Rencontre avec LA Laura Paris au Studio Luna Rossa afin de vous faire découvrir son univers !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis née à Bruxelles, j’ai vécu durant énormément de temps à Paris et maintenant, je vis à Los Angeles. Je suis auteure, compositrice, interprète, productrice, DJ et j’ai commencé à réaliser mes clips. Je fais de la Pop Electro. Mon instrument de prédilection est le piano, j’ai eu une formation classique depuis l’âge de 5 ans.

As-tu su très tôt que ton avenir se ferait dans la musique ?

Oui, je n’ai eu aucun doute là-dessus car très tôt, j’ai toujours dansé et chanté. Je me souviens encore que mon père m’avait demandé lorsque j’avais 4 ans ce que je voulais faire plus tard et je lui avais répondu que je voulais chanter et danser comme Britney Spears. Ça a toujours été mon rêve. Je pense que quand on a un objectif, il faut se donner à 100% pour l’atteindre et c’est ce que j’ai fait finalement.

Quel a été le déclic pour présenter un premier titre original baptisé « Showtime » en 2017 ?

Lorsque je suis arrivée à Paris, j’ai rencontré Vyel qui est un super producteur. J’avais déjà composé « Showtime » mais nous avons arrangé et finalisé ensemble ce morceau. Le déclic est vraiment venu de cette rencontre.

Dirais-tu que le titre de ce premier morceau synthétise bien ce qui t’attire le plus dans l’artistique ?

Oui, vraiment, j’aime le côté showtime, le fait d’être dans la lumière, de pouvoir performer et d’apporter de la gaité aux gens.

Quel regard as-tu sur ton évolution artistique ces cinq dernières années ?

Je pense que c’est surtout visuellement que j’ai vraiment trouvé mon style ; j’ai notamment développé tout un univers avec mon Shadow Man que l’on peut voir à la fin du clip de « Kissing Boys ». Ces dernières années, j’ai appris à être beaucoup plus indépendante ; j’ai pris confiance en moi. Par ailleurs, je ne m’attendais pas à devenir réalisatrice de mes clips ou en tout cas, pas à ce point-là.

Pourquoi n’as-tu pas encore publié un premier album ?

Ca va se faire ! J’avais envie de faire monter la sauce petit à petit en sortant des singles afin de planter mon univers. Pour le moment, je n’ai présenté que mon côté Electro mais ce premier album regroupera plusieurs styles. J’y vais étape par étape.

Peux-tu nous en dire plus sur le texte de « Kissing Boys » mais également sur sa mise en images ?

Dans le texte de « Kissing Boys », j’ai voulu retranscrire l’évolution d’une rencontre amoureuse, du tout premier instant jusqu’à la concrétisation. Le son de ce morceau synthétise l’évolution d’un baiser, la montée d’adrénaline quand on rencontre quelqu’un qui nous plaît, l’inconnu, la découverte, l’explosion du baiser, l’addiction. Visuellement, j’avais envie de mettre en avant la diversité et c’est pour cela que l’on voit plein de personnes différentes s’embrasser. Par ailleurs, cette diversité se retrouve aussi dans les lieux où ce clip a été tourné ; Burning Man, Los Angeles, Paris. L’idée était de célébrer l’amour de façon universelle.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Coloré, Pop, festif, pailleté, joyeux, excentrique, tolérant, malicieux, épicurien… La notion de liberté est quelque chose de très important dans mon univers.

Qu’aimerais-tu transmettre au public par le biais de ta musique ?

J’aimerais que les personnes qui m’écoutent n’aient pas peur de regard des autres afin qu’ils puissent être comme ils sont. Pour moi, être différent est une force même si souvent, on ne voit pas cette différence comme une qualité. J’aimerais véhiculer un message d’acceptation et de tolérance par le biais de ma musique.

Aurait-on pu te retrouver dans une émission comme The Voice ?

(Rires) Oh non ou sinon dans le jury mais je n’aime pas trop le côté concours ; j’en ai fait pas mal quand j’étais enfant notamment pour Disney et je n’en garde de bons souvenirs. Il y avait beaucoup d’attente pour peu d’attention. On me pose souvent cette question et je réponds aux gens que Madonna et Lady Gaga n’ont pas eu besoin de participer à ce genre d’émission pour faire carrière. Par ailleurs, l’aspect compétition ne me plaît pas, je crois que tout le monde a du talent et chaque personne l’exprime à sa manière. Danse Avec Les Stars, ce serait plus marrant.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ? Madonna a qui l’on fait référence pour te présenter en fait-elle réellement partie ?

Non, Madonna ne fait pas forcément partie de ma culture musicale car je n’ai pas grandi avec sa musique. Les gens me retrouvent plus dans la Madonna des années 80 ; dans mon physique et ma façon de bouger ; surtout dans la communauté LGBT à Paris. Petite, j’ai été beaucoup influencée par Britney Spears, Lady Gaga qui m’a aidée à être moi-même ; ses messages étaient inspirants ; Martin Solveig a été aussi une grosse inspiration ; j’adore ce qu’il fait ; ses productions sont minimalistes et très accrocheuses ; tout comme Daft Punk. Au-delà de cela, on retrouve aussi la musique classique car j’ai fait énormément de piano et Yann Tiersen a été une grande influence ; on retrouve ce côté romantique dans mes chansons plus acoustiques.

Quels sont tes prochains projets ?

« Kissing Boys » n’est pas uniquement une chanson, c’est aussi une expo photos, des portraits de personnes qui s’embrassent ont été faits à Paris et à Los Angeles et ils vont être convertis en NTF pour les Prides de ces deux villes. Il y aura également des affichages sauvages dans la rue. Le 1^er juillet, je vais chanter pour soutenir les verriers de Murano lors de la cérémonie des New Luxury Awards qui sera organisée à Paris. J’ai pour projet de sortir un EP piano-voix avec des chansons faites pendant le COVID. Cet EP sortira avant l’album afin de montrer une autre facette de mon projet musical. Je vais également enregistrer à Los Angeles « Lady Liberty » qui est un titre qui me tient à cœur et qui sera beaucoup plus Pop Rock. J’espère pouvoir le dévoiler prochainement. Il y aura des live sessions qui seront dévoilées également sur Instagram.