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Rencontre avec Chat Perché au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Fanny Gourhant

(c) Fanny Gourhant

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Martin Fayt et dans mon projet musical Indé Français baptisé Chat Perché, je suis auteur, compositeur, interprète et producteur de l’intégralité de mes morceaux. Je joue du synthé et de la guitare. Chat Perché est un projet hybride qui oscillait jusqu’à présent entre Techno, New Wave et Rock Psychédélique avec une touche Pop. Je fais également des DJ sets.

Ton premier album paru au printemps s’inscrit-il musicalement dans la lignée de « TEARSANDSEX » dont les deux parties sont sorties en 2020 ?

Pas vraiment ; même si certains ingrédients reviennent car c’est moi qui suis à l’origine de ces projets. Sur l’album, j’ai voulu pousser le délire un peu plus loin. La majeure différence vient du fait que la composition de l’album s’est faite quasiment que de manière analogique. Je n’ai presque plus touché au MIDI sur « KMGT », la vie des morceaux en a été différente tout comme mes efforts d’interprétation. Par ailleurs, à mon sens, les influences que j’avais envie de retranscrire sont beaucoup plus affirmées.

As-tu « conceptualisé » ton premier long format ? Je me suis posé la question par rapport aux plages horaires…N’y aurait-il pas une sorte de déambulation ?

Un peu car quand j’ai écrit et composé cet album, je venais d’arriver à Paris, je marchais beaucoup et j’étais très contemplatif. Je dis souvent que j’ai écrit la plupart de ces morceaux comme si j’étais en train de peindre ou de prendre des photos. Cela reste très extérieur ; il n’y a pas forcément un point de vue personnel. En soi, il y a un fil rouge sur cet album car tout rejoint le fait d’avoir la vingtaine à une période où le futur est assez incertain ; cette génération doit apprendre à vivre avec tout un tas de nouvelles choses et cela dans un cadre où tout est déjà mis en place. De ce point de vue-là, ça suit une histoire.

(c) Fanny Gourhant

(c) Fanny Gourhant

Que signifie « KMGT » ?

C’est l’abréviation de deux termes traditionnels. Le premier est Japonais ; Komorebi désigne la lumière du soleil à travers les arbres. Le second est Scandinave ; Mangata désigne le reflet de la lune dans l’eau. Dans ce titre, il y a un petit clin d’œil à MGMT qui est un groupe qui m’a beaucoup inspiré pour cet album. Par ailleurs, je trouvais ça bien de donner un nom à cette génération qui a la volonté de tracer son propre chemin pour avancer plutôt que de suivre celui déjà tracé ; là où tout est sombre et fouillis.  

De quoi parles-tu sur ce disque ?                                  

De contemplation, de fête et de jeunesse ; surtout de rage de vivre ; ce sont les thèmes qui reviennent le plus sur ce disque.

Comment synthétiserais-tu l’univers de « KMGT » ?

New Wave, jeunesse et fanzine.

(c) Fanny Gourhant

(c) Fanny Gourhant

Tu as poussé le curseur de l’Electro sur ce disque, vas-tu aller encore plus loin en proposant une version remixée de « KMGT » ?

On m’a proposé des remixes de mes chansons mais pour l’instant, il n’y a rien de concret…En revanche, je pourrais en faire moi-même. Je travaille beaucoup sur le format DJ set afin de proposer une alternative qui me permettrait de pousser le curseur de l’Electro encore plus loin.

Peux-tu nous en dire plus sur l’esthétique du clip qui illustre « Tard Le Soir On Rave » ?

Ce clip a été réalisé par Anne Cécile Durand qui est une très bonne amie. Anne Cécile a découvert « Tard Le Soir On Rave » il y a un an et comme cette année, elle a vécu à Paris, nous avons passé pas mal de temps ensemble ; nous avons été pas mal en rave et en after. Je n’avais pas forcément envie de prendre en main la direction artistique du clip, je lui ai donné carte blanche pour faire tout ce qu’elle voulait et elle a crée cette vidéo à Lyon avec quelques copains. A l’image, elle a voulu retranscrire toute cette énergie et le côté contemplatif que l’on retrouve dans l’album. Il y a une grosse interprétation de la part du danseur ; Mathéo Billey ; qui retranscrit pas mal d’émotions.

Ce titre est-il l’expression d’une réalité de « clubber » ?

Avec ce morceau, j’ai surtout voulu parler d’indépendance. Plus jeune, les rave parties ont été un déclic pour moi. Pour la première fois, je mettais mon cerveau sur pause. Il y avait tellement de bruit et d’informations autour de moi que tout devenait silencieux dans ma tête au final. C’était très intense. A ce moment-là, on ne dépend plus de rien ni de personne et cela contraste avec la dure réalité du lendemain et c’est ce que j’ai voulu exprimer dans cette chanson. 

(c) Alice Hogett

(c) Alice Hogett

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Mes parents m’ont fait découvrir la musique de la fin des années 70 et des années 80 ; à la maison, on écoutait Joy Division, New Order, The Cure, Dead Can Dance…Grâce à mes sœurs, je me suis intéressé à la vague alternative des années 2000 et à des groupes tels que The Strokes et Arctic Monkeys. De mon côté, j’ai beaucoup écouté de musiques électroniques notamment de la Techno et de la House dans une moindre mesure.

Réfléchis-tu déjà à ton prochain projet ? Aurais-tu envie d’explorer de nouvelles sonorités ?

Oui, j’y réfléchis beaucoup. La suite est en cours de préparation. Mes prochaines compositions seront bien plus électroniques et modernes mais aussi un peu plus sombres/froides. J’aimerais beaucoup proposer quelque chose qui s’inscrirait dans l’Hyper Punk avec beaucoup de synthés glitchés.

Rencontre avec Chat Perché au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !
https://www.facebook.com/hellochatperche
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