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Rencontre avec Louve au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie du clip d’« Ultra Louve » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Antoine Magnien

(c) Antoine Magnien

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Louve est l’alter ego de ma vraie identité Maud Ferron. Dès mon plus jeune âge, j’ai fait de la danse classique, du piano, du solfège et de la chorale au Conservatoire d’Issy-les-Moulineaux et après mes études, je suis très vite entrée au Cours Florent où j’ai étudié pendant trois ans. Au sortir de cette école, je me suis demandée ce que j’aimais faire car je n’avais pas envie de me diriger vers quelque chose de basique en rapport avec le théâtre. Comme j’aimais faire de la musique, danser et sortir, j’ai créé mon collectif ; La Tendre Meute ; pour faire ça et c’est comme cela que j’ai commencé à chanter. Ensuite, j’ai très vite travaillé avec des musiciens et le projet Louve est né assez naturellement. Pour moi, Louve n’est pas qu’un projet musical, c’est un autre moyen d’expression artistique et c’est pour cela que j’ai vraiment à cœur de travailler sur mes clips, les écrire, les réaliser et bosser sur toute la direction artistique que ce soit le stylisme, la déco, le make-up, la coiffure…Je collabore principalement avec des nanas sur les tournages ; ce n’est pas que je n’aime pas les hommes, je les adore ; mais c’était important pour moi car au sein de mon collectif, nous étions deux filles avec un peu des têtes de bébés et quand nous avions quelque chose à dire notamment à propos de câblages, on se foutait un peu de nous. Autant donc montrer que je pouvais faire plein de choses dans mon propre projet. Pour mon EP « Ultra Chaos », j’ai commencé par écrire et composer toute seule ; principalement à la voix et au piano car je ne suis pas experte en ce qui concerne les logiciels de production. Ensuite, j’ai travaillé sur les arrangements et la production avec Dani Terreur et le mixage de cet EP dont je suis très contente a été assuré par Perceval Carré.

Pourquoi as-tu choisi Louve comme nom de scène ?

Quand j’ai commencé mon projet musical, j’ai eu envie de différencier ce que je fais en tant que comédienne, réalisatrice ou dans la direction artistique sous le nom de Maud Ferron. J’avais envie de me créer un personnage. Quand je suis sur scène, Louve est le moi qui n’en a rien à foutre du regard des autres et qui est un peu extrême. Louve me permet tout. Par ailleurs, Louve vient de mon collectif La Tendre Meute ; c’est un animal totem dont j’aime le côté mystique, guerrier et sensuel. Ca a été une évidence pour moi de prendre ce nom.

Ton EP s’intitule « Ultra Chaos » et ton nouveau single « Ultra Louve », dirais-tu que tu fais beaucoup de choses de manière ultra dans la vie ?

Dans ce projet, toutes mes facettes sont poussées au maximum et dans la vie, je fais tout de manière ultra. J’ai vécu des choses très dures qui m’ont fait comprendre que la vie pouvait s’arrêter du jour au lendemain mais j’ai choisi de ne pas me morfondre et de continuer en me disant tous les matins que l’on n’a qu’une vie. Depuis trois ans à peu près, je vis mes émotions à fond mais avant, je n’assumais pas mon côté hypersensible. Je suis ultra, je suis hyper et j’ai envie de vivre comme cela tous les jours.

(c) Antoine Magnien

(c) Antoine Magnien

Comment synthétiserais-tu l’univers de ton premier EP avec des adjectifs ?

Sensuel, électrique, mystique et nonchalant.

Ce disque a-t-il été construit avec un fil rouge ?

A la base non mais ça s’est créé tout seul car je me suis très vite rendue compte de ce dont je voulais parler à ce moment-là. Je pense que nous avons tous des moods sur une période par rapport aux choses qui nous arrivent et pour ma part, ces chansons correspondent au moment où j’ai eu besoin d’assumer toutes ces émotions et ces états d’âme. J’ai développé tout cela après un voyage assez intense au Mexique. Pas de fil rouge donc mais ce sont mes émotions et mes états d’âme qui sont clairement le liant.

