ai énormément écouté Gainsbourg mais j’ai autant écouté les 2Be3 que Gainsbourg quand j'étais tout petit. Dans ma culture musicale, on retrouve également les Strokes, Alain Souchon, De Palmas, Steely Dan, The Meters, B.B. King, Freddie King, Albert King, Bonobo, Justice, Daft Punk, DJ Mehdi, Ed Banger et Air. Pour les mots, Biolay et Pierre Vassiliu que mon père écoutait beaucoup.

Quels sont tes prochains projets ?

Je serai en concert le 14 mai au Théâtre de l’Archipel pour présenter ce nouveau disque qui sortira le 16 mai avec « J’Ai Pas Envie De Grandir » comme focus track. J’ouvrirai pour ArtDéco le 22 mai aux Trois Baudets et je suis en pourparlers pour d’autres premières parties. Je me remets tout doucement à l’écriture ; la musique va toujours plus vite pour moi. J’envisage du neuf avant début 2026 ; un titre inédit ou un duo car j’ai adoré écrire avec FAUNE dont j’avais fait la connaissance aux Rencontres d’Astaffort.

Rencontre avec Max Darmon au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !
www.facebook.com/max.darmon
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