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Rencontre avec Myles Sanko afin d’en apprendre plus sur « Let It Unfold » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Valeria Panarina

(c) Valeria Panarina

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis un chanteur de Soul et de Jazz Britannique mais je vis actuellement dans le sud de la France, tout près des Pyrénées-Orientales. Je suis auteur, compositeur, producteur ; je possède mon propre label ; et également réalisateur de visuels. Afin que les lecteurs de cette interview puissent mieux comprendre ma musique, j’aime à dire que je vends de l’espoir ; c’est vraiment mon truc ; donc s’ils en ressentent le besoin, je pense que ma musique pourrait leur en apporter. 
Peux-tu expliciter le titre de ton nouvel album ?
Cela fait maintenant dix ans que j’ai débuté cette carrière solo et à ce stade, j’ai l’impression qu’aller de l’avant est un nouveau chapitre. En utilisant une métaphore, c’est comme si ces dix dernières années, j’avais été la graine d’une fleur et qu’elle commençait à s’épanouir. Elle ne s’est pas encore ouverte, elle est en train d’éclore. J’ai à cœur d’être aussi honnête que possible dans ma musique, je vais juste la laisser s’épanouir et j’espère que dans les dix prochaines années, elle s’ouvrira complètement et qu’elle montrera toutes ses couleurs ; je l’espère en tout cas.
De quoi parles-tu sur ce nouvel album ?
« Let It Unfold » est un album très introspectif qui parle beaucoup d’estime de soi et de guérison. Le fait de m’exprimer musicalement est thérapeutique pour moi car dans mes chansons, je peux aborder pas mal de problèmes dont je n’arrivais pas à parler quand j’étais plus jeune. 

(c) Valeria Panarina

(c) Valeria Panarina

Pourquoi as-tu récemment sorti une version instrumentale de ce disque ?
Quand je compose, je commence toujours par les versions instrumentales, tout en définissant le concept de chaque chanson. Ainsi, les chansons se développent comme un instrument, avec toutes les couleurs et tous les éléments qui les composent. Ensuite, les textes et ma voix sont toujours la cerise sur le gâteau. J'ai trouvé que les morceaux qui composent « Let It Unfold » étaient suffisamment puissants en tant qu'instrumentaux et je me suis dit que cela offrait plus de variété pour le plaisir des auditeurs qui pourront raconter leurs propres histoires grâce à ces instrumentaux s'ils le souhaitent. Mais, ils peuvent également écouter les versions chantées ; bien évidemment. Auparavant, je l’avais déjà fait pour quelques chansons seulement mais à l’avenir, c’est quelque chose que j’aimerais réitérer. 
Plusieurs chansons de ton album ont été mises en images à l'aide de visualizers ; les lieux de tournage de ces images ont-ils une signification particulière pour toi ?
C’est une question très intéressante. J’ai tourné moi-même toutes ces vidéos dans le sud de la France près d’où je vis. Je trouve les concepts et je monte moi-même ces clips après avoir trouvé les bons endroits, c’est important, ça enrichit le message, c’est une autre pièce du puzzle car la chanson peut être vécue visuellement et provoquer une certaine émotion. Pour la mise en images de « Dream Chaser », j’étais seul dans l’eau à regarder la lune, cela renvoyait une image forte que l’on peut interpréter comme on veut mais pour être honnête, j’ai failli mourir de froid (rires). 
Sur « Let It Unfold », il y a une chanson intitulée « Refuge », peux-tu nous dire où est le tien ?
Ma musique est mon refuge car elle me donne une identité, un but. Avant de la découvrir comme une philosophie, une éthique, un projet, j'étais un peu perdu ; c'était il y a longtemps, quand j'étais beaucoup plus jeune ; mais depuis que la musique est entrée dans ma vie, elle m'a donné une direction, un objectif à long terme, un moyen de me connecter aux gens et d'être compris.

(c) Valeria Panarina

(c) Valeria Panarina

Comment résumerais-tu ton univers artistique en trois mots ? 
Espoir, confiance en soi et inspiration. 
J’ai lu quelque part que tu avais pour ambition de sortir 15 albums avant tes 60 ans...Pourquoi ce nombre et pourquoi cet âge ?
A vrai dire, j'avais la trentaine quand je me suis lancé sous mon nom et je crois avoir calculé que si je faisais un album tous les deux ans, cela m’emmènerait jusqu’à mes 60 ans mais comme « Born In Black & White » est sorti en 2013, j’aurai 63 ans quand je célébrerai mes 30 ans de carrière. Il était important pour moi d’être à l’origine du processus créatif et d’être le producteur de mon catalogue musical car je pourrai transmettre cet héritage-là à mon fils et il pourra choisir d’en faire ce qu’il voudra ensuite. En dehors de cela, je pense qu’il est nécessaire d’avoir des objectifs et de s’y tenir, ça permet de garder le cap même quand on connaît des hauts et des bas. 
Quand j’ai écouté ton nouvel album, j'ai trouvé que c'était très facile d'y entrer alors que ta musique est loin d’être simpliste. Comment expliquerais-tu cela ?
C’est à toi de me le dire, je ne sais pas ! (Rires) Je ressens la musique et j’aborde les chansons du point de vue de l’auditeur et non de celui du musicien. Ma musique a des éléments Pop et c’est une fierté de rendre la musique accessible à l’auditeur afin qu’il puisse en tirer ce dont il a besoin. 

(c) Valeria Panarina

(c) Valeria Panarina

Quelle couleur donnerais-tu à cet album et pourquoi celle-là ?                                         Comme tu as sans doute pu remarquer, j'adore les images en noir et blanc car ça laisse beaucoup de place à l'imagination, ça permet aux gens de peindre les couleurs qu'ils veulent. C’est quelque chose d’assez frappant et c'est pour cela que presque toutes les pochettes de mes albums sont en noir et blanc. La pochette de la version instrumentale est rouge car j’ai ressenti la couleur, c’est comme si je présentais le revers de la médaille et cette couleur est parlante car elle représente tout aussi bien l’amour et la passion que le sang et la rage. Le rouge est une couleur très intéressante qui peut couvrir beaucoup de choses. Et puis, je suis taureau (rires), le rouge m’attire !
Quels sont tes prochains projets ?
La tournée va se poursuivre jusqu’à l’été, il y a des dates en Suède, en Espagne, au Portugal et en Allemagne. Dès que je termine un album, je pense immédiatement au prochain, ce qui me permet de garder un cap. Je prévois également de collaborer avec mes musiciens sur leurs projets respectifs afin de les mettre en lumière et ces disques sortiront sur mon label. Des vidéos tournées en live à Prague sortiront prochainement.

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