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Rencontre avec Novaé Lita afin d’en apprendre plus sur son projet artistique !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Novaé Lita afin d’en apprendre plus sur son projet artistique !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Ma mère est une ancienne danseuse originaire des Antilles et mon père est un batteur Hongrois-Ukrainien ; ce qui fait que j’ai grandi en étant bercée un peu dans le Jazz et la fusion expérimentale. Je me considère comme une artiste très plurielle et cela se ressent dans ma musique et dans mon art plastique car je suis également peintre-plasticienne. Je suis parfois antagonique ; je vais chercher notamment dans le surréalisme picturalement parlant et musicalement, je brasse mes influences qui sont très Funky-House-Pop Française-parfois kitsch. More is more. Je suis auteure de mes textes, je co-compose ; je suis accompagnée d’une équipe de quelques personnes ; je joue du synthé et un peu de drums.

Quel a été ton premier contact avec l’artistique ?

Dès mon plus jeune âge, alors que je marchais encore à quatre pattes, j’ai commencé par la peinture. J’aimais beaucoup me transformer quand je peignais, j’incarnais un rôle, je portais des cravates, des foulards, je mélangeais les genres. Le médium plastique de la peinture m’a intéressé très tôt. Je suis hyper sensible aux couleurs et à la texture ; il y a un côté très charnel à utiliser la main qui punit, qui bénit, qui crée. J’ai toujours trouvé cela fascinant. L’écriture est venue peu de temps après dès que j’ai commencé à être apte intellectuellement ; je collectionnais les journaux intimes, je notais mes pensées, j’écrivais des petits essais.

Comment expliquerais-tu que tu aies plusieurs cordes à ton arc ?

C’est de l’ordre de l’ADN. On pourrait appeler cela de la curiosa. J’ai très rapidement été fascinée par la contemplation et la recherche. Enfant, pour me détendre, il m’arrivait de faire des mathématiques alors que je n’y comprenais rien (rires) mais j’avais à cœur de trouver la réponse. J’ai toujours ressenti cette nécessité de rechercher une réponse essentielle à mieux comprendre ce qui m’entoure dans différents médiums.

Rencontre avec Novaé Lita afin d’en apprendre plus sur son projet artistique !

Choisis-tu d’exprimer telle ou telle émotion en peinture ou en musique ?

Pour le coup, je pense être choisie par le support. Pour moi, l’impulsion créative vient d’un abandon. Que je sois en fureur, mélancolique, joviale…peu importe, j’ai besoin d’être dans cet abandon. Ça vient très instinctivement et cela peut être très douloureux ; ce processus n’est pas lénifiant, c’est tout l’inverse puisqu’il est presque sacrificiel. C’est plus fort que moi, il faut que ça sorte ; c’est comme un accouchement spirituel. Evidemment, c’est beaucoup plus complexe de remplir une toile qui fait trois mètres de long qu’une petite aquarelle.

Comment qualifierais-tu univers musical ?

Tantôt saturnien car imprégné de mélancolie mais ce côté-là est dissimulé par de la brillance. J’essaie d’être hors du temps ; je ne regarde pas trop ce qui se fait autour même si j’écoute énormément de musique. Je crée pour moi et ensuite, je l’offre au monde. On pourrait donc dire que cet univers est saturnien, authentique, intemporel et pluriel.

Musicalement, as-tu très vite su ce que tu voulais ?

Je pense que j’ai tout de suite su où je voulais aller mais j’ai eu des frustrations car je voulais être plusieurs individus à moi toute seule. J’avais presque envie limite d’avoir plusieurs identités afin de ne pas me refreiner dans mes choix ; faire du Post-Punk, de l’Electro pointue, de la House très Detroit, chanter également car on m’en offrait la possibilité. Il fallait que j’arrive à allier tous mes goûts musicaux qui sont quand même assez éclectiques. J’ai eu la chance de travailler avec des producteurs avec qui j’ai eu une vraie symbiose musicale. Nous nous sommes entendus immédiatement et ça a été presque de l’improvisation comme au théâtre. Tout s’est fait de manière très fluide.

Rencontre avec Novaé Lita afin d’en apprendre plus sur son projet artistique !

De quoi parles-tu dans « Fantasy Girl » ?

Ce titre parle de beaucoup de choses ! « Fantasy Girl » est une ode aux soldates. Au départ, cette chanson aborde la liberté d’orientation sexuelle et de manière plus large, c’est une invitation à la liberté d’action et de pouvoir notamment de féminitude.

Peux-tu nous en dire plus sur le faire d’avoir invité les drag-queens Manly et Soa à se produire à ta release party ?

J’ai fait du théâtre durant très longtemps, j’aime les mises en scène et j’ai une adoration pour les tableaux picturaux au cinéma notamment chez Jodorowsky. J’aime beaucoup les scènes à trois ; j’en parle beaucoup dans mon second roman. Pour cette vidéo, j’avais envie de mettre en avant cet équilibre dans l’espace avec des choses chorégraphiées qui sont parfois improvisées ; on m’a proposé des profils et tout s’est fait très rapidement. Le fait d’inviter deux artistes drag-queens à se produire à mes côtés témoigne bien évidemment de mon attachement à la communauté LGBTQIA+.

Que peux-tu nous révéler sur ton premier EP prévu pour l’automne ?

Cet EP qui contiendra six titres est annonciateur de mon premier album qui sortira à priori en 2023. Je ne peux pas encore révéler le titre de l’EP mais il sera évocateur du contenu de ce disque.

Rencontre avec Novaé Lita afin d’en apprendre plus sur son projet artistique !

Qui sont les artistes forts dans ta culture musicale ?

J’aime beaucoup Bertrand Burgalat, Nouvelle Phénomène, Sydney Valette, Muddy Monk, Miel de Montagne, Feu ! Chatterton, Lewis OfMan, Léo LalanneThomas Baignères qui m’inspire beaucoup et qui est mon frère de cœur. Dans la musique Electro, toute la bande d’Hustler Trax, Timmy P, Jonas Rathsman, Huxley, Kerri Chandler, Ignacio Tardieu, Glenn Underground, Julio Bashmore

Quels sont tes prochains projets ?

Du live est prévu entre fin septembre et début octobre, ces cinq dates parisiennes tomberont au moment de la sortie de l’EP. Deux prochains clips sont prévus. Une autre expo de mes tableaux devrait voir le jour à Paris avant la fin de l’année. Je continue à travailler sur mon premier album que j’espère pouvoir présenter en 2023…

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