Quelles thématiques abordes-tu sur « Ultra Chaos » ?

Je parle du fait de faire des crises d’angoisse sur « Delirium », de désir en tant que femme sur « Sanguine », des différentes facettes que l’on peut avoir sur « Ultra Louve », de toutes les choses que l’on aime beaucoup mais qui nous font du mal sur « Melodrama », d’amour sur « Chaos » et de ce que l’on ressent dans les rêves sur « Idylles Nocturnes » ; de la frontière entre rêve et réalité, de la loi de l’attraction qui me fascine.

Rencontre avec Louve au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie du clip d’« Ultra Louve » !

Comment est née ta collaboration avec Dani Terreur qui a arrangé et produit ton disque ? Qu’apprécies-tu en particulier chez cet artiste ?

Nous nous sommes rencontrés hyper naturellement grâce à Julie Oona qui est l’une de mes meilleures amies. Julie a réalisé l’un des clips de Dani et le tournage a eu lieu dans mon appart. Nous avons accroché directement ; j’ai vraiment apprécié sa musique mais aussi la personne qu’il est. Quand j’ai sorti la toute première version de « Sanguine », nous nous sommes écrit et Dani m’a dit qu’il serait partant pour bosser avec moi sur le projet. Encore une fois, tout s’est fait très naturellement. Le travail a été très simple et fluide. Dani est super à l’écoute et très ouvert. J’adore vraiment bosser avec lui.

Peux-tu nous parler de la mise en images d’« Ultra Louve » ? Qu’as-tu voulu exprimer dans ce clip ?

Je voulais montrer un rassemblement de gens super unis et illustrer un sentiment d’amour. On ne sait pas trop qui sont ces gens enfermés ensemble dans ce qui ressemble à une boîte. Il y a un côté assez sensuel voire sexuel. Ils se donnent le gâteau, ils sont très proches mais on ne sait pas si ce sont des potes ou des frères et sœurs. Au final, on s’en fout, on fait juste la fête ensemble avec beaucoup de bienveillance. Dans ce clip, on a envie de vibrer, de s’enflammer sur le dancefloor, de vivre tout simplement.

Comptes-tu continuer dans la lignée musicale d’« Ultra Chaos » à l’avenir ou aimerais-tu expérimenter de nouvelles voies ?

Je pense que chaque artiste possède une patte qui se retrouve naturellement dans les mélodies ou dans les accords mais forcément, j’ai envie de travailler d’autres choses. J’ai quelques idées mais j’ai envie de me laisser inspirer par pleins de choses. Je ne me mets pas vraiment de barrières ; j’ai envie de pousser plus loin et je vais beaucoup travailler afin de réussir à proposer autre chose aux gens qui vont m’écouter et même pour moi.

(c) Antoine Magnien

(c) Antoine Magnien

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’ai été biberonnée à fond à Gainsbourg, Bashung, les Doors et Bowie. Ma grande sœur écoutait Portishead, Goldfrapp, Radiohead, Archive…et ça fait vraiment partie de ma culture musicale ; je voue un culte à Thom Yorke, le rencontrer serait un rêve. Ayant grandi des années 90 et 2000, on retrouve forcément des artistes comme Britney Spears et Christina Aguilera qui m’ont donné envie de chanter. J’adore également The Fugees et Lauryn Hill. Plus récemment, c’est Rosalia qui m’inspire énormément et ceci à tous les niveaux. Agar Agar m’intéresse également.

Si tu devais peindre une représentation de ton EP, à quoi ressemblerait ce tableau ?

Ce serait un tableau abstrait avec des taches de couleurs assez acides notamment du vert fluo et du turquoise. C’est marrant, on ne m’avait jamais posé cette question et pourtant, c’était très clair dans ma tête !

Rencontre avec Louve au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie du clip d’« Ultra Louve » !
https://www.facebook.com/ultralouve
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