Rencontre avec Rachel à l’occasion de la sortie de « La Casbah » qui figure parmi nos gros coups de cœur actuels !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis Rachel, née à Paris, auteure, compositrice, interprète, chanteuse, un peu guitariste et je fais réellement de la musique depuis 13 ans à peu près. Je suis une artiste autodidacte, j’ai suivi des tutoriels notamment pour se chauffer la voix et en ce qui concerne la guitare, ce sont des copains qui m’ont montré quelques accords et cela m’a permis de commencer tout de suite à composer et à chanter en même temps.

La scène, ce n’est pas pour tout de suite malheureusement…mais es-tu déjà familière de l’exercice ?

Même si la production est une partie intéressante, c’est vraiment la scène que je préfère, c’est le but ultime pour moi car c’est là que les gens découvrent l’univers d’un artiste et qu’ils le voient en personne. J’aime l’échange, le partage, faire chanter mon public. Pour te citer quelques salles parisiennes, je me suis pas mal produite au Gibus dans les années 2010, Le Badaboum, Le New Morning, La Dame De Canton, Le Truskel…

Tu as dévoilé « Clodo De Métropole » fin 2017, pourquoi n’as-tu pas enchaîné directement ensuite ?

Très bonne question ! Tout simplement car je voulais faire de la scène et refonder un groupe après être partie en solo mais tout ceci prendre du temps pour notamment trouver une équipe solide. Je n’ai pas ressorti de clips après celui de « Clodo De Métropole » car financièrement c’est assez couteux et j’ai préféré me consacrer à la scène afin de m’exprimer devant un public et montrer ce que je valais en live. Les choses ont fait que cela a mis un peu temps avant qu’un autre projet voit le jour…

Comment vois-tu ton évolution musicale ces deux dernières années ?

Avant j’étais plus branchée Pop-Rock alors que maintenant, je m’oriente de plus en plus vers la Pop voire la variété Française. Comme la mélodie est vraiment mon dada, je me retrouve finalement beaucoup plus dans la Pop mais sur scène, la formation est plus Pop-Rock car elle tape un peu plus.

Par quoi es-tu inspirée musicalement parlant ?

Je suis pas mal inspirée par Michel Berger et France Gall, Étienne Daho mais aussi la variété Française des années 80 et je pense que cela se ressent dans ma musique sauf qu’aujourd’hui, bien évidemment, on ne peut pas sortir de la musique avec un son des années 80. J’ai eu des idées de mon côté mais c’est aussi mon arrangeur qui a apporté cette petite touche actuelle à mon nouveau titre.

On a l’impression que tu passes un cap avec ton nouveau titre « La Casbah », est-ce également ton ressenti ?

Cela dépend de quel cap nous parlons mais si on entend par là un cap plus commercial, oui, on peut dire cela mais les arrangements y font pour beaucoup. Il y a un côté plus populaire dans « La Casbah ».

De quoi parles-tu dans « La Casbah » ?

Je parle d’un amour impossible et j’ai essayé d’amener cela de façon rigolote avec des images. Pour tout dire, j’ai peu de recul sur ce que j’écris car cela se fait très spontanément, les inspirations viennent au feeling mais cela permet également au public de se faire sa propre interprétation.

Travailles-tu sur un EP ou un album actuellement ?

Pour être honnête, pour l’instant, je travaille plus sur la scène que l’on espère reprendre dès que toute cette période sera passée…vers septembre, octobre mais bien sûr que nous prévoyons un EP d’ici fin 2020 car le public aime ne pas découvrir toutes les chansons sur scène.

Comment décrirais-tu ton univers ?

J’essaie d’apporter pas mal de fantaisie dans mes paroles même si « Clodo De Métropole » abordait un sujet un peu plus sombre. Je dirais donc que mon univers est enjoué, fantaisiste et plutôt dansant car j’aime bien que les gens chantent et dansent sur les chansons ; c’est ce qui m’inspire ; je n’aime pas trop quand ils pleurent.

As-tu très tôt eu envie de t’exprimer dans une voie artistique ?

Très tôt, non, car cela m’est venu vers le collège. Avant mes 15 ans, j’étais plus dans le sport, je faisais notamment de l’escrime. Le déclic est arrivé grâce à l’une de mes amies qui était pianiste et qui voulait monter un groupe. Elle voulait que j’en fasse partie et comme je ne savais pas jouer d’un instrument, elle m’a dit que je n’avais qu’à prendre le chant. Nous avons commencé très très vite les répétitions. Je me souviens qu’elle m’avait donné « Johnny B.Goode » de Chuck Berry et « Come As You Are » de Nirvana à apprendre et nous nous sommes lancés tout de suite. Au bout d’un repet’, ça a été un coup de foudre pour la musique, j’ai compris que c’était ce que je voulais et dès le lendemain, je voulais carrément limite lâcher les études et faire que ça.

Les télé-crochets, y as-tu pensé ?

Absolument jamais, je dois être l’une des rares mais le côté concours ne m’intéresse pas du tout mais je comprends que certains fassent des télé-crochets. Pour moi, la musique est tout sauf un concours, c’est du feeling et du fun et le côté un peu scolaire de ces émissions me fait penser aux cours où il y a toujours un premier de la classe.

Rachel en duo, ce serait avec qui ?

C’est une super question ! Je ne vais peut-être pas être très originale mais j’adorerais faire un duo avec Daft Punk ; chose qui n’a pas vraiment à voir avec mon univers mais je trouve qu’ils ont de super mélodies. Par ailleurs, je pense que quand on fait un duo, il faut le faire avec quelqu’un qui ne nous ressemble pas trop. Je pourrais également dire Kygo et j’aurais pu te répondre Avicii mais malheureusement, il n’est plus de ce monde.