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Rencontre avec Belharra au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur ce projet prometteur !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Meja Mathieu

(c) Meja Mathieu

Qui fait quoi au sein de Belharra ?

Gina : Pour ma part, je chante, j’écris les textes, je fais les mélodies de voix et je donne mon avis sur les instruments mais c’est Flo qui a la main dessus.

Florian : Je joue principalement de la guitare mais également de la basse, du piano et de la batterie et je m’occupe des prods dans notre projet. De manière générale, je fais une prod, Gina trouve une mélodie, elle écrit des paroles et ensuite, quand nous allons l’enregistrer, c’est là que nous faisons pas mal de revues sur les parties de l’autre afin que tout coïncide le plus possible.

G : Nous nous occupons de la communication vraiment à deux, nous essayons de maîtriser au mieux les réseaux sociaux, nous échangeons beaucoup sur l’image solaire et énergique que nous pouvons renvoyer, sur ce que pouvons publier…et comme parfois, il m’arrive d’avoir trop d’idées, Flo vient me tempérer.

: Je suis l’inspiration de Gina en essayant de m’y retrouver. Gina chante, elle est très créative, elle fonce alors que pour ma part, je suis plus dans la prod, je suis plus carré et exigeant sur la qualité de ce que nous faisons. Nous nous complétons bien.

G : Finalement c’est très harmonieux…

F : …et ça ouvre pas mal de débats !

D’où vient votre nom de scène ?

G : Belharra est le nom d’une vague géante très rare qui apparaît au Pays Basque et elle est très prisée par les surfeurs du monde entier. Nous aimions beaucoup l’idée d’une vague énergique et puissante qui puisse déferler sur le quotidien, nous nous sommes reconnus dans cette image et dans le fait que cette vague soit un peu discrète car nous le sommes nous aussi dans la vie de tous les jours alors que ce n’est pas du tout le cas sur scène.

Votre duo a d’abord été sentimental avant d’être musical me semble-t-il…Belharra a-t-il été un bienfait des mois confinés à cause du COVID en 2020 ?

F : En 2020, j’étais en collocation avec mon meilleur ami avec qui je fais de la musique également ; c’est très Metal. Gina nous a rejoints nous pendant le confinement et nous avons fait beaucoup de musique durant ces mois-là. Cette période confinée a été une bonne avancée en ce qui concerne nos compétences musicales ; nous avons appris à nous enregistrer et à faire des prods Electro plus sérieusement.

G : Pour la petite histoire, nous nous sommes mis ensemble le 1er janvier 2019 après le nouvel an mais nous étions amis depuis 2018 et ce n’est que bien plus tard que nous avons formé Belharra.

(c) Meja Mathieu

(c) Meja Mathieu

Saviez-vous déjà quelle direction vous alliez prendre quand vous avez créé ce projet ?

F : Nous nous sommes intéressés ensemble à la Drum and Bass et à la musique Electro, nous avons été à des festivals, nous avons adoré cela et début 2022, nous avons essayé de faire une chanson dans ce style-là mais sans aucune idée de projet derrière. J’ai fait une prod Electropop avec des inspirations Drum and Bass, Gina a chanté dessus en français et nous avons trouvé que ce mélange était vachement intéressant ; on y retrouvait de l’énergie et de la mélancolie et ça nous parlait bien. Après cette première chanson, nous en avons fait d’autres et c’est venu comme cela.

G : Flo parle de la chanson « Vibrer » et elle illustre bien ce que nous avons envie de véhiculer avec ce projet car nous avons à cœur de faire danser tous les publics. C’est vraiment ce titre qui nous a drivé sur le reste des chansons qui sont dans la même couleur.

« Long Way » a-t-il été un premier single évident pour présenter votre projet ?

F : Quand il a fallu choisir quel titre sortir en premier, ça été un gros sujet pour nous ! Nous avons opté pour « Long Way » qui se détache un peu de nos autres chansons en termes de style ; c’est un son très posé en anglais avec de la guitare acoustique ; car nous nous sommes dit que c’était le titre le plus accessible pour un public que nous n’avions pas encore. Nous avons pensé que « Long Way » serait le morceau qui pourrait nous ouvrir le plus de portes pour commencer car c’est notre chanson la plus généraliste.

De quoi parle ce titre ?

G : « Long Way » est un hymne à l’amour de soi. Cette chanson parle du fait d’être fier de soi, de ses travers, de tout ce qui peut nous constituer en tant que personne ; les bonnes et les mauvaises choses que l’on a pu traverser et qui font ce que nous sommes aujourd’hui.

(c) Meja Mathieu

(c) Meja Mathieu

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ? 

F : Ce qui caractérise Gina auprès de ses proches mais également sur scène, c’est la lumière qu’elle peut dégager. Elle a un côté très lumineux, très solaire et elle est très bienveillante.

G : Sa détermination. Flo est vraiment quelqu’un de déterminé qui va au bout des choses. Il me dit qu’il n’est pas discipliné mais je pense que c’est tout le contraire car il est très minutieux. Parfois, je peux me disperser et Flo m’apporte la rigueur qui peut alors me manquer ; c’est très précieux pour moi et cela m’aide autant artistiquement parlant que dans la vie de tous les jours.

Comment décririez-vous l’univers de Belharra ?

: Dansant ; c’est vraiment notre objectif en live ; énergique et un peu mélancolique de temps en temps.

G : Assez cinématographique, résilient et solaire.

Vous travaillez sur deux EPS, ces disques seront-ils complémentaires ? Vont-ils se répondre ?

G : Complètement ! Ces deux disques s’intituleront « Fureur » et « Eclipse », ils se répondront, il y aura l’ombre et la lumière. 

F : Nous nous sommes moins posé de questions sur le premier. Nous nous sommes plus lâchés sur « Fureur » d’un point de vue créatif, nous avons envoyé l’énergie que nous voulions sans nous mettre des contraintes. En revanche, sur « Eclipse », le but est d’être un peu plus sur la retenue. Nous avons à cœur d’être plus subtiles et sobres sur ce second disque.

: « Eclipse » sera plus touchant que dansant.

(c) Meja Mathieu

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Vous vous produisez déjà en live, qu’interprétez-vous sur scène et quels sont les principaux retours que l’on vous fait ?

F : Que c’est de la balle (rires) !

: L’année dernière, nous nous sommes produits au Paka Festival, nous y avons joué tous les morceaux du premier EP ainsi qu’une reprise de Kylie Minogue et on nous a dit que nous étions hyper énergiques et solaires.

F : En général, on nous dit que les prods sont clean et bien mixées ; c’est une fierté personnelle ; et aussi que nos chansons sont cools.

Quels sont vos prochains projets ?

: Un clip arrivera d’ici la fin de l’année, il illustrera notre second single. Un troisième titre paraîtra au premier trimestre 2025 juste avant notre premier EP. Le second EP sortira idéalement fin 2025. On espère que ces deux premiers EPS seront réunis en un album en 2026…Il y aura du live d’ici-là, c’est en cours de booking et nous espérons pouvoir faire une belle live session prochainement. Il y aussi deux covers que nous aimerions bien sortir car elles vont de pair avec notre musique.

Rencontre avec Belharra au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur ce projet prometteur !
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