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Rencontre avec Equateur au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Rose » !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Equateur au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Rose » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis un artiste parisien d’Electro Pop. Je suis auteur, compositeur, interprète ; je peux chanter aussi bien en voix grave qu’en voix de tête et c’est un peu ce qui fait le côté équateur où il y a deux hémisphères. J’aime bien montrer différentes facettes et jouer avec les contrastes et les dualités dans mon projet. Je me sens affilé à la French Touch et d’ailleurs, ces derniers mois, je fréquente des artistes mythiques de ce courant musical tels que Superfunk et Lifelike et j’ai même déjà rencontré Thomas Bangalter de Daft Punk. Comme Justice et Kavinsky pour ne citer qu’eux, je suis un pur parisien qui chante en anglais et donc, je peux m’exporter à l’international comme ses projets qui rayonnent l’étranger.

Equateur est-il ton premier projet musical ?

Non, Equateur n’est pas mon premier projet musical. Le tout premier remonte à mes 16 ans. J’ai été beatmaker sous le nom de ProhiB et j’ai travaillé avec la Sexion d’Assaut. J’ai fait les premiers EPS de Black M et de Gims. J’ai collaboré avec Sniper et ATK. J’ai vécu des moments exceptionnels de mes 16 à 20 ans quand j’étais vraiment dédié au Rap.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Cet univers est très référencé sur une imagerie Américaine ; des canyons et des néons. Plus jeune, je suis allé dans la Death Valley, au Grand Canyon, à Las Vegas et je pense que c’est un voyage qui m’a marqué. Il y a également une rêverie dans cet univers, je pense aux palmiers de la Californie et à l’atmosphère de Miami où je ne suis jamais allé. Dans l’esthétique du prochain album que je suis en train de finir, je vais essayer d’apporter cette rêverie à Paris.

Rencontre avec Equateur au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Rose » !

Dirais-tu que « Burn The Sun » paru en 2018 marque la fin d’un chapitre dans ta carrière et que « La Nuit » et « Rose » en ouvrent un autre ?

Ces titres ouvrent un autre chapitre dans le sens où je me suis mis à chanter en français mais après, je garde quand même un peu toujours ces mêmes codes/ces mêmes références dont je parlais précédemment. Musicalement, je ne saurais trop dire si ma musique à évoluer mais ces deux premiers titres étaient un sas pour ce qui va arriver et qui va ressembler à The Weeknd ou à du Kavinsky. Je dirais que « La Nuit » et « Rose » sont des transitions parisiennes pour aller toucher un public worldwide.

Quel a été le déclic pour t’exprimer en français sur tes nouveaux titres ?

Je suis très fan de Serge Gainsbourg et de Sébastien Tellier et écrire en français a été un vrai défi car c’est les mots ne sonnent pas de la même manière qu’en anglais et l’interprétation est beaucoup plus puissante dans notre langue. Si Sébastien Tellier m’a ouvert à l’écriture en français, je dois dire que c’est quand même en anglais que je me sens le plus moi-même et le plus « équatorien ».

Est-ce que ça a toujours été une évidence pour toi d’interpréter tes titres et donc ne pas être uniquement que producteur ?

Non, ça n’a pas été une évidence car comme j’ai débuté en tant que beatmaker, je me cachais beaucoup. Je ne voulais pas trop être dans la lumière et je n’avais jamais pensé à devenir chanteur. A vrai dire, j’ai cherché un interprète et comme je n’en ai pas trouvé, je me suis mis à chanter et j’en ai pris du plaisir. Au départ, je chantais de manière très New Wave car j’ai eu Depeche Mode comme source d’inspiration et aussi un peu à la Chris Isaak. En ce qui concerne la voix de tête, je pourrais citer les Bee Gees, Michael Jackson et The Weeknd. Vocalement, je me sens dans ces deux pôles-là. En tout cas, si chanter n’a pas été une évidence, je suis plutôt très content de le faire maintenant mais je ne me sens pas comme un chanteur avec la veste en cuir qui va partir faire des tournées. Je suis plutôt un compositeur qui aime les sensations que procure la musique. Je suis plus dans l’intériorisation que d’aller exposer tout cela en concert.

Rencontre avec Equateur au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Rose » !

De quoi parle « Rose » ton nouveau single ?

« Rose » parle de voyage et d’amour. Je voulais un titre qui puisse autant parler aux francophones qu’aux anglophones. Le mot rose possède une symbolique puissante sur tellement de choses que ça m’a amusé de pouvoir brouiller les pistes et de rentrer dans des codes un peu de parfum et de luxe.

Ce titre est-il né d’un besoin d’évasion en plein confinement ?

Ce titre a été fait avant le premier confinement mais le besoin d’évasion est toujours présent. Je suis allé à Los Angeles quand j’avais 13 ans et depuis, je n’y suis jamais retourné mais dans ma tête, j’ai envie d’y vivre ; avoir une maison là-bas fait partie de mes rêves qui se réaliseront ou pas…Je ressens cet appel de la Californie et de tout ce lifestyle mais en même temps, je suis très bien à Paris.

Rose existe-t-elle vraiment ?

C’est une bonne question ! C’est un peu comme Equateur qui peut fait référence au pays, au côté tropical, à la ligne qui sépare les deux hémisphères…Il peut y avoir plusieurs significations à Rose mais j’aime garder une part de mystère à ce sujet.

Rencontre avec Equateur au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Rose » !

D’où te vient ce goût certain pour l’esthétique Retro Wave des années 80 ?

Quand j’ai découvert la New Wave, ça a été une révélation pour moi. J’adore les synthés, la nostalgie et la puissance des sonorités ; je me retrouve dans le mélange romantique et un peu sulfureux de cette musique. J’aime l’insouciance de ces années-là ; la naïveté, le côté fleur bleue et passionné que l’on retrouve notamment dans les sons d’Italo Disco. A cette époque, la musique était faite avec le cœur et je me suis retrouvé dans ces émotions. Cela fait plusieurs années que j’évolue dans ce style Synthwave avant que The Weeknd et pas mal de monde ne s’y mettent. J’avais co-fondé le collectif Nouvelle New Wave avec lequel nous faisions également des T-shirts.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Dans ma culture musicale, on retrouve énormément de choses très différentes ; du Rap ; notamment 2Pac ; les Bee Gees, Sébastien Tellier, Daft Punk qui a été un gros révélateur dans l’Electro pour moi, Cassius, Superfunk, Lifelike, Air, Justice

Quels sont tes prochains projets ?

L’une de mes compositions sera dans le prochain album de Kavinsky ; c’est un petit rêve de réalisé. Je prépare une reprise en Italien de « Tutta La Notte » de Sangiovanni ; je retravaille un peu ce titre en Italo Disco. Mon prochain album est quasiment terminé ; je réfléchi actuellement à l’imagerie, aux clips et aux prochains singles. J’ai récemment fait des musiques pour Givenchy, Elie Saab, Tetris, Netflix…Beaucoup de choses se préparent mais je préfère prendre mon temps afin d’arriver avec quelque chose de très très fort !

Rencontre avec Equateur au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Rose » !
https://www.facebook.com/EquateurOfficial
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