Retrouvailles avec Marco Ferreira au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier titre solo !

Artistiquement parlant, comment te présenterais-tu aujourd’hui ?

Je suis auteur, interprète et compositeur. J’écris et je compose mes morceaux dans ma chambre à la guitare, je les structure et ensuite, je travaille la production et l’arrangement musical en équipe avec les frères MAB. Quand j’arrive en studio, ma compo est déjà prête et s’il y a besoin de la retravailler, nous le faisons avec grand plaisir ; Gabriel et Hadrien m’aident et c’est tant mieux car c’est un bon travail d’équipe en soi. En studio, nous découvrons et expérimentons ensemble même si j’essaie de venir avec quelques références afin d’avoir des points de départ pour ne pas être trop perdus.

As-tu mis à profit ces dernières années pour te trouver musicalement où savais-tu déjà où tu voulais te diriger en solo ?

Oui, carrément. Après l’aventure Evan Et Marco qui a pris fin vachement vite, j’ai terminé mon lycée au Portugal et j’ai pris le temps de digérer tout cela même si j’étais conscient que ça pouvait s’arrêter. Après ces deux années en duo qui ont été très intenses, j’ai continué à faire de la musique et c’est en arrivant à Paris il y a trois ans que j’ai eu le souhait de reprendre vraiment cette voie-là avec l’envie de bien faire les choses. J’ai fait une école de musique et cela m’a permis d’apprendre plein de points théoriques et techniques que je ne maîtrisais pas forcément auparavant. Ces deux années en école de musique m’ont grave servi. Musicalement, j’ai développé mes influences, j’ai travaillé ma voix en prenant des cours de chant, j’ai enrichi mon jeu de guitare tout comme mon écriture. En revanche, je ne savais pas vraiment dans quel style me diriger car j’étais vachement dans l’expérimentation tout en me basant sur mes références.

Comment as-tu rencontré Hadrien et Gabriel de MAB avec qui tu as œuvré sur ton premier EP à paraître prochainement ?

J’ai reçu un message de leur part via mes réseaux sociaux ; ils étaient allés voir mon compte et ils en avaient bien aimé le contenu. Ils m’ont proposé de venir faire des essais en studio. A la fin des quatre heures passées ensemble, ils m’ont demandé si je voulais que l’on continue le son. Tout s’est fait hyper naturellement.

« Une Vraie Vie De Fraise » donne-t-il le ton de ton EP ou gardes-tu des surprises dans ta manche ?

La suite est basée sur ce titre mais pas trop non plus ; il y aura encore de bonnes surprises car certains morceaux sont assez différents. « Une Vraie Vie De Fraise » est un titre très catchy avec un BPM qui va assez vite mais certains des morceaux à venir seront un peu plus sombres et moins dansants. L’EP sera assez éclectique.

Pourquoi as-tu dévoilé ce titre en premier ?

« Une Vraie Vie De Fraise » est une chanson importante car une fois que je suis arrivé en studio avec cette compo et que nous l’avons enregistrée, Gabriel et Hadrien m’ont regardé et ils m’ont dit que ce son me ressemblait, que c’était moi à 100%. Cela faisait déjà plusieurs mois que nous bossions sur des chansons sans trop savoir où nous allions. Après cela, nous avons retravaillé des sons qui existaient déjà durant un an et demi et nous en avons fait des nouveaux.

De quoi parles-tu dans cette chanson ?

Nous vivons dans un monde de fous mais nous ne nous en rendons pas compte et j’ai voulu personnifier cette fraise afin de montrer à quel point elle deviendrait folle au contact des humains. Dans ce morceau, je diabolise un peu cette petite fraise qui va consommer tout un tas de substances créés par les hommes.

Comment est venue cette idée de titre peu commun ?

J’étais à Nice chez l’un de mes potes et j’ai vu une petite image du cycle de vie d’une fraise ; de la graine au fruit en maturation. Cela m’a inspiré et j’ai commencé à écrire plein d’idées ; c’est venu hyper naturellement.

Peux-tu nous parler du clip de cette chanson ?

Sans trop mettre la fraise en avant car je ne voulais pas la personnifier avec un déguisement, l’idée était de montrer quelque chose de psychédélique et plein d’ivresse. Pour ce clip aux références 60’s et 70’s avec des effets kaléidoscopiques et des zooms, je souhaitais de la couleur. J’avais à cœur de montrer l’ivresse de cette fraise durant un goûter d’anniversaire avec des gens un peu déformés ; petite référence au film « Las Vegas Parano ». On est entre le glauque et l’enfance.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Pop dans le sens où ça éclate, énergique, coloré, contrasté, positif, acidulé, fictif, fou…Cet EP à paraître illustre un changement ; une transition de vie.

Qui retrouve-t-on dans tes inspirations musicales ?

Dans mes inspirations musicales, on retrouve beaucoup de Rock notamment Janis Joplin que j’écoutais avec mon père, Radiohead qui est plus soft et alternatif, Feu ! Chatterton qui est un groupe incroyable, Jeff Buckley qui avait une voix angélique de fou et une puissance magnifique, Gainsbourg au niveau des textes…

Quels sont tes prochains projets ?

Cette année, le but sera vraiment de développer le live. Des concerts sont déjà prévus jusqu’en avril et j’espère que d’autres dates se programmeront ensuite. De nouvelles chansons seront dévoilées très régulièrement jusqu’à la parution de l’EP. Je suis déjà en train de travailler sur la prochaine sortie de single.